Gazette de Cologne (1785)

COLOGNE

AEEC PRIFILEGE

DE SA MAJESTE IMPERIALE
Du JEU,DI, 3 NOFEMB.RE i d 8 5-

;De LöndreS, le 2.3 Obiobre.


es mecontentemens,
qui subsistent depuis
: quelques anne'es en
: Eco (Je, ont porte en-
sin le peuple d'Aber-
: Feen ä des violences
ouvertes , que ni le
bras se'culier , ni le
militaire n ’ ont pü
reprimer. Tout y e-
■ toit dans le plus grand desordre , au de»
part de l’expres.
De Parts, le 29 OBöbre.
Mr le Prince de Conde est malade. 'S. A.

S. ne veut voir personne. Mr le Duc de
Bourbon a fait une tres violente chute ; C-
tant ä la chasse dans la foret de Chantilly.
Le manage de Md-C Necker aura lieu, le
8 du mois procbain. Sa dot eil d’un mil-
lion, accompagne d’un superbe trousseau.
Mr le Duc Ä'Orfet, Ämbassadeur ö'Angle-
terre , absent depuis quelque tems par con-
ge, est attendu ici ce soir. On asturequ’il
eft charge' de nouvelles instrustions' relati-
ves au Traite' de commerce ä conclure entre
les deux Nations.

Les officiers du re'giment ö.'Armagnac re-
fösent atstuellement de recevoir parmi' eux
Mr Dumefnil-Durand , quoique propre ne-
veu de leur Colonel Commandant Mr le
Marquis de Livaroß- On attribue ce refus
a l’e'crit signe' par Mr Dumeßnil , dans le-

.quel il de'clare que c’est par maLentend« ,
qu’il avoit soutenu que Mr de Barras lui
, restoit’devoir 25 louis.
> On a apris par des lettres de Londres, que
le Sr de la Merbe, aiant ete' averti qu’ona-
voit promis une re'compense de 50 mille li-
vres ä celui qui parviendroit ä l’arreter & a
le livrer a la France , a pris le parti de se
re'fugier en Irlande, ne se croiant plus en
-silrete' ä Londres.
De Vienne, de 26 Oclobre.
S. Ä. R. E. Mgr l’Archiduc Maximilien „
arrive' dans cette ville le 5 de ce mois , en est
ireparti avant-hier, pour se rendre ä Mer-
gentheim & de Ja ä Munfier.
.11 se consirme que la Porte a enfin don-
ne-une declaration positive sür la mahiere
dont pourroit s’efieduer la de'marcation des
srontieres, .exige'e par la Cour Imperiale.
En voici les articles tels qu’ils nous sont
parvenus de bonne part: 1) Ce serale fleu-
•ve Olla, au lieu de celui öl Alma , que la
Cour de Vienne avoit propose' , qui , des
frontieres de la Tranfilvanie jusqu’au Danu-
be, servira de limite contre la Fa(aclie-Qt-
tomanne , ä condition , que la Cour I. R.
laisse sa Dalmatie in fiatu quo. 2) Äfin au’a
l’avenir il puisse etre mis un srein ä töute
espece de brigandage , la Porte consent ä
mettre notre Cour en possestion de tonte la
partie de la Crocttie au de lä de l'Unna , ä
commencer de son embouchure jusqu’ä l’en-
droit, apelie' Novi. 3) mais la Porte gar-
dera la forteresse teWibacz. 4) Commela