de fcrces sür pie ipe I’annee derniere. Et
puis, raisonnez, saites de la politique d’a-
pr.es les Gazettes &c.
De Londres, le i Aont,
On aprend de Petestbourg qu’uh' expres y
avoit aporte la nouvelle de la prise d’un
navire Ruße, par les Algeriens, & qu’ini-
me'diatement il sut tenu un Conseil, au-
quel ont asiiste , 1«, Comte ddOjbennawi, Vi-
ce-Chancelier, le Comte Iwan Tcbernicbefi,
Chef de l’Amira-ute', le Prince Potemkin ,■
Vice-President du Bureau de la guerre, le
Comte Bezharodkoi, & plusieurs1 autresMl-
jniltres & Conseillers d'Etat. En conse'quen-
ce des resolutions, prises dans le Conseil,
11. a e'te' enveie' des ordres ä Croiißhdt, ei’ar-
xr.er avec tonte la ce'le'rite' polTible quelques
vaisseaux de ligne, & plusieurs- fre'gätes &
Joombardes. 11 a e'te' aulli envoie' des or-
dres', dans les distriöts de Narva’, Revel,
tPifthaa ,■ Vor-ocbpck, Ladvga &c, pour faire
embarquer des tröupes avec un train de
grolle ar’tillerie, ahn1 de punir ces pirates,
«qui troublent depuis li longtems la paix du
genre humain. Cette re'solution fait le plus
grand honneur ä’ l’Impe'ratrice de Ruße &
prouve qu’elle per litte ä proteger le com-
xnerce, par ses esforts-ä detruire la-piraterie.
Un phe'nomene qui vient de paroitredans
«cette capitare , prouve que la tole'ranc«? eoni-
mence ä saire des progresen Angleterre. Ce
phe'nomene eil l’apparitiön dans Londres
id'une Sceur Clairette , Ahgloife d’origlne ,
«qui e'tant venue voir ses parens , a quitte' ?e
uavi're Flamand qui l’avoit amene'e , s’ett
Tendue a la ville, &a paifiblementtraverse'
üa eite de Londres dans les habits- de son Or-
dre. Plusieurs personnes se sont ärretees-,
a la ve'rite', pour la-voir patter, corame un
«vbjet curietix dans Loudres ; mais eile n’a
effuie' aucune in salte; eile eit arrive'e che's
samere , sansque personne se soit avise' de
tui dire un mot... Tu dors , Lord George J
De Parts , le 31 Juillet.
Rien n’avoit transpire' de ce qui s’e'toit
patte le 29 a Verfailles, tout le mondey e'-
tant reite' jusqu ’ hier au soir. Nousavoiis
squ. alors que le Parlement de Bordeaux; a
«obtenu du Roi une audience tres satisfai-
fänte, qui a dure depuis 10 heures & de-
mie du matin jusqu’a 5 heures du soir. Le
SvDelpecb, Grestier, a lu leraport, redige'
»ar les Comrnisiaires. Cette lefture fort
$ot*gue djajtt achevee, S. M« « prononce;
l) que tout ce qui s’etoit sait jusqu a cc
moment-ci sür les alluvsons , e'toitdedare
commc non avenu t que la miilion du Che-
valier de Peßeles etoit nulle ? & que lui-
meine e'toit reprdherrsiblc, pour avoir ou-
trepasse ses pouvoirs. Eit conse’quence tout
eit mjs au ne'ant, par raportä cette premie-
re asiaire; 2) que tous les-arröts & de'libe'-
re's , concernant le Sr Dadsn , fils, seroient
bifie's ou rayes-, & que ce Magistrat seroit
r«=v“ .dans les sori'ftions de Procureur-Ge-
ne:ai<’.Y.V^ne-ad joint de son Pers. Coitirne
celui-ci a lingulierement bien serVisa Com-
pagnie , dans la crise des alluvions, ses-
conireres n’ont pas he'-site' ä lui accc-rder cs
que le Roi desiroit ; 3) que'les protets des
billets consulaires demeureroient sixe's ä 15
so'.s ; 4) qu’il ne seroit plus question du de-
mi-centieme denier ; 5) que töus les arr&tS”
prononee's contre Mr Dvpre' de 5bv Maur,
par raport aux corve'es , seroient raye's , le
dit Ex - Intenaant de Guyenne aiant justifie
sa conduite , d’une maniere satisfaisante ,
aux yeux, de S. M. &c. Mr de Cahnue
a’favorise', dans la demareb«? du
de Bordeaux, la jusiicä de sa demande. Les-
Magistrats sont aftuellement pour laplüpart
&'Paris, ou ils sort libres de refber durant
tonte la femaine courante, leRoileuraiant
dit, qu’il fuffifoit qu’ils fussent rendus, le
21 du mois prochain , dans la capitale de
la Guyenne , pour y reprendre leurs fonc-
tions-.
L-Arehiduchesie Mari'e-Cbrißin'e esir arrh
ve'e ä Paris, depuis feier, S. A. R. löge a
l’hotel du grand Conseil, rue des filier St,-
Tbomas',
Les deux agiöteurs PleuviE'e & Calmer
sont de'jär de^retöur de leur exil; ils se son*
montre's, hier, an Palais roial & aux TbuiT-
leries.
Fils de Mr In Marquis de Livry, le Che-
valier de ce nom passbit ä ChaiHot, il y a-
quelques jours, le lottg de la Seine j fon
cheval a pris le mors aux dents; il a e'te
träine sür le pave’, ses pieds tenant enco-
re dans les e'triers, & le coursier lui aiant
donne' plufieurs suades. Ce jeune komme,
l’espöir de sa famille, eit expire' sür le
champ: c’elt a dire aullitöt apres que son
cheval a e'te' arrete', & qu’il a eu cesse de
trainer, apres lui, son malheureux cavalier.
Mr Linguet eit arrive' a Paris , depuis le
«6, JJ le pr^met biea de tympaaiser les
puis, raisonnez, saites de la politique d’a-
pr.es les Gazettes &c.
De Londres, le i Aont,
On aprend de Petestbourg qu’uh' expres y
avoit aporte la nouvelle de la prise d’un
navire Ruße, par les Algeriens, & qu’ini-
me'diatement il sut tenu un Conseil, au-
quel ont asiiste , 1«, Comte ddOjbennawi, Vi-
ce-Chancelier, le Comte Iwan Tcbernicbefi,
Chef de l’Amira-ute', le Prince Potemkin ,■
Vice-President du Bureau de la guerre, le
Comte Bezharodkoi, & plusieurs1 autresMl-
jniltres & Conseillers d'Etat. En conse'quen-
ce des resolutions, prises dans le Conseil,
11. a e'te' enveie' des ordres ä Croiißhdt, ei’ar-
xr.er avec tonte la ce'le'rite' polTible quelques
vaisseaux de ligne, & plusieurs- fre'gätes &
Joombardes. 11 a e'te' aulli envoie' des or-
dres', dans les distriöts de Narva’, Revel,
tPifthaa ,■ Vor-ocbpck, Ladvga &c, pour faire
embarquer des tröupes avec un train de
grolle ar’tillerie, ahn1 de punir ces pirates,
«qui troublent depuis li longtems la paix du
genre humain. Cette re'solution fait le plus
grand honneur ä’ l’Impe'ratrice de Ruße &
prouve qu’elle per litte ä proteger le com-
xnerce, par ses esforts-ä detruire la-piraterie.
Un phe'nomene qui vient de paroitredans
«cette capitare , prouve que la tole'ranc«? eoni-
mence ä saire des progresen Angleterre. Ce
phe'nomene eil l’apparitiön dans Londres
id'une Sceur Clairette , Ahgloife d’origlne ,
«qui e'tant venue voir ses parens , a quitte' ?e
uavi're Flamand qui l’avoit amene'e , s’ett
Tendue a la ville, &a paifiblementtraverse'
üa eite de Londres dans les habits- de son Or-
dre. Plusieurs personnes se sont ärretees-,
a la ve'rite', pour la-voir patter, corame un
«vbjet curietix dans Loudres ; mais eile n’a
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samere , sansque personne se soit avise' de
tui dire un mot... Tu dors , Lord George J
De Parts , le 31 Juillet.
Rien n’avoit transpire' de ce qui s’e'toit
patte le 29 a Verfailles, tout le mondey e'-
tant reite' jusqu ’ hier au soir. Nousavoiis
squ. alors que le Parlement de Bordeaux; a
«obtenu du Roi une audience tres satisfai-
fänte, qui a dure depuis 10 heures & de-
mie du matin jusqu’a 5 heures du soir. Le
SvDelpecb, Grestier, a lu leraport, redige'
»ar les Comrnisiaires. Cette lefture fort
$ot*gue djajtt achevee, S. M« « prononce;
l) que tout ce qui s’etoit sait jusqu a cc
moment-ci sür les alluvsons , e'toitdedare
commc non avenu t que la miilion du Che-
valier de Peßeles etoit nulle ? & que lui-
meine e'toit reprdherrsiblc, pour avoir ou-
trepasse ses pouvoirs. Eit conse’quence tout
eit mjs au ne'ant, par raportä cette premie-
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re's , concernant le Sr Dadsn , fils, seroient
bifie's ou rayes-, & que ce Magistrat seroit
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ne:ai<’.Y.V^ne-ad joint de son Pers. Coitirne
celui-ci a lingulierement bien serVisa Com-
pagnie , dans la crise des alluvions, ses-
conireres n’ont pas he'-site' ä lui accc-rder cs
que le Roi desiroit ; 3) que'les protets des
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so'.s ; 4) qu’il ne seroit plus question du de-
mi-centieme denier ; 5) que töus les arr&tS”
prononee's contre Mr Dvpre' de 5bv Maur,
par raport aux corve'es , seroient raye's , le
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sa conduite , d’une maniere satisfaisante ,
aux yeux, de S. M. &c. Mr de Cahnue
a’favorise', dans la demareb«? du
de Bordeaux, la jusiicä de sa demande. Les-
Magistrats sont aftuellement pour laplüpart
&'Paris, ou ils sort libres de refber durant
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dit, qu’il fuffifoit qu’ils fussent rendus, le
21 du mois prochain , dans la capitale de
la Guyenne , pour y reprendre leurs fonc-
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L-Arehiduchesie Mari'e-Cbrißin'e esir arrh
ve'e ä Paris, depuis feier, S. A. R. löge a
l’hotel du grand Conseil, rue des filier St,-
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sont de'jär de^retöur de leur exil; ils se son*
montre's, hier, an Palais roial & aux TbuiT-
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Fils de Mr In Marquis de Livry, le Che-
valier de ce nom passbit ä ChaiHot, il y a-
quelques jours, le lottg de la Seine j fon
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l’espöir de sa famille, eit expire' sür le
champ: c’elt a dire aullitöt apres que son
cheval a e'te' arrete', & qu’il a eu cesse de
trainer, apres lui, son malheureux cavalier.
Mr Linguet eit arrive' a Paris , depuis le
«6, JJ le pr^met biea de tympaaiser les