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Gazette archéologique: revue des Musées Nationaux — 7.1881-1882

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Rubio de la Serna, Juan: Une nécropole antéromaine de la Catalogne
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Lenormant, François: [Text]
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https://doi.org/10.11588/diglit.25013#0012
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4 —

voit dans les dessins ci-contre, nosIIct III. Les mêmes saillies ornementales
apparaissent également au ventre de deux vases de forme pareille, mais de
plus grande dimension, à l’anse cannelée, en terre rouge lustrée. Le n'IVre-
présente un petit pot à une anse avec des incisions géométriques ; c’est le seul
qui les ait ainsi. Le dessin n° Y est celui d’une petite amphore ou jarre en
terre noire d’un ton parfait, lisse. Le n° VIreproduit un autre vase, à deux
anses cannelées, de forme bizarre, dont le noir n’est pas si franc, mais
tirant sur le rouge. Les nos VII et VIII représentent un ascos et une sorte de
canthare, dont la terre est d’un rouge vif, revêtue d’un vernis noir brillant.
L’ascos a au centre supérieur une plaque percée de cinq trous, et la mixia
est formée d’un masque humain à relief. Il y en a un autre du même style,
à la surface lisse au lieu d’être cannelée, et dont le vernis est bleuâtre.

Parmi les assiettes on en voit déformés et de dimensions très variées, en
argile rouge, brune, grise et noire, d’autres en outre couvertes d’un vernis
noir brillant, ayant dans leur centre concave des cercles concentriques
ponctués et quatre palmettes ou fleurs, des étoiles ou roses. On en remarque

deux qui ont en outre dans leur fond et en relief ce mot NIKIA formant

H—i

Z

une croix. Parmi quelques-uns des vases le mieux fabriqués on voit peut-
être en marque de fabrique ou de poterie deux lignes croisées en X ou
bien // , //., et d’autres.

Veuillez agréer, etc.

Juan RUBIO DE LA SERA A.

Les découvertes signalées ici par M. Rubio de la Serna me paraissent dignes de
toute l’attention des archéologues. Il s’agit manifestement d’une nécropole des Læe-
tani du voisinage de la ville d’Iluroou Eluro (1), laquelle correspondait à la moderne
Mataro (2), nécropole remontant au III' siècle avant 1ère chrétienne, c’est-à-dire au

(1) Pomp. Mel., 11,6; Plin., Hist. nat., III, (2) Marea, Hispania, II, 15, p. 159; Florez,
3, 4; Ptol., H, 6, 19. Espana sagrada, t. XXIX, p. 34.
 
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