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Gazette archéologique: revue des Musées Nationaux — 7.1881-1882

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Lenormant, François: [Text]
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Witte, Jean Joseph Antoine Marie de: Situla étrusque de bronze
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https://doi.org/10.11588/diglit.25013#0014
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d’autres vases, comme les nos Y et YI, appartiennent à une fabrication plus perfec-
tionnée, qui connaît déjà l’emploi du tour, et que l’influence des modèles grecs sur
leurs formes est incontestable. Dans les spécimens que l’on nous fait connaître, les
terres rouges ont une supériorité marquée sur les terres noires.

Fr. LENORMANT.

SITULA ÉTRUSQUE DE BRONZE

(Pl. \ ET 2)

Grâce à l’obligeance du prince Ladislas Czartoryski et à l’intérêt qu’il
porte aux études archéologiques, il nous est permis de publier dans notre
recueil un monument des plus précieux et des plus rares de l’art étrusque,
où l’on retrouve les qualités de cet art et aussi quelques-uns de ses défauts.
Ce monument est une situla de bronze, sans pied et à anse mobile, décorée
de figures en bas-relief : ces figures sont dessinées avec soin et groupées
avec art et intelligence, mais elles sont d’une proportion un peu courte. Nous
en donnons, à la page en regard de celle-ci, la forme réduite à un peu
moins de la moitié de l’original, lequel a, sans l’anse, environ 15 centimè-
tres de hauteur, et, avec l’anse, environ 23 centimètres. Le trou qu’on remar-
que à la partie supérieure de l’anse était destiné à recevoir un anneau au
moyen duquel on pût suspendre la situla, comme on le voit à deux autres
vases de cette espèce.

C’est au talent de M. A. Housselin, qui sait rendre avec une rare entente
les monuments antiques, que nous devons la belle gravure des pl. 1 et 2, où se
trouvent reproduites de la grandeur originale les figures qui décorent le vase.

Ces figures, au nombre de onze, se divisent en deux sujets ou groupes, et
il est facile de reconnaître presque tous les personnages et de leur attri-
buer des noms certains. Les deux compositions se rapportent aux mystères
de Lerne, localité célèbre de l’Argolide, et l’une et l’autre sont empruntées
à l’art et aux traditions helléniques sans aucun mélange, ni avec la religion,
ni avec les idées étrusques.
 
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