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rooo Rommes dans Crevtld , & ainsi a Pro-
portion dans les autres lieux de la de'pen-
dance Erufs-enne limitrophes.
On aprend que Mr le Baron de Reifebach
partira vendredi prochain des Vieux-Jones,
pour venir reprendre ici ses fonctions d’En-
voie extraordinaire de la Cour de Vienne.
La Republique est sür le point de cueiliir
les heureux fruits de son alliance avec la
France. Cette PuilTance lui procurera , avec
le tems , tous ses Allies pasticuliers , & la
mettra par-lä a l’abri du resstentiment de ses
ennemis. Le Roi de Suede a fait remettre
une lettre aux Etats-Generaux , danslaquel-
le ce Monarque rapellant les anciennes Hai-
sons, qui ont subsiste' entre fesglorieux De-
vanciers, les Rois de Suede &LeursHautes
Puilsances ; S. M. offre dans les termes les
plus Ratteurs pour la Republique, derenou-
veller, par un Traite' d’alliance , l’union e-
troite , qui a regne' ci-devant entre les deux
Etats. On comprerid que cette offne, faite
aparemment de copcert avec le Ministere de
Verfailles, sera accepte'e par L. H. P., avec
toute la neconnoissance qu’elle me'rite. La
lettre de S. M. Suedoife a e'te' envoie'e aux
Confe'de're's , & l’on ne sera pas longtems
ä apr.endre le parti qu’ils prendront dans cet-
te opcalion , oü tout les invite ase faire de
puissans Amis au dehors. Comme le Roi de
Suede n’a pas dans ce moment deMinistre-
Re'sident a la Maye, S. M. a Charge Mr le
Baron van der Borch, Envoie' de L. H. P. ä
Stockholm , de faire paßen cette lettre ä ses
JVIaitres, Mrs les Etats-Generaux de la Re'-
publique. Le Monarque demande une prom-
te reponse", & se montre dispose' a faire tra-
vailler tout de suite au Traite' qu’il propo-
se ; ce Traite sera calqde' sans doute sür ce-
lui conclu avec la France , & ne sera pro-
bablement qu’une acceilion qui sormera u-
ne triole alliance entne la France , la Suede
4z la Republique.
La supression du corps des Cem-Suijjes de
la garde du Prince A'Orange n’aura proba-
blement point lieu: la ville A'Amfierdam qui,
parmi ce qu’elle paie pour les de'penses pu-
bliques, est chargee de celles qui concer-
«ent ce corps, s’opqse formeilement ä la
proppiition qui a e'te' faite ä ce sujet: raais
eile ne s’opose pas ä ce qu’on laisfe e'tein-
dre ce corps par la mort successive des in-
^iyidus; ce qui estd’autant plus juste, que
fe plöpart de ceux eomposent ledit corps,

Crt finance' pöur y entrer, & que ce sont
presque tous des vieillards sans autre res-
source que celie qu’ils ont acquise ainsi 4
prix d’argent. Le motif sür lequel e'toit
fonde'e la propofition de leur supresslon,
est que les Seigneurs Stadbouders n’ont eu
cette garde que depuis Guillaume III; que
par consequent eile n’entre point dans l’e'-
tat de Maison que la Republique doitfour-
nir ä ses Stadbouders, & qu’enfm ce corps
eit absolument sans bqt ni ntib’t/.
Les Etats de Mollande s’e'tant se'pare's pour
15 jours sans avoir rien statue sür l’affarre
du commandement de,la garnisoi; de la Maye,
on ne peut paß se flatter de voir arriver en-
core de sitöt la Familie Ai Orange en cette
yille. Voila cependant de'jä une Province
qui s’est explique'e ä la Generalite sür ce
point, ainsi que sür la ne'ceiiite' de faire a
S. M. Ernffienr.e une reponse confprme ä
l’amitie' que ce Monarque te'moigne ä la
Republique , & ä la de'ference que cette der-
niere pretend avoir pour 1’intercesTion d’un
tel voisip. On espere que plus d’qne Pro^
vince suivra l’exemple des Etats de Groninr
guey & que les choses s’arrangeront enfm
ä la satissaftion reclproque de chacune des
parties inte'resse'es. Au reste la ponsiance
en la Cour de Verfailles augmente de jour
en jo.ur, ainsi que le resroidissement pour
celle A'Angleterre; ce qui sem.ble en etre
une suite naturelle.
Mr le Marquis de Verac part demain ma-
tin pour Amßerdam, ou ce Ministre assiste-
ra a un magnifique repas donne' en me'rnoi-
re de l’e'venement qui lie la Republique ä
la France.
De Bruxf.ules, l? 25 Janvier.
Le bruit s’e'tolt re'pandu que Mr de Lau-
nay e'toit arrive' incessamment en cette ville
en qualite'de premier Secretaire de la Cour,
& qu’il seroit imme'diatement suivi par Mr
le Baron de Martini. Mais Mr de Lßunay
n’est pas encore arrive' ; quand il sera ici,
il y travaillera sous les ordres de Son Exc.
Msgr le Comte de Belgiojoso, en attendant
Mr le Baron de Martini , qui est encore 4
Milan, & qui ne quittera la Lombardie que
vers le mois de Juin.
On parle toujours des grands change-
mens auxquels on s’attend ; mais le publi«
n?est encore instruit de rien.
11 vient de paroitre un nouvel Edit, €§>n-
cernant les jeux de hasard.
 
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