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Gazette de Cologne — 1786

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Novembre (LXXXVIII - XCVI)
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https://doi.org/10.11588/diglit.47670#0762
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qui concerne les Melles, que paient les Fi-
deles , dans teile ou teile Intention.
1 Msgr tiejuigne , Archeveque de Paris ,
suutient que chacune de ces Melles a trois
tne'rites a la sois, aupres de Dien: le 1er,
pour le salut du ce'lebrant ; le 2me , pour
le Fidele qui l’a fait dire, & le ^me , pour
les autres Fideles qui l’entendent. Toutce-
la est possible & de'pend de l’e'tat , dispoli-
tion & intention ou le ce'lebrant & les au-
tres se trouvent, Cependanfe ce point de
Dognie . e'tabli par le Prelat& conteste par
les Theologiens , excite aujourd’hui entre
eux & leur Chef un diffe'rend , dort il y
aura, peut- etre, au Parlament, apel com-
me d’-abus, pour obtenirun arret qui re'gle-
ra le droit de chacun, sür un article de Doc-
trine, qu’on dit n’exister nulle part.
Le Sieur de Sauvigny, Intendant de la
Ge'ne'ralite' ce Paris, aiant Charge en 1785,
donze cultivateurs choisis dans 1’cleCtion
de Tonnerre, de faire chacun un me'moire
sür leur maniere d’operer en agriculture ,■
6c de se livrer ä quelques expe'riences qu’il
leur avoit indique'es, on proce'da, le 17 du
jnois dernicr, a l’exameu de leurs me'moi-
res. Le Sieur Charles Gibey , lermier de
la Marquise de Louvois ä Pasy, obtint Ic
prix qui e'roit de 150 liv. qu’il recut en pa-
b.ic des mains de l’Intendant. On adjugea
au Sieur Brocbot, Formier de Gonjegrey ,
''Acce^it, conlistant en une medäille d’ar-
gent portant les attributs de l’agricultnre.
La Marquise de Louvois, qui la lui de'livra,
lui .fit l’honneur de l’embrasser. Apres la
ce'rernonie on paflä ä une table de 60 cou-
veits, a laquelle furent admis les douze
concurrens. L’air triste du Sieur GMey,
place vis-a-vis de la Marquise , frapa bien-
tot cette Dame; il regrettoit que son prix
n’eut pas ete accompagne de la meine fa-
veur que \'Acce‘]h; & la Marquise de Lou-
zois insoimee par hii de la cause de fon
cltagrin , lui accorda aussi apres le diner la
graue sans laquelle le prix qu’il \enoit d’ob-
tenir perdoit, disoit-il, a ses yeux fon plus
pre'cieux avantage.
Tout.es Jes lettres qu’on vbqoit de wes
Provintms a vignoblts s’accojdent 1 annon-
cer , que la recolte des vins a ete beauconp
meins abundante cette anne'e que la pre-
ce'dente; mais que sa qnalite est infinimcnt
stipcrieure 11 celle de 1785.
Des nouveiles plus re'centes que cellcs que

nous avons de’ja reques & annoncees de
Mr de la Peyroufe, offrent une particulari-
te bien remarquable , & une expe'rience
dont on ne sauroit trop aprecler & pu-
blier les m/antages. 11 avoit eu la pre'cau-
tion d’embarquer une provision ccmside'ra-
ble de choux sale's ä {'Allemande (Sauer-
Kraus') & d’autres ve'ge'taux: c’est ä l’usa-
ge qu’il en a fait faire ä son e'quipage,
qu’il doit etre parvenu jusqu a l’isle de la
Conception sans avoir eu un seul malade dans
tonte sa traversee. Nous aprenons en mL
me tems que le me'rite d’une de'couverre
aussi pre'cieuse , apartient ä un Me'decin
l'ranyois , Mr PoiJJonitier Defyerieres. qui a
pousse tres loin fes recherches sür les ’ma-
ladies des gens de mer, & ä perfefbionner
le re'gime qui leur convient, au point de
pre'venir tonte efpece de maladie scorbuti-
que dans les voiages du plus long coürs,
Sil’onpeut ajouter-foi a quelques lettre?
particulieres de Berlin , l’intention du Prin-
ce Henri est de quitter lä P'rujje & de fe
fixer ä Geneve,
On parie ä Petersboilrga Berlin , a Hien^
ne & a Londres , que la France' ne fontien-
dra pas son e'tat de contenlion , de l’e'po--
que pre'sente ä celle de 179t,- ou 1792. Il
est certain que cette Monarchie r la plus
riche de VLu.rope est cellequi l’est le meins#
vü l’e'normite de Ja d’ette pubisque.
Les derniers papiers Anglois disent qu’il
y a sür le tapis une ne'gociatioö de mana-
ge entre une des Princesies, fille du Roi
BAiigleierre, & Je dernier sils de Sa Maje-
ste' Casbolique , le Roi d'Espagiie. Cette nou-
veile päroit ditficile a croire ;■ l’o;T afiure
cependapt que Mr Pitt doit en faire la pro-
position au Parlament dans la proehaine
session.
De Vienne , le ri Novembre.
L. A. R. Mfgr l’Archiduc Ferdinand &
Madame l’Archiduchesie ont de'ja ete' voir
les principaies curiosite's de cette capitale,
& particulier.ement l’Aeadcmie Jofephine
Medico- Chirmgicale . ncmvellernenr e'ta-
blie , ainli que i Höpital miliiaire, ttenant
ä ce hatiment. Celui-ci a nu'ritd siirnuit
I’admiration de L. A. R. Au prumier e'ta-
ge se pre'sente d’abord sür Ja droite h Bi-
bliotheque, dans une salle maguilique. au
m'.ieu de laquelle on voit le Bufte de S.
M. l’Empereur , sait en inarbre blaue d§
Florence , & au dessbus ces mots : ’Jofephus
 
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