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Portugal asm de saire lerer Certe difense; Off a^ute que les Cours de Madrid St dds
Idsboune erst re^u des avis-d4sagreables de V Amerdqitt-Mcridiona.lt oä les n-a-sifß rrAd la-
tent le projtc de le soustraire ä la dominatiön de ces deux Puisiances dans coütes ley
Provinces de cetre partie du nouveau mcnde. Le sucses des Anglo-Atäricain: pent leuss
5voir suggerÄ l’id£e de s’^manciper ä ce point , mass de puissans renforts- en pMvicxv*
dront l’ex^cution,
Par un releve q.u’ont remis aux Commissaires de l'Ä-miraur^ les Intendäns de Ia:
marine, dans leg disferentes-parties du Rciaume, il paroit qu’il yaa Plymouth
Vaisseaax de ligns,. deux de 50 canons, n frägatcs Sc 4 chaloupes. A P&rtsmoutb 46
■vaisTeaux ds ligne, un de yo,. 23 fregates dc 8 chaloupss. A Sbsernefc un vaiffeau de
ligne, deux de 50, tofregates öc neuf chaloupes. A Chatham 24 vaisseaux de !ignes>
7 de 5.0, 18 Legates ßt 4 chaloupes. &-Woolwich & Deptsord trois vaisfeaux de iigneä,
37 fr^gaces & 17 chaloupes. Cetts liste compreud tous les vaisfeaux- en radoub, mais-
nwn pas ceux quisont en ronßrustion nouvelle»
Däs que les affaires d'Irlands seront ajustees en Parlentent , ou par des CommtL-
saires,. & que les Co-mmunes auront d^cide la queßion d’une refcrme parlementairey
le Ministre metrra en agitation les moyens de remplir les söbfides de l’a-nnäs, et do
relever le crddir public de la narion. Les autres ob’ets de ßnance seront aussi remis ä
la discußion des Communes^dom les de'iberations seront inceßamment n ds intöreilantesv
Le 4, les deux Chambres du Pariemen: reprirent leurs dcliberations.- Le« Pairs
ae firent rien d’esrencie!. Mr Pitt presema aux Communes un bil! pour renöuveller
tun a&e Cendant ä- faciliter le commerce- des■ Amevicains dans ce Roiaume,- en les- dis*
jjensant de produire c-ertains papiers d’usage, lequel fut lu trois fois & passjJ, sa- da*
sie sür iixee au $. Avril 17^6* Mr Fox- proposa d en limiter la dur£e au ter Septem*
fore 1.785. dans l’attente qu’un trait6 de commerce seroit conclu aves- les Etats- Unis0,
£>our ce tems-lä. Mais n’y ayant nulle cerüvude ä ©et ^gard, cette motiön fut rejet-
aie. Les affäirec du subüde <5c c-elles dTrlands swrenc arrätees au 6; L’apel de lä Ghana*
ihre sut fix6 au & Mr Pitt nocißa qu’il y feroit ia-vejile la motiön pour une re*
forme ä la-repr^sentation parlementaire. Öo remit encore ä la chambre divers mä*
snoires des fabriquans , les uns demandant la revocation des impcts de i’annSe der*
xiier-e sür leurs naanufa&ures de töile &.■ de c-cton,-& les autres fupliant d’£:re ouic
sür les inconveniens qui r£sukeroie&t ä leur sommorce par l’arrangemenc projett^
ayec VIrlands,
Les dio^ches que-la Cour regelt du Viss-Roi d’lrlandt contihuent d’&re favora«
jbles ä ses vues 4 divers egards, Oh s’y artend n^anmoins & yoir sonsirmer <Sc ratiße?
les propoßdons de r^ciprocite pour l’avantage du commerce mutuei des deux pais, <fe
decidäes au Parlement d'li-landt, On y- a'resonnu que Mr Fox Sc son parti qui avoi-
ent profeff* d’£tre les- ami» d'Irlande r ant nianifesti le sontraire par leur condaite su:<
set objet important,-
Gn artend ici dans peu de Co^enhiigut le Comte de Lucheßen qualit^ d’fnvoyi*
«xtraordinaire du Roi de Naßts öc de Sicilcr ä la place da Prince de Garamanico.
P. S, On a inlinu-ä depuis peu dans ie public que Mr Fox seroit reviru du ca*
ya&er« d'Envoy^ excraordinaire du Roi auprds du Congr©« A/nfricaitt &: des Etats*
Unis> mais rien de plus probkmatique qu’une teile ncmination. Ce parti-s’itoit flart4
ses jour»-ci de rentrer en place par le changemenc qui £toit sür le peim d’arriver-;
mais qui en admercaiit- le Comte de Lansdv&n au rang de premier Miniüre, n'aurois
servi qu’ä affermir de plus en plus le Miniiiere a£küeh Maintenant il n’en eit plua
question; & tout eß tranqyjle & unanime au cabinet, oä les assaires du continent
partagenr auill l’artention' des Membres,
Toutes les dernieres malles nous manqueut 5 de sorte que aous ignofons au juste
l’£tat des affaires de ce cotd-lä.
Le Baron de Lynden^ Envoy4 extrao^dinaire des Etats-Genifauxy a seuvent deg
sonfärences avec nos Minißre«. Ce qui fait creire qu’il y a d’autres affairei sür le ta»
jus entre leg deiys nation? 3 iad^pendgmmeüe des objeis de wnujlersic.
 
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