Tanares du Dagheßan ont pris possesslon du sort Ri al ar, für la mef Gafpiefine, & que le
Souverain accuel de la Perfe a chasse le Kan de Masendcrau.
De Milan , le 15 JanVter. Le plan du nouveau Code pour Padmimftration de la
Jultice vient de quitter la prelle; ii eit de 10 feuilles.& defnie in ossavo ; on voit par
cette ebauche, qui servira de pre'liminaire ä la reforme generale , qu’a l’avenir les pro
ce'dures seront moins embrouillees, plus courtes & moins dispendieufes.
De Londres, le 24 Janvier. II y eut hier une nombreuse affemblee des Membres
de l’oposition aiant ä la tete Mr Fox, qui y declara que la conduite des Ministres etant
toujours tres repre'henlible, il continueroit ä s’y oposer ävec la meine ardeur; declara-
tion qui annonce une se'ance tres tumultueufe.
Discours du Roi de la Grande-Bretagne, prononce aux deux Chambres du Parlementj»
le Mardi 24 Janvier 1786.
MYLORDS & MESSIEURS .
Depuis que Je vous ai trouves en Parlement, les disputes qui ßmbloient nlenacer t'lnter-
ruption de la tranquilite de /’Europe, ont ete sortees d une couclufion amicale; & Je continue
d recevoir de la part des Puijßcnftes etrangeres les plus fortes aflurances de leur dispofition 4-
■miable envers ce Rays.
Au dedans mes fujets eprouvent l'accroijfement des bentdiftiöns de la Paix , l'amelicratlon
des deniers publics & l'avancement du credit public de lä Nation.
Pour poujfer plus loin l'avancement de ces objets importans , Je me repofe sür la conti-
nuation de l'ardeur & de l'indußrie que vous aves manifeßees dans la derniereßance du Parlement.
Les refolutions qüe vous m'aves remifes pour servir de bafe d l'ajußement d'un fißeme de
commerce entre la Grande-Bretagne & Z’Irlande , ont ete commiiniquees de mt part au Parle-
ment de ce Roiaume-ldj mais il n'A ete fait jufqu'ict aucune demarche efficace qui wiße vous
mettre en etat de faire quelque progrbs ulterieur dans cet ouvrage falutaire.
MESSIEURS DE LA CHAMBRE DES COMMUNES.
J'ai ordonne que les etats des depenses pour l'annee prefente vous foient remis. Je deßre
ardemment de faire obferver la plus exalie economie dans chaque departement ; & Je suis per-
fuade que vous feres egalemeut dispofes ä pourvoir d tont ce qui eß neceßaire pour le service pu.
blic, & pour l'ehtretien de nos forces navales sür le pie le plus folide & le plus respeftable.
Je dois für teut vous recammander l'etablißement d'un plan permanent pottr la diminution de
la dette nationale. Je me ssatte que l'etat fiorissatit des revenus vous nlettra en etat d'ffetituer
cette dispofition importante avec peu d'accroisseinent aux fardeaux publics.
" J MYLORDS I03 MESSIEURS ,
La vigueur isx les refsourcts du Pqys, ß amplement maniseßees dans sa poßtion aktuelle 9
votis encourageront d cerntinuer daporter la plus gründe attention d cbaque odsjet d'interet na-
tional. Particulierement d la Conßderation des arrangemens qui feront neceßaires, afin de don-
ner plus de fecurite aux revenus , pour avancer iR etendre , autant qu'il sera poßlble , le
csmmerce l'indußrie generale de mes fujets.
Un expres, arrive aujourd’hui de Dublin , 2 aports avis que le Parlement ^'Irlands
sut eonvoque' le 19 de ce mois; que le nonabre des partisans de la Cour s’y est conlideG
jrablement accru , & qu’en formant les adresses au Roi & ä son De’pute , il y avoit eu
beaucoup moins de debats que’ci-devant.
Mr Crauford, ti-devant Commissaire Britanntque , pour sie'gocier avec ceux du Roi
7’. C, les objets qui formeront le futur Traite de commerce eiitre la France & l'Angleter-
re, a eu ces jours derniers divers entretiens avec le Marquis de Carmarthen , S'ecretaire
d’Etat, auquel il a rendu compte des articles sür lesquels on eit ä peu pres d’acsordde
part & d’autre, & de ceux qui demandent une explication ulterieure, avant qu’on puisse
perfeftionner la conclusion du Traite tant delire entre les deux Nations &c.
Mr Woodsord, CommilTaire Britannique , charge' de travailler avec Mr le Chevalier
del Campo, Ministre dL'Espagne, ä re'gler les articles qui Coffiposeront le Traite' de com-
merce entre l'Espagne & l'Angleterre, a aussi confere' pendant deux jours avec le Secre'-
laire d’Etat, sür le re'sullat des entrevues qu’il a eues avec leMinistte de S. M. Catholi-
Souverain accuel de la Perfe a chasse le Kan de Masendcrau.
De Milan , le 15 JanVter. Le plan du nouveau Code pour Padmimftration de la
Jultice vient de quitter la prelle; ii eit de 10 feuilles.& defnie in ossavo ; on voit par
cette ebauche, qui servira de pre'liminaire ä la reforme generale , qu’a l’avenir les pro
ce'dures seront moins embrouillees, plus courtes & moins dispendieufes.
De Londres, le 24 Janvier. II y eut hier une nombreuse affemblee des Membres
de l’oposition aiant ä la tete Mr Fox, qui y declara que la conduite des Ministres etant
toujours tres repre'henlible, il continueroit ä s’y oposer ävec la meine ardeur; declara-
tion qui annonce une se'ance tres tumultueufe.
Discours du Roi de la Grande-Bretagne, prononce aux deux Chambres du Parlementj»
le Mardi 24 Janvier 1786.
MYLORDS & MESSIEURS .
Depuis que Je vous ai trouves en Parlement, les disputes qui ßmbloient nlenacer t'lnter-
ruption de la tranquilite de /’Europe, ont ete sortees d une couclufion amicale; & Je continue
d recevoir de la part des Puijßcnftes etrangeres les plus fortes aflurances de leur dispofition 4-
■miable envers ce Rays.
Au dedans mes fujets eprouvent l'accroijfement des bentdiftiöns de la Paix , l'amelicratlon
des deniers publics & l'avancement du credit public de lä Nation.
Pour poujfer plus loin l'avancement de ces objets importans , Je me repofe sür la conti-
nuation de l'ardeur & de l'indußrie que vous aves manifeßees dans la derniereßance du Parlement.
Les refolutions qüe vous m'aves remifes pour servir de bafe d l'ajußement d'un fißeme de
commerce entre la Grande-Bretagne & Z’Irlande , ont ete commiiniquees de mt part au Parle-
ment de ce Roiaume-ldj mais il n'A ete fait jufqu'ict aucune demarche efficace qui wiße vous
mettre en etat de faire quelque progrbs ulterieur dans cet ouvrage falutaire.
MESSIEURS DE LA CHAMBRE DES COMMUNES.
J'ai ordonne que les etats des depenses pour l'annee prefente vous foient remis. Je deßre
ardemment de faire obferver la plus exalie economie dans chaque departement ; & Je suis per-
fuade que vous feres egalemeut dispofes ä pourvoir d tont ce qui eß neceßaire pour le service pu.
blic, & pour l'ehtretien de nos forces navales sür le pie le plus folide & le plus respeftable.
Je dois für teut vous recammander l'etablißement d'un plan permanent pottr la diminution de
la dette nationale. Je me ssatte que l'etat fiorissatit des revenus vous nlettra en etat d'ffetituer
cette dispofition importante avec peu d'accroisseinent aux fardeaux publics.
" J MYLORDS I03 MESSIEURS ,
La vigueur isx les refsourcts du Pqys, ß amplement maniseßees dans sa poßtion aktuelle 9
votis encourageront d cerntinuer daporter la plus gründe attention d cbaque odsjet d'interet na-
tional. Particulierement d la Conßderation des arrangemens qui feront neceßaires, afin de don-
ner plus de fecurite aux revenus , pour avancer iR etendre , autant qu'il sera poßlble , le
csmmerce l'indußrie generale de mes fujets.
Un expres, arrive aujourd’hui de Dublin , 2 aports avis que le Parlement ^'Irlands
sut eonvoque' le 19 de ce mois; que le nonabre des partisans de la Cour s’y est conlideG
jrablement accru , & qu’en formant les adresses au Roi & ä son De’pute , il y avoit eu
beaucoup moins de debats que’ci-devant.
Mr Crauford, ti-devant Commissaire Britanntque , pour sie'gocier avec ceux du Roi
7’. C, les objets qui formeront le futur Traite de commerce eiitre la France & l'Angleter-
re, a eu ces jours derniers divers entretiens avec le Marquis de Carmarthen , S'ecretaire
d’Etat, auquel il a rendu compte des articles sür lesquels on eit ä peu pres d’acsordde
part & d’autre, & de ceux qui demandent une explication ulterieure, avant qu’on puisse
perfeftionner la conclusion du Traite tant delire entre les deux Nations &c.
Mr Woodsord, CommilTaire Britannique , charge' de travailler avec Mr le Chevalier
del Campo, Ministre dL'Espagne, ä re'gler les articles qui Coffiposeront le Traite' de com-
merce entre l'Espagne & l'Angleterre, a aussi confere' pendant deux jours avec le Secre'-
laire d’Etat, sür le re'sullat des entrevues qu’il a eues avec leMinistte de S. M. Catholi-