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II Astguftus ,- bic primus, Cette BibliotHe-
que comprend plus de 10,000 ouvrages
choisis, tant anciens que modernes, & en
toutes sortes de langues; on doit y ajou-
ter successivement ceux qui paroitront &
me'riteront d’y avoir place. Tons ces Li-
vres sont dans des caifies vitre'es & snper-
bement vernisse'es. A cöte' se trouveun ca-
binet de letture oü chaque Professeur a son
pupitre & oü il peut enfermer les livres
qu’il a choisis dans la Bibliotheque. Elle est
ouverte tous les jours, pendant une heitre,
pour 40 jeunes Chirurgiens militaires qui
sont leur eours d’e'tude. Les Profeffeurs
sont les maitres d’y aller qüand il leur p’lait.
EnGuite on passe dans la sale destine'e ä la
pre'paration & conservation des me'dicamens.
Une autre contient les objets relatifs ä l’hi-
ftoire naturelle.- On y conserVe , dans de
süperbes caisies vitre'es , les medicämens ti-
re's des trois regnes de ia Nature , pour e-
tre expose's , pendant les le^oiis de me'de-
cine , aux yeux des candidats.- A mesure que
ces objets paroisient tantsoit peil- älte're's,
on en substitae d’autres.
De cette sale ori passe ü ceTle' de Patho-
logie : elies contient une gran'de’ qüantite'
de mode'les reprefentant, en verre & d'a-
pres natüte, toutes les m’äladies desyeüx,
cellcs des os, en outre plus de 60 mode-
les en cire, faits par Mr le Professeur J7w-
iiezoirsky, & representant ati na; u eld’antres
ffialadies chirurgicales Jes meins srequen-
tes. La sale oü se tvonvent les instrusnens
& les bandages eft contigue a celle-ci; tous
les instrumens font dans des e'tuis de ina-
soqüin rouge; ä cöte sont place'es desfigu-
fes 01'1 son voit l'aplicatton des bandag.es.-
Les rnodeles auatomiqries en cire, font en-
feimes dans 300 caisies vitre'es, sanscomp-
ter 13 statues de grandenr naturelle, les
Tines couche'es dans de grandes- caisses, les
autres de'bout danS leurs nichts. Ces mo-
deles out e'te faits ä F.'orcnce, sous la di-
rebtion de Mrs bontana Muskagni; l’Em-
pereur les ä achete's de PArchiduc fon fre-
ie pour la sonime de 30,000 slor. Ils repre’--
sentent au naturel, depuis les os jnsqiffaii 5
sens , tout ce qui apartient au corps Mimain ;
ces memes ssiodeles se voient sür des eftatn-
pes enlumine'es & placees au-desiüs des
caisses. Voüä sans doute un montiment
digne du regne de l’immortel Jofepb II.
Apres avoir lü dans pluheurs Gazettes &

Journaux les eloquentes & lamentables de'-
clamations sür la fin tragique sse l’Epouse
inforturie'e du Chqvalier^wWei, nous avons
e'te' bien e'tonne's en lisant les lettres de
Rome, de trouver des de'tails absolument
cshtraires ä la ve'rite' des faits. On noUS
assure que le Chevalier Amadei fut enferme
dans le chateau Nr. Auge, ponr toute autre
raison que le mariage dont on a parle'; le
dit Chevalier prit la falte avec cette femme
qui n’avoit alors aucune liaison juridique
avec lui, & qnitta sans conge' le service
militaire oü il etoit emploie' en qualite' de
garde du corps du Pape, qu’on nomme ä
Rome, Lancia Spezzata; on nous obferve
äussi que cette pre'tendue Demoiselie, qu’’-
on voudroit illuftrer, n’est que la sille d'un
boucher, & que ses freres continuent en°
Core ce metier, qu’on regarde en Italic,
comme une profession vile ; que ce maria-
ge a e'te' de'clare' nul, non a cause de la
grande disproportion de conditions', maiä
aussi parce queles formalite’s ne'cessaires
ä sa validfte , & d’apres ce qui a e'te' de’-
cide' dans le Concile de Trente, n’ont pag
e'te' remplies.- Il est saux que l’affaire du
jeune Duc de Rtgnan ait ancunraport avec
celle du Chevalier Amadei: ort peut donc
assürer que toüt ce qui a e'te' e'crit 's ce sü°
Jet,dans plufedrs papiers publics & Jouf-
naux, est faux; que ce ne sont que des ca-
lomnies imagine'es pour aigrir les efprits
coptre la Cour de Rome', & pour chercher
a sie'trir la gloire d’un Pape qui illüstre son
Porttificat par des nötey de tole'rance, de
justice,. de bienfaifance , & qui fait comp»
ter fes joars a ses fujets par des biensaits.
Plü'sienrs avis femblent insmuer que les
Ruses s’avancent ü gfands pas vers les sron«
tieres de fä Ttirquie,
De la Hayk, le IRovern/jre,
Toüt change , d’un ordinaire a Paütfe.
Aujom d hui . Pespoir d’unaccommodernent
semble moins permis qüe jatnais, On a ma-
nceuvre' a Uirecbt. La riouvelle Re'gcnce
vient de de'clarer qü’elle n’accepteroit pas
la me'diation , aväpt qu’on ait pre'a'able-
ment accorde',ce qü’elle detnande t plas/an-
te fa^on de reposidre aüx rnediateurs ! Elle
exige au surphis. qu’on excitie des confe'»
renres tous les Meinbres des Etats, qui ne
penünt pas comme eile. Cette de'clai atiot}
siüguiiere e'quivaut, sans doute, a un re-
fus sormel d’un accommodernent} & cett’g
 
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