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Gazette de Cologne — 1785

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Fevrier (X - XVII)
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https://doi.org/10.11588/diglit.47669#0091
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II ne doit posnt esp^rer cue les pora
«des Pays-Bas lui permettent jamais dede-
■^enir Puissance maritime ”. D’apr^s ce rai-
sörinenienc dönt on a fait ub principe in-
dubitable, & qui le seroit peu:-£cre si Sa
jMajestä avoit les vues d’ambition que ses
eririemis lui pr^tent, quelques faiseurs de
Conjcdtures ne savoienc plus que penser
de l’irrtporcance qu’il mettoit ä l’ouvertu-
te de i'Eßäut. Mass maintenant on com-
sntnce ä vuir clair. u L’Empereur behän-
ge les Pays-Bas-Ausrichtens contra la Bn-
viere, 6c i’Ele&eur prendra le ticredeRoi
sFAußraße.
“ Mais Cömme jofeph II sentoit bien
que les autres Puisiauces pourroient s’op-
po»er ä cet echange', il a cherch£ quel-
que pretexte pour faire pasier des troupes
dans les Pays-Bas sans exciter de soupyons.-
14 Le projet auroic ete evente par le Duc
des Drux Ponts, qui auroi: iacrifiö l’es-
poir d’une couronne pour donner avisde'
ce trait6 aux Cours de Ferßiilles 6c de Ber-
lin. Delä tous les tnouvunsnS de guerre^
deiä des arm^es en mar* he vers la Silißt
& la Baviere^ vers la Flandre 6c Vers l’/l/-
Jace. Des couriers depeches par le Roi
de Pruß'e ä l’lmperatrice de Russie, par
Louis XI71 au G and Ture, que eene r&-
Volucion menaceroit formellemeht, äinsi
que touc le Corps Gertnanique , delä le
courage de la nation BataUe^ qui voic
bien que l'orage qui s’apr^te ira creyer
loin de Ion terntoire”.
Pour ajouter foi ä ces bruits, il ne s’ä-
gir®it plus que de demontrer que les pa-
piers doivent £cre regard^s cohi-
n.ie articles de fox quand ii s’agic de leurs
adversaires.
11 en est qui disent qu’il faür reUguer
ce bruit au nombre des rlves politiquts
de quelque sp^culäteur dssceüvr^ , ou su-
poser qu’il n’a (scü rdpandu que pour ca
eher du masqutr d’autrts desTeins que nous
ignorons c, que le tems nous devoilera.
De la HaYe , le ter Fevrier.
Les murmurti recotnmencent t-ncore par-
rm certaiues classes polidques de ce pays,
sür la lenteur que mit la Cour de France
dans la d^terminacion du parti qu’tlle veut
prendre envers la R^publique. Ces mur-
mures Paccroissent en raiion de l’unbar-
xas r^cl & de 1’irrelolutien ou ce iiience du

Cablnet de T^erfailles jette les MembreS
de la haute Adminillrallion ; mais ces mur-
mures sont bien loin d’ötre partages par
le parti patriotique & en gdrJral parceux
qui onc en main le timon des affasres. Au
contraire rien ne peut etre ajeure ä leur
confiance en l’affefticn de Louis XPß quoi-
qu’ils ne se dillimulenr point que l’öcar
foible de !a R^publique pourra bien la for-
cer de se soumectre ä quelques sacrihces«
Les troubles (Hev^S dans quelques villa--
ges des environs sont en parüe apaiGSs ;
cependant ä IKaßenaer , b Rlyiiburg., ä Ley«
derdorp , ä s'Graveßnde & ßLsaltwyck , leg
paysasts sont encore en Fermentation , <5c
les drapeaux Oranger ssottent sür les clo-
chers. Ce n’est que peu i peu , & avec
peine qu'on parvUnc i les contenir dans
l’ordre«
t>« la Haye , le 2 Fevrier,
S. A. S. a paru Lundi dans les Etats de
Hotlande ce qui ne lui etoit pas arriv£ de-
puis ia fameufe journ^e du 6 D^cembre
1782. On dit que, dans cetre conjonftu-
re, Son Altesse a fait une propolirion,
pour äteandre les soutevemens que sont
dans la Campagne, contre les ordres de
l’aütoristi louveraine, quelques paysanss
en se parant du nom &. des coisleurs d’O-
ränge. En atiendant, on aprend que le
Conieil- Comite de Heilande, a pris des
mesures 11 essicaces, pour ramener les es-
prits ä la rassort , que l’on ne doute pas
que ces mouvemens n’aient un effe: tout
contraire ii celui qu’on s'etoit proposC En
effer, l’on aprend que dans la plupart des
bourgs &. des Vsilages, les habicans , aa
lieu de tirer au sort pour le troiheme
homme, veulent tou-« &tre inserits dans
l’arrnenienn C'ell ce qui eil arme ä Flnar-
dingue & ä Ovflhuißn.
Le Conseii d’E.at avoit r<5pcndu ä la
letrre, ou les Etats de Grsningue se plaig-
noient d’^tic äbandonnss gar les autres
Confed^ris, 6c ridamoient differentes
muritions de guerre qu’ils avöient prg-
t#e$. Ctux ne Groningue viennent dc fai-
re une autre röponle au C< nseil d Erat.
Apre? avoir ^rabli la verite de leurs p,e-
tentsons ä l’egärd d-s mat^riaux mtnrion-
ncs; ap’ es avon montrd combn * on avoit
ntg’g-^ la deftnit de leu; Provwce, ils
fiuißeiK par refuRr les secours pauids
 
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