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aux chevaux, dont la plupart n’o-nt pomt
un nombre d’attelages-, sustisant pour le ser-
vice public. Alors les-Postes, suivantlenou-
vel Administrateur, Seront cornme en An-
gleterre, place'es de 4 lieues en 4 Heues,
dans les pays de plaine, & de 3 lieues en
3 Heues, dans les coritrees- montueuses;
dies seront, par consequent, doubie'es. On
se propose egaletnssit d-’e'tablir unenouvelle
Police ä observer pour les maitres & les
po-stiilons, eu faveur de ceux. qui courent,
certams, l’arrangement propose' une fois re-
ij’u, d'aller avee plus de dilsgence, aiant de
xneilleurs. chevaux & devant relaier inoias
souvent. 11 est aussi question d’augmenter7
d’un önie, le cout de chäque port de lettre.
On nous promet toutes- ces innovations,
pour nos e'trennes. Cependant, le prix,
augmente', du port des missives, sous ,le Duc
de Cboifeul, en sit alors ballier Je tau de la
ferme. -— En esset^ plus les lo-ix sont du-
res & one reales , plus frequentes sont les
violations da la part des siujets ,• parceque
Sinteret suggere ä ceux-ci tous les fubter-
suges posiibles, pour les eiuder. -— Mr de
Veimeranges est nomme' Sous-Diredtcur-Ge’-
aie'ral des Postes aux chevaux ; il alliera cec-
te place avee celle de Commisiaire-Inteii-
dänt des arme'es.
11 nrest personne en France & m£me ail-
leurs, qui n-’ait dans sa. maison une pendu-
le, o-u-sur lui-menie une montra. Cetteve'-
rite a saito-uvrir les yeux au Gouvernement,
sür l’importance d’encourager Tart d'el’hor-
logeur: c’est pourquoi Air de Caionne e'tä-
blit liors de la Barriere de Cbaillot, aupres
de YEtoile, une naanusafture de mouvemens
de montres, femblable a celles etablies dans
Geneve &c aux en vir o ns de cette Re'publique.
Le Direktem.’ de cette nouvelle entreprise
est le Sr Vincent, Genevois, qui jOuirapout
lui & ses ouvriers de'toutes les-frail’cliises
attache'es aux sabriques roiaks , a coadition
qu’ii fera des aprentifs Parißenr. On sent
bien que ce Mr Vincent, conlidere ä Paris,
cornme homme utile, doit etre regarde ä
Genese, cornme tres mäuvais citoien. D’aii-
leurs. refiisiira-t-il ? c’est ce q.u’on ne croit. Mr
le Regent avoit place' une pareille manufac-
ture , dans l’lidtel des Louis ä Verfsilles , ei-
le tomba ; celle, e'leveeä CbatiU-on-fkr-Loir,
ae put pas non plus se seutenir.
Les yqas & les affaistnats continuent de

se multlplier sür la route de Paris ä Ljw.
De VlENXiS.r le 2 l'Yovembre.
Deja Mr le Comte &0kelly s’est rendu ä
Dresch, en qualite de Miriistre sie Sa Maj.
pour Harter iinalement l’affaire du mariage
entre le Prince Antoine de Saxe , & l’Archi-
duchess'e 'Ibcrefe, attendue ici vers le 17 de
ce mors , avee le Grand-Duc fon pere.
On pärle generalement d'une Diet-e des
Etats d’Empire, ost l'astaire de la Basiere,
& la nomination d’un' Roi des Romains se-
roient sinalement decidees, & que le Prin-
ce ds Kaunhz-Rittbwg s’y rendroit de la
part de la Cour Imperiale Roiale.
II se consirme pleinemfent y que Ja France
s’est chargee d’etre Mediatrice entre notre
Cour & celle de Pruffe , dans le differend
occalionne par ia fameuse Confedeftation
Germanique. On assure m£me que cet ob-
jet a ete entamesi Cependant il päroit que
deux obstacles essentiels doivent s’oposer ä
i!a continuation de ce travail ’ le premier
eoniiste en ce que la France desire quel’A/i-
gleterre exerce avee eile les sonftions- de
Me’diatrice, & qu’elle soi-t reconnne cona-
nie teile par la Cour I. R. Le deuxieme est
une de'claration de la Cour de Prtejfe , por-
tant que S. M. Pruffienne cro-it toute nie-
diation inutile, taut que la Cour I. R. n’au-
ra point de'clare' sormelk-ment qu’elle re-
nonce, pour le preTent & pour l’avenir,ä
toute acquilition de la Basiere, de quel’que
nature qu’elle puisse £tre. 11 ne paroitpas
qu’on trouve a redire ici au premier point;
mais quant au second , 5. M. l’E’mpereur
cröit, vü la lituation ä'ftuelle des aftaires,
qti’il est au destbus de sa dignite d'e donner
prealabiement une de'claration pareille ; &
voila le noe'ud de l’affaire qu’il s’agitdecou*
per, avant dc passer outre.
Le Courier qui doit porter ta re'ponse de
l’Empereur aux dernier'es offres du Divan,
est parti le 25 de ce mois pour Cosnftautino-
ple. Le Prince de Gallitzin en a fait passer
en ffleme tems une copie ä Petersbourg.
Quoiqü’on en ignore le contenu, on sait
pour certain que notre Cour refufe absolu-
ment de souferire aux articles, tels qu’ils
ont e'te propose's par ia Porte. Nous
croions pouvoir en dire davantage, sür cet
important objet, l’ordinaire prociiain.
Nos manufastures gagnent a vue d’oeil h
la defense d’importer des ouvrages de Iain«
 
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