DOI issue:
Nr. 2
DOI article:Lenormant, François.: [Text]
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.25049#0048
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L’admirable miroir dont nous plaçons ici un croquis a été découvert dans un tom-
beau de Sunium en Attique et appartient aujourd’hui au Musée Britannique (1). Le
manche est formé par une figure & Aphrodite, vêtue d’un long chiton sur lequel re-
tombe un diploïdion. La déesse, debout, tient une colombe sur la main droite et de la
gauche relève un pan de sa tunique avec le geste adopté plus tard par l’art romain pour
les figures de Spes. De chaque côté de sa tête vole vers elle un des deux génies Himé-
ros et Pothos ou Éros et Antéros. Notre dessin, réduit aux deux cinquièmes, ne peut
donner qu’une idée imparfaite de la finesse d’exécution de ce bronze et de la beauté de
son style, encore fortement empreint d’archaïsme. Il représente du moins la composition,
intéressante au point de vue mythologique, en ce quelle offre un des plus anciens
exemples de l’association des Socigovs? érotiques à Aphrodite; et il permet de juger de
son accent grandiose dans sa simplicité austère et architecturale. Ce miroir est, en effet,
un précieux spécimen du travail du bronze dans l’école attique avant l’époque de Phi-
dias
F. L.
(d) G. Newton, A guide to the bronze room, p. 13.
L éditeur-gérant : A. LÉVY.
Paris. — Typographie Georges Charaerot, rue des Saints-Pères, 19.
L’admirable miroir dont nous plaçons ici un croquis a été découvert dans un tom-
beau de Sunium en Attique et appartient aujourd’hui au Musée Britannique (1). Le
manche est formé par une figure & Aphrodite, vêtue d’un long chiton sur lequel re-
tombe un diploïdion. La déesse, debout, tient une colombe sur la main droite et de la
gauche relève un pan de sa tunique avec le geste adopté plus tard par l’art romain pour
les figures de Spes. De chaque côté de sa tête vole vers elle un des deux génies Himé-
ros et Pothos ou Éros et Antéros. Notre dessin, réduit aux deux cinquièmes, ne peut
donner qu’une idée imparfaite de la finesse d’exécution de ce bronze et de la beauté de
son style, encore fortement empreint d’archaïsme. Il représente du moins la composition,
intéressante au point de vue mythologique, en ce quelle offre un des plus anciens
exemples de l’association des Socigovs? érotiques à Aphrodite; et il permet de juger de
son accent grandiose dans sa simplicité austère et architecturale. Ce miroir est, en effet,
un précieux spécimen du travail du bronze dans l’école attique avant l’époque de Phi-
dias
F. L.
(d) G. Newton, A guide to the bronze room, p. 13.
L éditeur-gérant : A. LÉVY.
Paris. — Typographie Georges Charaerot, rue des Saints-Pères, 19.