gjtterre idlt decid^e peür la neutral]^ ä ce
sujet, cependant l’ouverture de l’Eßautne
sauroit, disent ncs polidcues, lui sitre
indifferente. Le retablissement du com-
merce d’Anvers pourroit £tre preiudiciable
ä celui de LoudreSy qui ne s’est accru qu’-
äpres l’extinftion de celui d’Anvers dec.
Une malke arrivie hier de Neu?- Kor.4,
en 3i jours de trajet, en a aporte beau-
coup de lettres du continerit Americaitiy
d’oii l’on aprend qu’il y a de grandes dis-
sentsons dans plutieurs des Provinces, par-
ticulierement dans la Caroline t non - feu-
leinene sür la sorme de Gouvernement,
mais aussi ä saufe des disputes avec les
nations sauvages, & la contestation se-
rieuse euere les Americains c< les Espagnols
sür la navigation du Mißiffipi -} les premiers
soutenant que par le Trani de paix avec
la Brandt Bretagne les nouveaux Etats sont
libres de naviger le long d-e ge sseuve j dc
les Espagnols deslarant que leur nation pof-
sede cecte navigation a l’exckifion des au-
tres nations. Les memts avis ajoutent
que les refiristions mises par la.Qrande-Bre-
tagne au sommeree des Americains aveg les
isies Britanniques aux Indes- Occidentales^au-
soient toujours da misonrentefnent de
pari de d’autre.
bp Hier, la Cour expedia un Courier ä Du-
blin , tl’on l’on wunde que Mr Foflcr^ Se-
cretaire d'Erat, avoit noeißä aux Commu-
nes que le ler Fevrier il leur pr4seateroit
le lifteme d’un arr'angement cksinidf de
sommercs en’tre la Grande-,Bretagne & l’Ir-
laude,dont le plan-general £coit arr^tö en-
tre les Gouvernemens des deux paysj Le
Congr^s des Delegues continuo.it sa sdan-
se: ses d^ljb^ratiors roulem sür un plan
de reforme parkmentaire, Les D£legu4s
de la Province de Gavan se sont ddtaches
de cette assembl^e.
Mr de Simolm y Minißre Plänipotentiai-
re de R.ußiey part incessamment paur se
yendre, en la m£me qualite a la Cour de
Verfalles-, Sc fern remplacd dans peu ici
par le Comte de FPoronzojß
Banque J17 ; Indes 135; Sud — j An»
nüi^s
De Bkälin, le 2p ßanvier.
On remärque , avec quelque Aronne-
ment, quedepuis son retour l’Ambassadeur
n’ajc toi?
rence avec nos Minißses. Des rfsöuveftTeilä
occalionnes le 13 par I’arrivee d’un Courier
de Dcux-Ponts, onc augmenti cette furpri-
se ; om ne sair cneore rien de positif sus
le contenu de ses dep£ches. I! 3 it6 r^cx-
pedie peu apres.. Des couriers sont partis
pour Brwifwic , Fettrsbourg , & d’autres
öndroits.
II se ripand de hoiiVeaux bruits sür U
destination suture de la ville de Danzic^
De la Hayx , le Fevrier^
Le feu cacM, qui annonce de nouveaux
malheurs, jette de tems en tems des ssarrt-
mes assis vives. On aprend ds Meerkerk
que ie 27 Janvter , les paysans des villa-
ges d’alenrour se sont donn£ rend^s-vous
ä Alblaßerwaard , pour aller de concerK
arborer le drapeau aux armes d'Orange
sür plusieui’S clochers du plat pays. Le
Drcssard de Viane a du sa saire donner
main forte pour oter celui qui se trouvoic
sür la tour del’endroit; depuis le 28. un
detachement confidesable d'habitans bien»
intentionnes eß sous les armes pour en ixri-
poser aux mutins ; cependant le meme
drapeau se voicit encore sür le ctosher de
Nuordelcos : &. il etoit queüion degrands
mouvemens parmi les meconceiis des vib
lages voisins»
II eft arrivd ä Gorincbtm ün d£tache-
ment de cavalerie : troie des principauiS
brouillons deHeornaar viennent d’^cre arrtC
tös; il elf mSme parti pour ce dernier en-
dreit, sous bonne escorte, une commis-
sion chargee de prendre fes infbrmaiions
n^cessaires sür les lieax. On die que plu-
fieurs regimens on’t ordre de paffer dans
la Province, On fe saifit de tous ceux qua
sommettent la moindre violence. Le 1er
de ce mois, on a amen£ ici 6 paysans ga->
rottes, Le 31, un dirachemenc de cavale-
rie a erd enveiö de Rotterdam ä Bentbui-
zen pour y ricabiir la tranquillite ainsi
qu’aux environs. Le Bailli de Moerkai)el9
tres maltrait^ par les paysans 5 en a saig
fes plaintes ä Leurs Hautes Puisiances.
Malgr6 ia Fermentation des esprits, neu«
ne sommes pesnt en g^n^ral außi ^loign^s
de la paix qu’ön le ddbite, sans doute pour
aliiner de nous les autres Puissances. Oq
dit mgme que les Etats-G^raux se sc-
roient r^solus d’envoier ä Vienne les deux
que tosmä« l’ßpjgmuh nos
sujet, cependant l’ouverture de l’Eßautne
sauroit, disent ncs polidcues, lui sitre
indifferente. Le retablissement du com-
merce d’Anvers pourroit £tre preiudiciable
ä celui de LoudreSy qui ne s’est accru qu’-
äpres l’extinftion de celui d’Anvers dec.
Une malke arrivie hier de Neu?- Kor.4,
en 3i jours de trajet, en a aporte beau-
coup de lettres du continerit Americaitiy
d’oii l’on aprend qu’il y a de grandes dis-
sentsons dans plutieurs des Provinces, par-
ticulierement dans la Caroline t non - feu-
leinene sür la sorme de Gouvernement,
mais aussi ä saufe des disputes avec les
nations sauvages, & la contestation se-
rieuse euere les Americains c< les Espagnols
sür la navigation du Mißiffipi -} les premiers
soutenant que par le Trani de paix avec
la Brandt Bretagne les nouveaux Etats sont
libres de naviger le long d-e ge sseuve j dc
les Espagnols deslarant que leur nation pof-
sede cecte navigation a l’exckifion des au-
tres nations. Les memts avis ajoutent
que les refiristions mises par la.Qrande-Bre-
tagne au sommeree des Americains aveg les
isies Britanniques aux Indes- Occidentales^au-
soient toujours da misonrentefnent de
pari de d’autre.
bp Hier, la Cour expedia un Courier ä Du-
blin , tl’on l’on wunde que Mr Foflcr^ Se-
cretaire d'Erat, avoit noeißä aux Commu-
nes que le ler Fevrier il leur pr4seateroit
le lifteme d’un arr'angement cksinidf de
sommercs en’tre la Grande-,Bretagne & l’Ir-
laude,dont le plan-general £coit arr^tö en-
tre les Gouvernemens des deux paysj Le
Congr^s des Delegues continuo.it sa sdan-
se: ses d^ljb^ratiors roulem sür un plan
de reforme parkmentaire, Les D£legu4s
de la Province de Gavan se sont ddtaches
de cette assembl^e.
Mr de Simolm y Minißre Plänipotentiai-
re de R.ußiey part incessamment paur se
yendre, en la m£me qualite a la Cour de
Verfalles-, Sc fern remplacd dans peu ici
par le Comte de FPoronzojß
Banque J17 ; Indes 135; Sud — j An»
nüi^s
De Bkälin, le 2p ßanvier.
On remärque , avec quelque Aronne-
ment, quedepuis son retour l’Ambassadeur
n’ajc toi?
rence avec nos Minißses. Des rfsöuveftTeilä
occalionnes le 13 par I’arrivee d’un Courier
de Dcux-Ponts, onc augmenti cette furpri-
se ; om ne sair cneore rien de positif sus
le contenu de ses dep£ches. I! 3 it6 r^cx-
pedie peu apres.. Des couriers sont partis
pour Brwifwic , Fettrsbourg , & d’autres
öndroits.
II se ripand de hoiiVeaux bruits sür U
destination suture de la ville de Danzic^
De la Hayx , le Fevrier^
Le feu cacM, qui annonce de nouveaux
malheurs, jette de tems en tems des ssarrt-
mes assis vives. On aprend ds Meerkerk
que ie 27 Janvter , les paysans des villa-
ges d’alenrour se sont donn£ rend^s-vous
ä Alblaßerwaard , pour aller de concerK
arborer le drapeau aux armes d'Orange
sür plusieui’S clochers du plat pays. Le
Drcssard de Viane a du sa saire donner
main forte pour oter celui qui se trouvoic
sür la tour del’endroit; depuis le 28. un
detachement confidesable d'habitans bien»
intentionnes eß sous les armes pour en ixri-
poser aux mutins ; cependant le meme
drapeau se voicit encore sür le ctosher de
Nuordelcos : &. il etoit queüion degrands
mouvemens parmi les meconceiis des vib
lages voisins»
II eft arrivd ä Gorincbtm ün d£tache-
ment de cavalerie : troie des principauiS
brouillons deHeornaar viennent d’^cre arrtC
tös; il elf mSme parti pour ce dernier en-
dreit, sous bonne escorte, une commis-
sion chargee de prendre fes infbrmaiions
n^cessaires sür les lieax. On die que plu-
fieurs regimens on’t ordre de paffer dans
la Province, On fe saifit de tous ceux qua
sommettent la moindre violence. Le 1er
de ce mois, on a amen£ ici 6 paysans ga->
rottes, Le 31, un dirachemenc de cavale-
rie a erd enveiö de Rotterdam ä Bentbui-
zen pour y ricabiir la tranquillite ainsi
qu’aux environs. Le Bailli de Moerkai)el9
tres maltrait^ par les paysans 5 en a saig
fes plaintes ä Leurs Hautes Puisiances.
Malgr6 ia Fermentation des esprits, neu«
ne sommes pesnt en g^n^ral außi ^loign^s
de la paix qu’ön le ddbite, sans doute pour
aliiner de nous les autres Puissances. Oq
dit mgme que les Etats-G^raux se sc-
roient r^solus d’envoier ä Vienne les deux
que tosmä« l’ßpjgmuh nos