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une tunique, une cuirasse modelée sur le corps (yuaXo OupaÇ) et, derrière les épau-
les, une chlamyde retenue sous le cou par une fibule ronde (1). Les jambes sont
protégées par des cnémides (ocreae) qui couvrent le genou, mais ne descendent pas
au-dessous de la cheville.
Le deuxième groupe se compose d’unliomme à demi-armé et d’une femme debout,
qui semble s’entretenir avec lui. Le guerrier a la tunique, la cuirasse, la chlamyde,
les cnémides ; il s’appuie de la main gauche sur une lance et tient la main droite
repliée sur la poitrine. La femme est vêtue d’une tunique talaire. Elle porte un
double collier de perles rondes, a la main droite sur la poitrine, et tient de la
main gauche un objet qu’on ne distingue pas bien, une fleur ou une pomme de
pin.
Les quatre personnages du second couvercle, planche 6, sont: 1° Un guerrier
dans le même costume que les précédents; il s’appuie de la main droite sur son
bouclier posé à terre et delà gauche tient une lance. Devant lui est un Mercure vêtu
delà chlamyde, avec unpétase quilui retombe derrière les épaules et un caducée qu’il
tient de la main gauche. Il forme le centre de la composition avec une femme, une
déesse sans doute,placéedevant lui. Elle est vêtue d’une tunique talaire que recouvre
un grand péplos drapé et porte des sandales, tandis que tous les auti’es personnages
sont pieds nus. Elle a de lourds pendants d’oreille et un collier de perles rondes ;
de la main gauche, elle tient une longue branche d’arbre terminée par un bouquet
de feuilles (unthyrse?). Derrière elle est un guerrier coiffé d’un casque conique ;
de la main il s’appuie sur sa lance ; delà main droite, il semble tenir un rameau
semblable à celui qui vient d’être décrit.
Il serait inutile de chercher à reconnaître les sujets représentés sur ces couver-
cles ; les personnages, à l’exception de Mercure, n’ont aucun attribut qui permette
de leur donner un nom. La même difficulté se présente du reste fréquemment dans
l’étude des graffiti qui ornent les cistes prénestines. Les divinités ne se distinguent
par aucun signe des autres personnages de la scène, et, si leur nom n’était pas écrit
au-dessus de leur tête, il serait impossible de les reconnaître. Aussi bien pour les
vases grecs de la dernière période (2), l’interprétation des sujets est-elle malaisée.
Des scènes qui, à une époque antérieure, avaient une signification religieuse, sont
devenues plus tard des motifsde décoration.
L’imagination de l’artiste prénestin était assez pauvre ; ses personnages ont
presque tous la même attitude ; les tuniques des guerriers sont plissées exactement
(1) Peut-être pourrait-on aussi donner à ce vête-
ment le nom de sagum ou de paludamentum,
bien que dans les bustes et bas-reliefs d’une épo-
que postérieure, sur la colonne Trajane, par exem-
ple, la fibule se trouve toujours sur l’épaule droite.
(2) Cf. un article de M. J. de Witte, Annales
de VInst. arch.,i. XVII, 1845, p. 405 et suiv.
une tunique, une cuirasse modelée sur le corps (yuaXo OupaÇ) et, derrière les épau-
les, une chlamyde retenue sous le cou par une fibule ronde (1). Les jambes sont
protégées par des cnémides (ocreae) qui couvrent le genou, mais ne descendent pas
au-dessous de la cheville.
Le deuxième groupe se compose d’unliomme à demi-armé et d’une femme debout,
qui semble s’entretenir avec lui. Le guerrier a la tunique, la cuirasse, la chlamyde,
les cnémides ; il s’appuie de la main gauche sur une lance et tient la main droite
repliée sur la poitrine. La femme est vêtue d’une tunique talaire. Elle porte un
double collier de perles rondes, a la main droite sur la poitrine, et tient de la
main gauche un objet qu’on ne distingue pas bien, une fleur ou une pomme de
pin.
Les quatre personnages du second couvercle, planche 6, sont: 1° Un guerrier
dans le même costume que les précédents; il s’appuie de la main droite sur son
bouclier posé à terre et delà gauche tient une lance. Devant lui est un Mercure vêtu
delà chlamyde, avec unpétase quilui retombe derrière les épaules et un caducée qu’il
tient de la main gauche. Il forme le centre de la composition avec une femme, une
déesse sans doute,placéedevant lui. Elle est vêtue d’une tunique talaire que recouvre
un grand péplos drapé et porte des sandales, tandis que tous les auti’es personnages
sont pieds nus. Elle a de lourds pendants d’oreille et un collier de perles rondes ;
de la main gauche, elle tient une longue branche d’arbre terminée par un bouquet
de feuilles (unthyrse?). Derrière elle est un guerrier coiffé d’un casque conique ;
de la main il s’appuie sur sa lance ; delà main droite, il semble tenir un rameau
semblable à celui qui vient d’être décrit.
Il serait inutile de chercher à reconnaître les sujets représentés sur ces couver-
cles ; les personnages, à l’exception de Mercure, n’ont aucun attribut qui permette
de leur donner un nom. La même difficulté se présente du reste fréquemment dans
l’étude des graffiti qui ornent les cistes prénestines. Les divinités ne se distinguent
par aucun signe des autres personnages de la scène, et, si leur nom n’était pas écrit
au-dessus de leur tête, il serait impossible de les reconnaître. Aussi bien pour les
vases grecs de la dernière période (2), l’interprétation des sujets est-elle malaisée.
Des scènes qui, à une époque antérieure, avaient une signification religieuse, sont
devenues plus tard des motifsde décoration.
L’imagination de l’artiste prénestin était assez pauvre ; ses personnages ont
presque tous la même attitude ; les tuniques des guerriers sont plissées exactement
(1) Peut-être pourrait-on aussi donner à ce vête-
ment le nom de sagum ou de paludamentum,
bien que dans les bustes et bas-reliefs d’une épo-
que postérieure, sur la colonne Trajane, par exem-
ple, la fibule se trouve toujours sur l’épaule droite.
(2) Cf. un article de M. J. de Witte, Annales
de VInst. arch.,i. XVII, 1845, p. 405 et suiv.