DOI Heft:
Juillet (LIII - LX)
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La Compagnie des Lides a resolu d’scheter tout le. the que Fon vcndra atix magahns
e'trangers en Europe pendant trois mois; & a donne commissiona cet effet,-
j? <£.' Le MiniRere aporte uric attention particuliere anx affaires d'Irlande. _ Avant-
hicr il arriva-’un eöusier de Dublin-, eliarge de depeches importantes dü-Viee-Roi, & hier
ön y expedla-un a-utre Courier avec des instrudtions pour Son Excellence. Asm d'assoupir
dans le dit Roiaume l’öposltipri anx-proppsitionis eömmerciäles', le Roi-a ete porte'y .ele-
ver dix Membres des Cemmtmes d'Irlande a.la Pairie; • plulieurs Ecuiers ont-ete cre'e's
Baronets.' Par ce moyen on croit' s'assurer und majorite' de suffrages dans les deux
Chatnbres du Parlemeni d'Irlande. Mais Mr Giww qui a obten-u dc sa Patrie 5o-mille
liyres'.sserl. eu recompensc de son patriotisme-, ne paroit pas-de ce nömbre;
Banq.ue 118 1/2 ; Indes ißö-1/2 y Süd . Ann; 56 & ml-Sme.- ■„ .
De Pakts, ‘le 2-p-J.uin.- Le R01 a pu rejoindre, le-25, dails la foret’de EambouF/et
a la’breche de Poigny, an eerf d’une enorme grosseur.:-’ sori relait" pesoit- 40 liyr’es & sa
haute'ur etois de trois'pieds p-pouces. Sa MajeRe aavöue qu’ebe n’avoit- point' encore
vti un- cers- d’une- pareille- eneoilure. La bete a ete. pourssoVie depuis une heure jusqu.es
ä 7 heures & deöne- dujbir. La Reine rclide, en" ce inoment, au petit Trianon, 011 Sa
M'ajeste donne .les' soirees du'Dimanrile & du Mcrcredi', ur; bal champetre aux personnes
de sa- cour & aux' gens de sa maison-. .Les- Bourgeois de Versailles-, & ks honnetes e'tran-
gers y sont adrhis.
L’assaire des FloJlaiidois- en est toujours-la: on pärle bcauco-up de la publicite du trab-
te d’arrangemctttj qui doit fm-ir pär quelques millions de florins, accordes h l’Empereur
parL.- H.'P. II parolt que tönt eil d’aecord’, ainsrles bruitS de guerre riauront pas d'au-
tfres conse'q.uenCes que "eelles d’uh-coup de' canon, tire' ä poudre. On a dit & ecrit
beaucoup de cholW eir Heilande- & en- France', & toutes ces- allcgations ne sont point
encore le mot pcsitif de l’enigme.
Unhbeus , eehape de la Tue’rie'sltue’e rue dü baut du nionde , quartier Montmar-
tre 5 a tue', le 26, dans sa fureur & dans sa; courfe, trois perfonnes, panni lesquelles
s’est troüve'e une fernme ence’inte; il en a blesse plulieurs autres,
Mr le Chevalier de la Peyroüfe a- pris cönge du Roi, Je 26 : ses matelots sont les uns
jardiniers, les aütres forgerons,- orphevres, bijoutiers &c;- enfin,. ils ont tous un mutier
& des oütils convenables-.
De la Haye, le' 28^ Juin. On ne pent plus douteh que le desir de conserver la paix
ne prevaille peu-ä-peu, geme'ralernent sür toutes les autres conside'rations. Les Etats d’Ur-
rcelt en ont donne' une preuve, en- prenant le 9 de1 ce mois la re'solution de suivre
Lexemple des Provinces de Zelande & de Groninoue sür l’äfiaire connüe des- ne'gocians
Cbomel & “Jordan. L. EL P., apres aVöir deelare , qu’ön ne peut apröuver Ja eonduite
du'Senat de Fenife ä cet e'gard, ajoutent “que la situation des chofcs ne permet pas
d’apliquer des moyens violens'ni de donner lieu a une- rupture;' outre que la dispute
ne eoncerne que l’inte'ret perfonöel de ne’gocians pa'rticuliers & ne doit pas en conse-
3, quence donner oecaiion ä des hostilites, surtout tant qu’il rolle quelque espoir d’arran-
g, gement ; & que pour cette raifon il convient de renouer, le plutöt pollible, les con-
j, se'rences, suivant hoffte faite par Mr Tomielo , ou du molns les laisser in ftatu qtio»
x .Leurs Nobles Puislänces e'tant eependant dispofes ä consentir, qu’il soit sait une ou-
„ verture de tont l’enfemble de cette äffaire bla’Cour de France, & qu’il soit tente', sxs
au moien de ses bons officcs & de son arbitrage, cette dispute pourroitse terminer.
De Cologne,' le Jniller. Mr Jean Arnold de Stattlolm & Mr Ferdinand Joseph
de Kericb, Seigneur d'Eljum D'ehlenratly, aianf sini aujourd’hui leur anne'e de re'gencq,
ont remis cematin, en la maniere accoutane'e, les batons du gouvernement a Mr Fran-
cois Gaspard de Herreßorff,- Seigneur de Lövvenberg & Pefcb , ainsi qu’a Mr Fre'de'ric
Francois de Beyvvegb.
Mr le Baron de Leyden , De'pute' Hollandois pour Vienne, arriva ici le 29 Juin, pour
y attendre le Comte de Waßenaet Twickel,. qui vint le rejoindre le 3 de ce mois ; ces
Messieurs sont deseendus & ont löge Tun & Fautre ä l’hdtel du Esprit. Ce matiö $
ils sont partis ensemble pour
e'trangers en Europe pendant trois mois; & a donne commissiona cet effet,-
j? <£.' Le MiniRere aporte uric attention particuliere anx affaires d'Irlande. _ Avant-
hicr il arriva-’un eöusier de Dublin-, eliarge de depeches importantes dü-Viee-Roi, & hier
ön y expedla-un a-utre Courier avec des instrudtions pour Son Excellence. Asm d'assoupir
dans le dit Roiaume l’öposltipri anx-proppsitionis eömmerciäles', le Roi-a ete porte'y .ele-
ver dix Membres des Cemmtmes d'Irlande a.la Pairie; • plulieurs Ecuiers ont-ete cre'e's
Baronets.' Par ce moyen on croit' s'assurer und majorite' de suffrages dans les deux
Chatnbres du Parlemeni d'Irlande. Mais Mr Giww qui a obten-u dc sa Patrie 5o-mille
liyres'.sserl. eu recompensc de son patriotisme-, ne paroit pas-de ce nömbre;
Banq.ue 118 1/2 ; Indes ißö-1/2 y Süd . Ann; 56 & ml-Sme.- ■„ .
De Pakts, ‘le 2-p-J.uin.- Le R01 a pu rejoindre, le-25, dails la foret’de EambouF/et
a la’breche de Poigny, an eerf d’une enorme grosseur.:-’ sori relait" pesoit- 40 liyr’es & sa
haute'ur etois de trois'pieds p-pouces. Sa MajeRe aavöue qu’ebe n’avoit- point' encore
vti un- cers- d’une- pareille- eneoilure. La bete a ete. pourssoVie depuis une heure jusqu.es
ä 7 heures & deöne- dujbir. La Reine rclide, en" ce inoment, au petit Trianon, 011 Sa
M'ajeste donne .les' soirees du'Dimanrile & du Mcrcredi', ur; bal champetre aux personnes
de sa- cour & aux' gens de sa maison-. .Les- Bourgeois de Versailles-, & ks honnetes e'tran-
gers y sont adrhis.
L’assaire des FloJlaiidois- en est toujours-la: on pärle bcauco-up de la publicite du trab-
te d’arrangemctttj qui doit fm-ir pär quelques millions de florins, accordes h l’Empereur
parL.- H.'P. II parolt que tönt eil d’aecord’, ainsrles bruitS de guerre riauront pas d'au-
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beaucoup de cholW eir Heilande- & en- France', & toutes ces- allcgations ne sont point
encore le mot pcsitif de l’enigme.
Unhbeus , eehape de la Tue’rie'sltue’e rue dü baut du nionde , quartier Montmar-
tre 5 a tue', le 26, dans sa fureur & dans sa; courfe, trois perfonnes, panni lesquelles
s’est troüve'e une fernme ence’inte; il en a blesse plulieurs autres,
Mr le Chevalier de la Peyroüfe a- pris cönge du Roi, Je 26 : ses matelots sont les uns
jardiniers, les aütres forgerons,- orphevres, bijoutiers &c;- enfin,. ils ont tous un mutier
& des oütils convenables-.
De la Haye, le' 28^ Juin. On ne pent plus douteh que le desir de conserver la paix
ne prevaille peu-ä-peu, geme'ralernent sür toutes les autres conside'rations. Les Etats d’Ur-
rcelt en ont donne' une preuve, en- prenant le 9 de1 ce mois la re'solution de suivre
Lexemple des Provinces de Zelande & de Groninoue sür l’äfiaire connüe des- ne'gocians
Cbomel & “Jordan. L. EL P., apres aVöir deelare , qu’ön ne peut apröuver Ja eonduite
du'Senat de Fenife ä cet e'gard, ajoutent “que la situation des chofcs ne permet pas
d’apliquer des moyens violens'ni de donner lieu a une- rupture;' outre que la dispute
ne eoncerne que l’inte'ret perfonöel de ne’gocians pa'rticuliers & ne doit pas en conse-
3, quence donner oecaiion ä des hostilites, surtout tant qu’il rolle quelque espoir d’arran-
g, gement ; & que pour cette raifon il convient de renouer, le plutöt pollible, les con-
j, se'rences, suivant hoffte faite par Mr Tomielo , ou du molns les laisser in ftatu qtio»
x .Leurs Nobles Puislänces e'tant eependant dispofes ä consentir, qu’il soit sait une ou-
„ verture de tont l’enfemble de cette äffaire bla’Cour de France, & qu’il soit tente', sxs
au moien de ses bons officcs & de son arbitrage, cette dispute pourroitse terminer.
De Cologne,' le Jniller. Mr Jean Arnold de Stattlolm & Mr Ferdinand Joseph
de Kericb, Seigneur d'Eljum D'ehlenratly, aianf sini aujourd’hui leur anne'e de re'gencq,
ont remis cematin, en la maniere accoutane'e, les batons du gouvernement a Mr Fran-
cois Gaspard de Herreßorff,- Seigneur de Lövvenberg & Pefcb , ainsi qu’a Mr Fre'de'ric
Francois de Beyvvegb.
Mr le Baron de Leyden , De'pute' Hollandois pour Vienne, arriva ici le 29 Juin, pour
y attendre le Comte de Waßenaet Twickel,. qui vint le rejoindre le 3 de ce mois ; ces
Messieurs sont deseendus & ont löge Tun & Fautre ä l’hdtel du Esprit. Ce matiö $
ils sont partis ensemble pour