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(cs de ’eur diguirS, & de la considifi-atiOH
dont e'lles jouilsent parmi les Puilsances de
l'Europe, pour condure un Traitd qui por«
teroit la plus legere atteinte Al'un oh 1’aU“
tre de ces beanx titrej.
De Luxemboupjs, le y Janvier.
Le r.egiment de Lutterman estentrd dang
notre vilje sür trois colqnnes , de quarre
compagnies chacune, en trois jours diff6~
rens, les 2 7> 2.8 &.a$. Lessoldaxs ne parois«
sern point fatigues d’une si longue route ;
touc ont fort bonne rnine & äcomposent
un corp.s de la plus belle apgrence, Cere-
giment a ordre de relter ici en garnison.
Le corps Franc de Mr le Baron de Stein
eß arrivä ici le 27.
On n’y campte que 750 hommes; mais
il duit $tr.e pors^ d 1200. C’eß dans notre
ville qu’il fera Fes exercices, «feon artend
irjeessarnment le reite des recry.es qui doi-
V.ent le .compl etter.
On adure qu’une diyision du rdgimenß
de7b/M#e, drago.ns., eß dej.adans eetre Pro-
yince ; ceia n’est pas probable , puisqu’ii
n’est passä A Franc fort que vers le 25.
D’Anvers , le 2 Fcvritr.
C.e n’est point le Ptir.ce Sapieha , mais
le Prince d'Aißalt-Zerbß, frere d.e l’Im^
p.dratrice de Fontes les Pussies, arrivä il y
2 quelque tems Ä Bruxelles a la t£ce du r.6-
girnent de Bender, qui eß venu le 2.9 du
mois dernier en cette yi.lle, Apres avei?
vn les cutters & briq xmp6riaux qui
mouillent dans notre port, ainsi qpe lc$
p.ostes avancis de nos troupes Für la riy.e
oposte de l’E/Mws, S. A. S. eß retournee A
Bruxelles.
jjne lettre particuliere de Vienne po.rte8
que g r^giniens, dont 5 d’infanterie, deux
de cav.ale.rie & un de c.arabiniers ont en-
core re$u ord.re de se mettre en manche
p$ur les Pqys-Bas.
De Bruxelles , le ier Feyrier,
Le Comte d’Arberg vient de saire une pro-
motion dans unc division de so.n reginient.
Cette nouvelle aygmente le xjombre des
raisons pour la guerre. Du teile tour est
ici fort tran.quxlle.

^u*on vculoit letir Vorder; & comtne,
disent-ils, V.N.P. nous ont fait ajj'es con-
cevoir que nous n'avpns a attendre aueuye as-
sißance dans cette Province coitfre les invaßont
ennemies i nous notisions d V. N. P. que nous
ne ser ans plus d'sutre inßance , pour obtenir
ce qui naus eß abfolument necejpsire pour no~
tre defenfe, ?;i peur la reßjtution de ce que
nous yotis avons prete de banne ßoi. Faisant
entendre Ala fiu? que con.sorniem.enc ä la
j-^solutjpp dont ils ont dpnn6 connoilTan-
<ce, üs smplo.yeront eu.x-m^mes pour ces
objet le sonting-ent qu’jls dpiyent ä la G^~
^äralitö.
Le bruit qui court dk qui s’aercidite du
e.rait^ sait o.u projett^ entre l’Erppereur &
i'Elesteyr de Rapiere ne s’est point encore
eonJiriTie, C’eft Mr le Baron de Bcgde,
]E.nvoyd de la Ripublique ä la Cour de
Berlin qui a fait parvenir aux Etats Getie-
raux l;a premje.re .nouvelle de cet arr.ange-
nientJ Au reste il n’y a encore rien de
Houyeau Furie? n^gociations relatiyement
li 1’afFa.ire entre l’Empereur & leg Etats-
Generanx. On ne sair ni oy. ni quand e_l-
les serqnr r^entam^es. Les pr6pasa.tifs.mi-
Htaires Femblen.t aujourd’huj > da coce de
j’Empereur, ne se faire que pour la for-
sne, Tout annonce ou d’autres projets ou
jfa proximic^ d’un arr.angement apaisah
De LjEiD.si, le 4 Feyrier.
Les 4 matelors trouyäs dans U nujt du
34 au 25 pr£s de LHIo & sonduits ä An-
ders, apartiennent A une chaloupe de guer-
g-e HoUqudoj/'g, qui mou.ille pres deSaef-
gingeit: envoi^s pour chercher de l’eau
doucejils ayoient.äti surpris par ün brouil-
Bp.rd & Forces de s’arrSteto
D’Utrecut, le 4 Fevrier.
’ No« lettres de France contienne.nt six
arUcles d’un traitd de paix , que l'on nous
assure aypjir ,6t6 sign6 A Ferfailles, Je 21
du mois dernier, entre i’Empereur & no-
tre k^publique. Nous ne croions pas uij
gnot de cette grand.e nouvelle 5 parceque
de ces six artjcles ? il y en a quarre qui Font,
©n ne pent plus, humiliads po.ur les Sept
^roylnces-Units , trop sages & troP jalou-
"ß Le public est ayerti, qu’on peuc avoir ch^s Mde Äntojut, demeurant devant la
garde de ,<£?. Paul A Cologne , l’Ejstnce de vie, composee par Mr Kiefaip d’Augsbourg, Doc-
seur en m6decine &. Conleiller de S. A. S. E. dsßavierel cette EJsenct, dont la vertu est
g^neralement reconnue, se vtnd ches la Dame susdite en Bacons entsers eSc demis. Outre
|e privile-ge de 5. M. I. R., qui c.onstate que l’Eßence en queßion eß v^ritable & non sal-
jSJtecj oti y |oin.Bdes inßru^ions pourceux qui ignorsroient la.maniere de s’en servir»
 
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