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Novembre (LXXXVIII - XCV)
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lecrs cotntne un bien s.eierve au souiagement de -leurs' pauvres& dort elses sont,-par
im droit- plus que legitime, autorisees ä empächer la repartition de ce subside , sür d’au-
tres que sür elles-memes. Tout bien con-sidcce, quelqyetentativequ'oh-puisie saire, pour
epargner les gros de'cimateurs, il semble qu’eux seuls doiverzt se charger du soin Indis-
pcn sable d’ajouter des-secoars ä la subsistance i'ncomplette des Cures congruistes.
Les. Srs Perrier viennent d’acheter , aupres de la Gare , derniere l-’hopital , cinq ar--
pens-de terre , für lesquels ils doivent saire cönstsuire uns nouvelle pompe ä feu, fern-
blabie a edle , etablie dans-le fauxbourg. de Cbarlot, Cette pompe, piac'e'e sür la rive
gauche de la , ■ doit fournir de Peau aux fauxbourgs St. Marfean, St. Jacques &
Germairt,. On prouve.q.ue la de'pense de cette entreprise ( Lauteur de ces preuves ost le
Comte die Brlirabeau ) excedera toujpurs la. recette de 20 & 25 p. cent. Qn ajout-e que
Peau de cette pompe, ce qui est vrai-, circulant dans des eanaux de-fontes de bois-, perd
de sa qual-ite savoneuse, & cefte d’etre potable* Elle retranche de moitiefte salaire, paie
par le public aux 36 milie porteurs-d'eau qui vont & viennent dans- les rue-s de la ca~-
pitale. Ainsi Putilite la plus scnliblc de cette pompe eit- d'arrofer la ville. Cetavantage
en sait toiitfte prix, & ve'ritablerneut celui-ci n’est. pas de pe-u de-ponfequenec;
Le 19, le Comte de Manlecrier-Colbest, Mmiftre-Plenipotentiaire du Roi pnes l’E-
lesteur de CWö.gmz, de retour en cette Cour par- congje, a eu,. a son arrivee ici, Phon-
neur d’etre preseilte' a. Sa. Majeste par le Comte de Ver-geirnes, Chef du Conseil roial des
Ünances , Ministre & Secretaire d’Etat aiant le Departement des afta-ires etrangeres;
Le toulage Interieur de Paris- est d-e'cide;. raais l’arret qui Pautorile ne pcrte point
an Privileg© exclulis. On-fait dans ce moment 1500 liabits, pour vetjr en unisorme les
crocheteurs -wue's au service de ce reulage& 1’o.n doit. etablir 200 charettes pour les*
quelles il frnidra 400 chevaux: au. meins.
Le Sr Jmzzzumc ,. Naturalifte , est aprive ä Marfeille revenant st Asrique, ou suivant
te eortege du Dey Alger, qui, accompague' de 10 milie hommes, a parcourulesEtats^
pour Jever les sübfides-; il a fait? 120 lieues envlror dans le mont Atlas , sür Jequel il a
trouve des plante« ihconnues & precieuses, qu’il raporte avec les plans de plufieürs rui>
ues de villes ? bdties par les- Car-taginois ou les Korttabis, au pie de la montagne.
De Vi'KN?.’E , le 26 QSiobre. L’arrivee du Grand-Duc de Tofeane & de l’Archidu*.
ehesse T.bereß sa tille a-inee, eft sixe'e au 17 du mois proehaist. On attend eacore vers
ce tems l.e Prince Atitcme de Saxe.
La contestation par. raport.ä Lecl-iange de la Bavi'ere toujourS' grand train; afn
de lui 'donner plus de poids-, on profitcra de la saison pour augmenter l’arme'e en Z?o-
htme , öz em/oier d’ici de l’ärtillerie sussisante- pour garnir les forteresses AePleß & de TbG
refimftatis, ainsi que quelques-autres places du dit Roiaume.
La gründe fobrique d’armes dont Je Sieur Pitißnßein e'toifr. proprie'taire sera admi»
nistre'e, ä commenccr de- la nouvelle anne'e, pour le compte de l’Empereur; Sa Majest*
vient d’en donner la. diredtion ä-Mr le Lieutenant-Colonel de Ritz.
L’Empereur a accorde'des lettres- de Nobleste, de fes pays he'reditaires, a
Sectetaire du cabinet de S. A. S. E. de Cologne, ainsi qu’ä Mr son Pere,-Protocoliste
aux-Etat» de Stirie.
Suite- de 1'exajnen dis- caußs- d'une aßociatiotd, p&ur- le maintien & la.
confertiation de la. Cotiftirution de iEmpire-
On veur bien eneorc, par surabundance a toutes ces preuves, fonftees sür l’aveu-formet de 1s
Cour dc Praße, y ajouter encote une analile ulterieure des objedions alJeguees. Elles consistent
cn-ce que; les CÖritrattans de la Paix dc Äzß’e n’onr ni songe ni pu songer al’echange total de la P/zw»re.
Elle pretend demontrer qu'.ils ny. ont pas sönge, cn- difant : rs par.ee quül resülte cläirement du
dispolitii meme de l’article XV11A du traite'de Paden, que les Contraftans n'önt cru' permettre ä lä
Maifon -Ae.. Baviere qu’un echange partiell dc quelqves pays o'u didricts} - qui pourroft etre convens-
bie ä ses interets. ”
Quant ä la preuye qu’ils n’ont pu-y songer-, on pretend-Ia dedüire- de-' ce• qu'il s’ägit ici d’un
grand Eledorat cc.Fief de l’Empire qui, ss trouvant sous la dispofition de la Bulle-d’or, n’ctoit au-
cunemertt susceptible d’une alteration. de-cette nature. ”J
Ce que les Contradians ont penseou ce qu’ils n-’ont pas pense, sür queique article, de rrstrne que
ieurs vues YSritablcs,. sormest une queftion dc fait, laquelle, au cas que les termes dussem donner
im droit- plus que legitime, autorisees ä empächer la repartition de ce subside , sür d’au-
tres que sür elles-memes. Tout bien con-sidcce, quelqyetentativequ'oh-puisie saire, pour
epargner les gros de'cimateurs, il semble qu’eux seuls doiverzt se charger du soin Indis-
pcn sable d’ajouter des-secoars ä la subsistance i'ncomplette des Cures congruistes.
Les. Srs Perrier viennent d’acheter , aupres de la Gare , derniere l-’hopital , cinq ar--
pens-de terre , für lesquels ils doivent saire cönstsuire uns nouvelle pompe ä feu, fern-
blabie a edle , etablie dans-le fauxbourg. de Cbarlot, Cette pompe, piac'e'e sür la rive
gauche de la , ■ doit fournir de Peau aux fauxbourgs St. Marfean, St. Jacques &
Germairt,. On prouve.q.ue la de'pense de cette entreprise ( Lauteur de ces preuves ost le
Comte die Brlirabeau ) excedera toujpurs la. recette de 20 & 25 p. cent. Qn ajout-e que
Peau de cette pompe, ce qui est vrai-, circulant dans des eanaux de-fontes de bois-, perd
de sa qual-ite savoneuse, & cefte d’etre potable* Elle retranche de moitiefte salaire, paie
par le public aux 36 milie porteurs-d'eau qui vont & viennent dans- les rue-s de la ca~-
pitale. Ainsi Putilite la plus scnliblc de cette pompe eit- d'arrofer la ville. Cetavantage
en sait toiitfte prix, & ve'ritablerneut celui-ci n’est. pas de pe-u de-ponfequenec;
Le 19, le Comte de Manlecrier-Colbest, Mmiftre-Plenipotentiaire du Roi pnes l’E-
lesteur de CWö.gmz, de retour en cette Cour par- congje, a eu,. a son arrivee ici, Phon-
neur d’etre preseilte' a. Sa. Majeste par le Comte de Ver-geirnes, Chef du Conseil roial des
Ünances , Ministre & Secretaire d’Etat aiant le Departement des afta-ires etrangeres;
Le toulage Interieur de Paris- est d-e'cide;. raais l’arret qui Pautorile ne pcrte point
an Privileg© exclulis. On-fait dans ce moment 1500 liabits, pour vetjr en unisorme les
crocheteurs -wue's au service de ce reulage& 1’o.n doit. etablir 200 charettes pour les*
quelles il frnidra 400 chevaux: au. meins.
Le Sr Jmzzzumc ,. Naturalifte , est aprive ä Marfeille revenant st Asrique, ou suivant
te eortege du Dey Alger, qui, accompague' de 10 milie hommes, a parcourulesEtats^
pour Jever les sübfides-; il a fait? 120 lieues envlror dans le mont Atlas , sür Jequel il a
trouve des plante« ihconnues & precieuses, qu’il raporte avec les plans de plufieürs rui>
ues de villes ? bdties par les- Car-taginois ou les Korttabis, au pie de la montagne.
De Vi'KN?.’E , le 26 QSiobre. L’arrivee du Grand-Duc de Tofeane & de l’Archidu*.
ehesse T.bereß sa tille a-inee, eft sixe'e au 17 du mois proehaist. On attend eacore vers
ce tems l.e Prince Atitcme de Saxe.
La contestation par. raport.ä Lecl-iange de la Bavi'ere toujourS' grand train; afn
de lui 'donner plus de poids-, on profitcra de la saison pour augmenter l’arme'e en Z?o-
htme , öz em/oier d’ici de l’ärtillerie sussisante- pour garnir les forteresses AePleß & de TbG
refimftatis, ainsi que quelques-autres places du dit Roiaume.
La gründe fobrique d’armes dont Je Sieur Pitißnßein e'toifr. proprie'taire sera admi»
nistre'e, ä commenccr de- la nouvelle anne'e, pour le compte de l’Empereur; Sa Majest*
vient d’en donner la. diredtion ä-Mr le Lieutenant-Colonel de Ritz.
L’Empereur a accorde'des lettres- de Nobleste, de fes pays he'reditaires, a
Sectetaire du cabinet de S. A. S. E. de Cologne, ainsi qu’ä Mr son Pere,-Protocoliste
aux-Etat» de Stirie.
Suite- de 1'exajnen dis- caußs- d'une aßociatiotd, p&ur- le maintien & la.
confertiation de la. Cotiftirution de iEmpire-
On veur bien eneorc, par surabundance a toutes ces preuves, fonftees sür l’aveu-formet de 1s
Cour dc Praße, y ajouter encote une analile ulterieure des objedions alJeguees. Elles consistent
cn-ce que; les CÖritrattans de la Paix dc Äzß’e n’onr ni songe ni pu songer al’echange total de la P/zw»re.
Elle pretend demontrer qu'.ils ny. ont pas sönge, cn- difant : rs par.ee quül resülte cläirement du
dispolitii meme de l’article XV11A du traite'de Paden, que les Contraftans n'önt cru' permettre ä lä
Maifon -Ae.. Baviere qu’un echange partiell dc quelqves pays o'u didricts} - qui pourroft etre convens-
bie ä ses interets. ”
Quant ä la preuye qu’ils n’ont pu-y songer-, on pretend-Ia dedüire- de-' ce• qu'il s’ägit ici d’un
grand Eledorat cc.Fief de l’Empire qui, ss trouvant sous la dispofition de la Bulle-d’or, n’ctoit au-
cunemertt susceptible d’une alteration. de-cette nature. ”J
Ce que les Contradians ont penseou ce qu’ils n-’ont pas pense, sür queique article, de rrstrne que
ieurs vues YSritablcs,. sormest une queftion dc fait, laquelle, au cas que les termes dussem donner