DOI issue:
Fevrier (X - XVII)
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leurs droits Air Maesbriclß eomtn« trop
valables, pour qu’ils puissent jamais si-
ere infirmsis, <& ejue par consfiquent L.
H. P. ne renonceront jamajs ä cette villg
par une cession prsialable.
Les Seigneurs Etats de Hollands &. de
JVefi-Frife ontdepuis peu chargfi leurs Dsi-
putsis & la Gfinfiralitsi ■: ” d'inii&er de la ma-
tt niere la plus forte , äce que la propo-
Vt siition d’enaploier un certain nombre
d’hommes choisis , tirfis des regimenc
d’mfanterie & de cavalerie, pour la pro-
testicn des Provinces de terre, soäc es-
8, fe&usie Fans aucun rctard , v& qu’ä ce
8, dfifaut, k Hollands seroit oblsgie de met-
tre sür le conapte de la Ginfiralitsi cette
nsigligence de pourvoir £ la suretsi des
•9, Provinces de terre”. Voila entr’autres,
San« preuve non siquivoquc de la saussetfi
des affertions odieuses, que la Holland! ns
veiile qu’i sa propre dsisense, sans se (ba-
sier dec intfirets des autres Conssidsirsis.
De Malimjs , Ze 13 Ffarier.
Nous attendons demain ou apres le train
tä’artillerie. Le rsigiment de PmQquires-
sorte jusqu’d Lo«yaz«, doit reßer en gar-
joison dans cette ville, tandis que celuida
Tillier se xendaMowr, & celui de Teatßk-
weißer a Namur. Je voas enverrai les dsi-
jtails de cette Artillerie aussitot qu’ellc lera
arrivee»
D’Anveb.6 , le 24 Ffarier.
Le 21, un olHcier Hollandois, quon croit
Major, eß venu remettre quelques lettres
au Prince de Ligne* Kommandant .Gfinsi-
£.al de cette ville. On prsifume qu’elles Font
relatives aux inondations, donton tä;he
d’arrsiter les progr.es sür le territojre de
Sa Majestfi Impfiriale.
Le Pnnce & Anhalt-Zerbsiy arrivsi ici le
insime soir de Bruxelles s’eß falt condui«
gre le lendemain aux Cutters & briq dont
mos avons parisi. Y ayant p.aßsi la nuics
S. A. 5. eß revenue i©i ie- 23, suivie de«
snsimes bäumens, qui von: siere pourvus
ßidTammem de munitioös de guexre.
De Ljege , le 2j Ffarür.
II eß paße le 2 3 par ici 2 ä 300 recrues
pour les Hollandais. iis se sone arretsies en
ja-siant ä l’horel de M. van der Hoos^ Mi-
Xiißre de L. H. P. er. cette rfißdence, & ont
continofi eosuite leur route pour Maefiricht*
Nous 2*>non« crainn ily a q.uelquas jourr.
que le passage neleurfut interceptr; mais
nous savong que le eordos des troupeg.4zi-
tridjienuef , disperses ä Fongrts , ‘Vife &
autr.es esdroits des environs 5 n’y exille
plus. 11 n’etoit deßinsi qui empficher la
garsiCon de Maeßricbc de tenter quelque
encreprise contra les troupes ä l’artdlerie,
qui a pafö dernierenient j ii devenoit j»ar
conlequenc 1 uperßu , rriaintenant que ces
troupes <St cette amllerie Font arriyes dans
les Pays-Bac.
C’eß aujourdliui le grand jour de la
rdveiarion des secrets i Bruxelles ß ce qu’oii
a die des lettres circulaires envoi^es ä tous
les Seigneurs eomposanc les Etats de Flau*
dres 6c de Brabant eß v^ritable. On conti-»
nue en attendam d’alTurer, qu’elles ne soiH
nullement relatives a la guerre.
Apropos de cette guerre, vingt iettree
de Paris 6c d’autres endroits, distribusies ici
le 23 , GiK annonce la paix saite pour U
miile 3c unienie fois , cependaist Mr de
Matha & ses Orders cominuent dans cet-
te ville ia lev^e de la legion. Leurzeleeß
infatigable; raalkeureusecnent le suc^fis n’y
r^pond pas, & l’on ccmmence ä croire s
qu’ii aura de la peine ä compietter sou
nionde.
De Masstikh-t, le 22 Fevrier,
Nos ennemis se plaisent ä faire dWer-
ter notre garnison ccmrae s’üs oublioiene
que notre resi.stance doit contribuer ä leur
gloire. Le fait eß que depuis un moi«
une quarantaine d’hommes du regimene
de Naßau PFeilbourg ont quitesi le.urs dra-
peaux, mais en revanche il nous eß ve-
nu plus de 50 <& nous pouvons
assilier que la balance eß en notre faveur.
Si les troupes impsiriales commencent par
le liege de notre ville, elles n’en trouye^.
rpnt point lesouvrages degarnis.j ncs rem?
parts sont häriff’sis de panons &c.
D’Aix-.la- Chapelli , le 22 Fevriert
Parmi uaie inßnite de personnes que
la curiofitsi de voir partir les t-rou-
pes Axtricbiennesavoit actir^ sür la
place de l’hotel deville, on adißingusiS.
A.5. Msgr le Duc de Br<unft»ic^ qui, mal-
grsi la neige qui tombeit , s’y eß trouvi
dsis les 6 neures du marin, <fc a reߣ ex-
posfi aux injures de i’air pendant plus de
deux heute®, qu’elles ont emploisies ädsi-
filer , eile a msime para ä plufieurs per-
sbnnes les passer en reyue.
valables, pour qu’ils puissent jamais si-
ere infirmsis, <& ejue par consfiquent L.
H. P. ne renonceront jamajs ä cette villg
par une cession prsialable.
Les Seigneurs Etats de Hollands &. de
JVefi-Frife ontdepuis peu chargfi leurs Dsi-
putsis & la Gfinfiralitsi ■: ” d'inii&er de la ma-
tt niere la plus forte , äce que la propo-
Vt siition d’enaploier un certain nombre
d’hommes choisis , tirfis des regimenc
d’mfanterie & de cavalerie, pour la pro-
testicn des Provinces de terre, soäc es-
8, fe&usie Fans aucun rctard , v& qu’ä ce
8, dfifaut, k Hollands seroit oblsgie de met-
tre sür le conapte de la Ginfiralitsi cette
nsigligence de pourvoir £ la suretsi des
•9, Provinces de terre”. Voila entr’autres,
San« preuve non siquivoquc de la saussetfi
des affertions odieuses, que la Holland! ns
veiile qu’i sa propre dsisense, sans se (ba-
sier dec intfirets des autres Conssidsirsis.
De Malimjs , Ze 13 Ffarier.
Nous attendons demain ou apres le train
tä’artillerie. Le rsigiment de PmQquires-
sorte jusqu’d Lo«yaz«, doit reßer en gar-
joison dans cette ville, tandis que celuida
Tillier se xendaMowr, & celui de Teatßk-
weißer a Namur. Je voas enverrai les dsi-
jtails de cette Artillerie aussitot qu’ellc lera
arrivee»
D’Anveb.6 , le 24 Ffarier.
Le 21, un olHcier Hollandois, quon croit
Major, eß venu remettre quelques lettres
au Prince de Ligne* Kommandant .Gfinsi-
£.al de cette ville. On prsifume qu’elles Font
relatives aux inondations, donton tä;he
d’arrsiter les progr.es sür le territojre de
Sa Majestfi Impfiriale.
Le Pnnce & Anhalt-Zerbsiy arrivsi ici le
insime soir de Bruxelles s’eß falt condui«
gre le lendemain aux Cutters & briq dont
mos avons parisi. Y ayant p.aßsi la nuics
S. A. 5. eß revenue i©i ie- 23, suivie de«
snsimes bäumens, qui von: siere pourvus
ßidTammem de munitioös de guexre.
De Ljege , le 2j Ffarür.
II eß paße le 2 3 par ici 2 ä 300 recrues
pour les Hollandais. iis se sone arretsies en
ja-siant ä l’horel de M. van der Hoos^ Mi-
Xiißre de L. H. P. er. cette rfißdence, & ont
continofi eosuite leur route pour Maefiricht*
Nous 2*>non« crainn ily a q.uelquas jourr.
que le passage neleurfut interceptr; mais
nous savong que le eordos des troupeg.4zi-
tridjienuef , disperses ä Fongrts , ‘Vife &
autr.es esdroits des environs 5 n’y exille
plus. 11 n’etoit deßinsi qui empficher la
garsiCon de Maeßricbc de tenter quelque
encreprise contra les troupes ä l’artdlerie,
qui a pafö dernierenient j ii devenoit j»ar
conlequenc 1 uperßu , rriaintenant que ces
troupes <St cette amllerie Font arriyes dans
les Pays-Bac.
C’eß aujourdliui le grand jour de la
rdveiarion des secrets i Bruxelles ß ce qu’oii
a die des lettres circulaires envoi^es ä tous
les Seigneurs eomposanc les Etats de Flau*
dres 6c de Brabant eß v^ritable. On conti-»
nue en attendam d’alTurer, qu’elles ne soiH
nullement relatives a la guerre.
Apropos de cette guerre, vingt iettree
de Paris 6c d’autres endroits, distribusies ici
le 23 , GiK annonce la paix saite pour U
miile 3c unienie fois , cependaist Mr de
Matha & ses Orders cominuent dans cet-
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infatigable; raalkeureusecnent le suc^fis n’y
r^pond pas, & l’on ccmmence ä croire s
qu’ii aura de la peine ä compietter sou
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De Masstikh-t, le 22 Fevrier,
Nos ennemis se plaisent ä faire dWer-
ter notre garnison ccmrae s’üs oublioiene
que notre resi.stance doit contribuer ä leur
gloire. Le fait eß que depuis un moi«
une quarantaine d’hommes du regimene
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nu plus de 50 <& nous pouvons
assilier que la balance eß en notre faveur.
Si les troupes impsiriales commencent par
le liege de notre ville, elles n’en trouye^.
rpnt point lesouvrages degarnis.j ncs rem?
parts sont häriff’sis de panons &c.
D’Aix-.la- Chapelli , le 22 Fevriert
Parmi uaie inßnite de personnes que
la curiofitsi de voir partir les t-rou-
pes Axtricbiennesavoit actir^ sür la
place de l’hotel deville, on adißingusiS.
A.5. Msgr le Duc de Br<unft»ic^ qui, mal-
grsi la neige qui tombeit , s’y eß trouvi
dsis les 6 neures du marin, <fc a reߣ ex-
posfi aux injures de i’air pendant plus de
deux heute®, qu’elles ont emploisies ädsi-
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sbnnes les passer en reyue.