partir de Luxembourg , & de & mettre en
marche pour Genappe oü iis aprendront
leur dessination ulcerieure.
Quelques uns veulenc, que sette nou»
veile soit sausse & pröcendent qu’elle n’est
fond^e que sür une Tage privoiance du
Gouvernement de ßruxeües qui, ä raiso«
de l’accidenc arrivi ä Arian, a donne ox-
dre de saire partir pour Namur le £orpi
frans de Stein.
D’Anves.s , le 19 Mai.
Depuü le 16 on assure ici, quelestroa>
pe« imperiales ont re$u ordre de se raisem-
bler , surtqut vers les frontierei du Bra-
bant ; oil ajoute que le r^gimentde Latter-
mann vaent de qyicter Luxembourg avec la
ligion de Stein, pour paffer ä ßamur dc de
11 aus rjve.s de l'Efcaut.
Une lettre particuliereporte en outre %
que les chariots de Campagne des rigimens
de Eigne &. de Clairsait, enyoi^s jl y a quel-
ques jours 1 Malines , en sont partis aveg
plusieurs autres, pour aller prendre ä Lux-
embourg quantiti demunitions de guerre0
Un Negociant d’Amßerdam, Suifse de n.a-
tion , qui a passe par ici le 16 , doit avoir
assuri plufieurs persionnes respe^ablet en
sette ville, qu’il a’y auroit point de guer-
re, les Hoüandois venant d’accorder 1 So Mo
smpirialc tour ce qu’Elle exige.
Neus avons vu passer par ici le iS aprer
midi un Courier, yenant de Pari;,pour se
rendre 1 la Haje; il stoit cfiarg^ de la part
du Marquis de Fcrac de dipßches3 qu’on
dit $tre de la plus grande importance, En
attendane on nous repete , qu’ä Paris on
croit la güerre plus probable que la conti-
jsuation de la paix. Reste 1 voir ss les lettreg
qui doivent nousarriver incessamment de
la dite ville, parleront sür le meme ton.
w‘y avoit donc qu’ua moyen, e’^toit de
m^nager une conciliation, & c’est ce que
la France a fait. 11 eit vrai que c’eii un peu
aux dopens de la Holland*’, mais toujours
le plus foible doit suporter les torts du
plus fort. C^staux Etats-Genemux mSm-
tenant ä se mettre tellement en sorces pour
l’avenfr , qu’ils puissent se rendre par eux
seuls respe&ables a leurs voisins.
Eectrait de la Gazette de la Haye, du 20 Mai.
Leurs Nobles Puissances les Seigneurs
Etats de la Province de Gueldre ont csn-
senti, par une r^solution du 7 mai , ä la
Kapitulation pour la leyäe d’un rögiment
de dragons, par Mr le Colonel de Spreng-
aorten , sür le pied de croupes nationales,
mais ,en dcant l’artisle de ia denai-solde
pour les Ossiciers qui auront servi i;ans,0
Tout concourt aujourd’hui A faire re-
jgarder l’arrangement euere l’Empereur &
la R^publique comme £onclu,& prÄt äre-
cevoir la sanstion finale par les signatureg
r^ciproques. Tout eit rägle du moins ä
IFerfailles; les Ministres respe.ftiss , savoir
«elui de §. M. Impäriale dc ceux de la R&-
publique, n’attendent plus que les ordres
dc pouvoirs däsinitifs pour signer. II y a
cependant un peu d’aparesue que quelques
semainess’äcouleront encore avant la con-
slulion, relativement I certaines difEcul-
ttis sür la quotiti de la somme ä paier pour
le rachat des pritentioas de l’Empereur
sür Maejiricbt \ mais cet obftacle, quipeuc
se lever aistment s en partageant, comme
911 dit, le differend ? n’arr.Stera pas iong-
ttems, ä ce qu’on croit, la terminaison de
sette d£sagr6able affäire.
J3e Malines, le q Mai.
Le r^giment de Lattermann & le corps
franc du Baron de Stein ontre^u ordre de _
D’Avignon , le 2 Mai. Le d^faut de faciliti pour les arrosemens eit Un des obita-
<sles les plus g^neraux de l’agriculcure, pour les pr^s les jardins. Une machinesim-
p|e Sc peu dispendieuse, avec laquelle on pourroit sans peine transporter dans les ter°
a-es les e.aux des puits &. des fosses voifins, seroit assurement d’un grand secours. TcL
le est Gelle que le Sr BeUtgarde, domiciliö ä Roquemaure pr£s Bagnolt, a inventee. Elle
est portative, Sc n’a besoin, pour gtre mise en astton, que d’etre suport4e par deux
pivots. Un enfant., une femme , peuvent la faire mouvoir , Sc l’arrosement fait , la
machine peut £tre transpor.t^e dans tout endroit oü eile seroit i l’abri des injures du
ßems Sc des gens mal-intentionn^s. Elle eit propre ä tous les champs, pour peu qu’ilß
soient avoisin^s d’un ruisseau. Le prix varie , selon ses dimenfions en longueur & en
grosseur« Par exemple, ss l’eau ä extraire eit ä la profondeur de £ pids, la mac.hine qas
en ^leveroit trois ppu.ces , co.uteroit 34 livres. Si l’eau itohä la prosondteur de 7 pi&,
al livres, A.ainsi en augmemanede 4 liyres par pi& Le Sr Bellegarde ne receyra que
les letcres affranchiese
marche pour Genappe oü iis aprendront
leur dessination ulcerieure.
Quelques uns veulenc, que sette nou»
veile soit sausse & pröcendent qu’elle n’est
fond^e que sür une Tage privoiance du
Gouvernement de ßruxeües qui, ä raiso«
de l’accidenc arrivi ä Arian, a donne ox-
dre de saire partir pour Namur le £orpi
frans de Stein.
D’Anves.s , le 19 Mai.
Depuü le 16 on assure ici, quelestroa>
pe« imperiales ont re$u ordre de se raisem-
bler , surtqut vers les frontierei du Bra-
bant ; oil ajoute que le r^gimentde Latter-
mann vaent de qyicter Luxembourg avec la
ligion de Stein, pour paffer ä ßamur dc de
11 aus rjve.s de l'Efcaut.
Une lettre particuliereporte en outre %
que les chariots de Campagne des rigimens
de Eigne &. de Clairsait, enyoi^s jl y a quel-
ques jours 1 Malines , en sont partis aveg
plusieurs autres, pour aller prendre ä Lux-
embourg quantiti demunitions de guerre0
Un Negociant d’Amßerdam, Suifse de n.a-
tion , qui a passe par ici le 16 , doit avoir
assuri plufieurs persionnes respe^ablet en
sette ville, qu’il a’y auroit point de guer-
re, les Hoüandois venant d’accorder 1 So Mo
smpirialc tour ce qu’Elle exige.
Neus avons vu passer par ici le iS aprer
midi un Courier, yenant de Pari;,pour se
rendre 1 la Haje; il stoit cfiarg^ de la part
du Marquis de Fcrac de dipßches3 qu’on
dit $tre de la plus grande importance, En
attendane on nous repete , qu’ä Paris on
croit la güerre plus probable que la conti-
jsuation de la paix. Reste 1 voir ss les lettreg
qui doivent nousarriver incessamment de
la dite ville, parleront sür le meme ton.
w‘y avoit donc qu’ua moyen, e’^toit de
m^nager une conciliation, & c’est ce que
la France a fait. 11 eit vrai que c’eii un peu
aux dopens de la Holland*’, mais toujours
le plus foible doit suporter les torts du
plus fort. C^staux Etats-Genemux mSm-
tenant ä se mettre tellement en sorces pour
l’avenfr , qu’ils puissent se rendre par eux
seuls respe&ables a leurs voisins.
Eectrait de la Gazette de la Haye, du 20 Mai.
Leurs Nobles Puissances les Seigneurs
Etats de la Province de Gueldre ont csn-
senti, par une r^solution du 7 mai , ä la
Kapitulation pour la leyäe d’un rögiment
de dragons, par Mr le Colonel de Spreng-
aorten , sür le pied de croupes nationales,
mais ,en dcant l’artisle de ia denai-solde
pour les Ossiciers qui auront servi i;ans,0
Tout concourt aujourd’hui A faire re-
jgarder l’arrangement euere l’Empereur &
la R^publique comme £onclu,& prÄt äre-
cevoir la sanstion finale par les signatureg
r^ciproques. Tout eit rägle du moins ä
IFerfailles; les Ministres respe.ftiss , savoir
«elui de §. M. Impäriale dc ceux de la R&-
publique, n’attendent plus que les ordres
dc pouvoirs däsinitifs pour signer. II y a
cependant un peu d’aparesue que quelques
semainess’äcouleront encore avant la con-
slulion, relativement I certaines difEcul-
ttis sür la quotiti de la somme ä paier pour
le rachat des pritentioas de l’Empereur
sür Maejiricbt \ mais cet obftacle, quipeuc
se lever aistment s en partageant, comme
911 dit, le differend ? n’arr.Stera pas iong-
ttems, ä ce qu’on croit, la terminaison de
sette d£sagr6able affäire.
J3e Malines, le q Mai.
Le r^giment de Lattermann & le corps
franc du Baron de Stein ontre^u ordre de _
D’Avignon , le 2 Mai. Le d^faut de faciliti pour les arrosemens eit Un des obita-
<sles les plus g^neraux de l’agriculcure, pour les pr^s les jardins. Une machinesim-
p|e Sc peu dispendieuse, avec laquelle on pourroit sans peine transporter dans les ter°
a-es les e.aux des puits &. des fosses voifins, seroit assurement d’un grand secours. TcL
le est Gelle que le Sr BeUtgarde, domiciliö ä Roquemaure pr£s Bagnolt, a inventee. Elle
est portative, Sc n’a besoin, pour gtre mise en astton, que d’etre suport4e par deux
pivots. Un enfant., une femme , peuvent la faire mouvoir , Sc l’arrosement fait , la
machine peut £tre transpor.t^e dans tout endroit oü eile seroit i l’abri des injures du
ßems Sc des gens mal-intentionn^s. Elle eit propre ä tous les champs, pour peu qu’ilß
soient avoisin^s d’un ruisseau. Le prix varie , selon ses dimenfions en longueur & en
grosseur« Par exemple, ss l’eau ä extraire eit ä la profondeur de £ pids, la mac.hine qas
en ^leveroit trois ppu.ces , co.uteroit 34 livres. Si l’eau itohä la prosondteur de 7 pi&,
al livres, A.ainsi en augmemanede 4 liyres par pi& Le Sr Bellegarde ne receyra que
les letcres affranchiese