tenant que sa légion soit confervee, &que
Mr de Montmprin, neveu du Général de
Maille b ois , est intéressé , par un motis de
gloire personnelie, à ce que le -traitement
fait à son oncle, respeftable à ta-nt d’égards,
ait également lieu pour le Rhingrave; mais
tous ces raisonnemens ne portent que sur
des supositions , & l’on oublie de mettre
en ligne de compte les servic-es que ce der-
nier a rendu-s à la cause patriotique.
Les assaires sont toujours dans le-même
.état à Amjierdam i la plus grande partie des
Membres du Conseil de cette ville se pré-
tendent violentés par la Bourgeoifîe, &
que leurs délibérations ne sont plus libres ;
ce fait.est vrai à certains égards, mais ces
Messieurs semblent oublier aussi qu’ils ne
sont que les Repréfientans de cette même
Bourgeoise, & que, dans la déciston des
affaires qui touchent aussi sortement l’in-
térêt des habitans , ce n’est point le senti-
mènt particulier des Repréfientans qui doit
prévaloir, au détriment du vœu unanime
'& manifeste des Repréfentés. 11 seroit bi-
sarre que cet axiome non contesté dans les
affaires de la vie privée, perdît sa vérité &
sa force lorsqu’il s’agiroit de l’intérêt gé-
néral du peuple.
Les disfensions de la Province ù'Vtreclit
pourront ensui s’accommoder : les Etats
à.'Amerssort ont fléchi sur deux points prin-
cipaux, {avoir d’admettre la médiation des
trois Provinces de Hollande , -Overyfièl .&
G-roningue, & sur celui bien plus dissicile
encore , -d’admettre aux conférences -les
Commiiïaires nommés par la ville préten-
due rebelle. Ces disposstions, conciliatri-
ces & vraiment raisonnables, font présager
un prompt accommodement. 11 feroit à
souhaiter que le Conseil du Stadbouder
les Etats de Gueldre voulurent enfin adop-
ter un même esprit de paix ! Malgré les
terreurs paniques que l’on veut répandre
ici sur la marche des troupes Rrufliennes,
les Etats de Hollande ço-ntinuènt de chemi-
sier droit vers leur but.
Les Bourgeois à.'Amsierdam ont sait une
sousesiptio'n pour le paiement de la légion
du Rhingravè, & pour sa conservation. Il
'^7 a déjà 180,000 fior. de dépqsés.
Des Pais-Bas Autrichiens, le ïq Mars.
Nos lettres de Bruxelles nous annoncent
âne nouvelle & très forte supression -a’Ab-
ibayes & de Couvées, On ^commencera
.par ïes & les Bernardines. Lee
lettres de Louvain, en .nous consirmant ces
nouvelles , ajoutent que les jeunes Religieux,
qui ensuite duDecret (i) de {'Empereur dû
23 Février dernier, adreiîé à Mr Tbysbaert,
Doien de St. Jacques , D -Commhïaire roial
du séminaire, (Décret qu’on trouvera ci-
dessous en note) doivent entrer au Sémi-
naire général dans la quinzaine, nesedis.-
-posent gueres à remplir les vues de S. M.
Les Capucins surtout en ont une terrible ré-
pugnance, Ils tremblent pour leur barbe
-naistànte.
Il vient encore d’être publié à Louvain t
par le Reéteur de l’Université , un mande-
ment qui défend très sagement , dans les
Colleges , toutes représentations .théâtrales.
Voici les propres exprelssons du Magnifi-
que Reéteur.
Qiiand.o.qutdem jhidi.ofos non deceat ad in-
fiar mimorum comcedias a.ut fiinuia agere s
.quod non sis sine gravi fiudiarum perturbation
sie , bine ne deinceps talia prafumantur sieve*
r.isiimè hoc Décrété perpétué) valituro prohsi
bemus,, idque ad minus fab pana incarcération
nis per o&iduum.
(1) ,, L’Empereur & Roi. Vénérable ,
.cher bien amé, ayant réfiolu défaire en-
trer inesfamment. dans le Çémiïtaire - général
tous les réguliers étudiant en théologie ; nous
veut -chargeons de faire sans perte de tems,
les dispofirions nécesi&ires à cet effet J iV com-
me défi notre intention qu’ils. sioiens tous vêtus
uniformément dans le siéntinaire, comme les
autres Séminarifies, & que ceux, qui portent
.la barbe & des sand aies, siaient rasé s àé’ chaus-
sés de même , vous ferez faire dabordavec
.toute Laccélération p affilié , le: .babillemens
né ce faire:, tant pour ceux, .des ordres mcn.~
diaiis , que .pour ceux- des abbayes ■& autres
.maifiosis religieuf.es qui fie trouvent actuellement
À Louvain vZz/rv différent colleges & refuges.
Vous fignifierez nos intentions à cet égard,
aux supérieurs des couvent .& aux préfidens
des c-olleçes, où il y a des réguliers étudiant
en théologie , D1 vous serez esforte qu'ils
.siaient tous entrés au Séminaire-général dans la
huitaine , au dans la quinzaine au.plus tard.,,
,, .Vous communiquerez la .préfiute au rec-
teur du Séminaire, pour fon insormation Iv
fia direction. . A tant, vénérable, cher és*
bien amé, Dieu vous ait en sia siainte garde,
( Suplément extraordinaire, )
Mr de Montmprin, neveu du Général de
Maille b ois , est intéressé , par un motis de
gloire personnelie, à ce que le -traitement
fait à son oncle, respeftable à ta-nt d’égards,
ait également lieu pour le Rhingrave; mais
tous ces raisonnemens ne portent que sur
des supositions , & l’on oublie de mettre
en ligne de compte les servic-es que ce der-
nier a rendu-s à la cause patriotique.
Les assaires sont toujours dans le-même
.état à Amjierdam i la plus grande partie des
Membres du Conseil de cette ville se pré-
tendent violentés par la Bourgeoifîe, &
que leurs délibérations ne sont plus libres ;
ce fait.est vrai à certains égards, mais ces
Messieurs semblent oublier aussi qu’ils ne
sont que les Repréfientans de cette même
Bourgeoise, & que, dans la déciston des
affaires qui touchent aussi sortement l’in-
térêt des habitans , ce n’est point le senti-
mènt particulier des Repréfientans qui doit
prévaloir, au détriment du vœu unanime
'& manifeste des Repréfentés. 11 seroit bi-
sarre que cet axiome non contesté dans les
affaires de la vie privée, perdît sa vérité &
sa force lorsqu’il s’agiroit de l’intérêt gé-
néral du peuple.
Les disfensions de la Province ù'Vtreclit
pourront ensui s’accommoder : les Etats
à.'Amerssort ont fléchi sur deux points prin-
cipaux, {avoir d’admettre la médiation des
trois Provinces de Hollande , -Overyfièl .&
G-roningue, & sur celui bien plus dissicile
encore , -d’admettre aux conférences -les
Commiiïaires nommés par la ville préten-
due rebelle. Ces disposstions, conciliatri-
ces & vraiment raisonnables, font présager
un prompt accommodement. 11 feroit à
souhaiter que le Conseil du Stadbouder
les Etats de Gueldre voulurent enfin adop-
ter un même esprit de paix ! Malgré les
terreurs paniques que l’on veut répandre
ici sur la marche des troupes Rrufliennes,
les Etats de Hollande ço-ntinuènt de chemi-
sier droit vers leur but.
Les Bourgeois à.'Amsierdam ont sait une
sousesiptio'n pour le paiement de la légion
du Rhingravè, & pour sa conservation. Il
'^7 a déjà 180,000 fior. de dépqsés.
Des Pais-Bas Autrichiens, le ïq Mars.
Nos lettres de Bruxelles nous annoncent
âne nouvelle & très forte supression -a’Ab-
ibayes & de Couvées, On ^commencera
.par ïes & les Bernardines. Lee
lettres de Louvain, en .nous consirmant ces
nouvelles , ajoutent que les jeunes Religieux,
qui ensuite duDecret (i) de {'Empereur dû
23 Février dernier, adreiîé à Mr Tbysbaert,
Doien de St. Jacques , D -Commhïaire roial
du séminaire, (Décret qu’on trouvera ci-
dessous en note) doivent entrer au Sémi-
naire général dans la quinzaine, nesedis.-
-posent gueres à remplir les vues de S. M.
Les Capucins surtout en ont une terrible ré-
pugnance, Ils tremblent pour leur barbe
-naistànte.
Il vient encore d’être publié à Louvain t
par le Reéteur de l’Université , un mande-
ment qui défend très sagement , dans les
Colleges , toutes représentations .théâtrales.
Voici les propres exprelssons du Magnifi-
que Reéteur.
Qiiand.o.qutdem jhidi.ofos non deceat ad in-
fiar mimorum comcedias a.ut fiinuia agere s
.quod non sis sine gravi fiudiarum perturbation
sie , bine ne deinceps talia prafumantur sieve*
r.isiimè hoc Décrété perpétué) valituro prohsi
bemus,, idque ad minus fab pana incarcération
nis per o&iduum.
(1) ,, L’Empereur & Roi. Vénérable ,
.cher bien amé, ayant réfiolu défaire en-
trer inesfamment. dans le Çémiïtaire - général
tous les réguliers étudiant en théologie ; nous
veut -chargeons de faire sans perte de tems,
les dispofirions nécesi&ires à cet effet J iV com-
me défi notre intention qu’ils. sioiens tous vêtus
uniformément dans le siéntinaire, comme les
autres Séminarifies, & que ceux, qui portent
.la barbe & des sand aies, siaient rasé s àé’ chaus-
sés de même , vous ferez faire dabordavec
.toute Laccélération p affilié , le: .babillemens
né ce faire:, tant pour ceux, .des ordres mcn.~
diaiis , que .pour ceux- des abbayes ■& autres
.maifiosis religieuf.es qui fie trouvent actuellement
À Louvain vZz/rv différent colleges & refuges.
Vous fignifierez nos intentions à cet égard,
aux supérieurs des couvent .& aux préfidens
des c-olleçes, où il y a des réguliers étudiant
en théologie , D1 vous serez esforte qu'ils
.siaient tous entrés au Séminaire-général dans la
huitaine , au dans la quinzaine au.plus tard.,,
,, .Vous communiquerez la .préfiute au rec-
teur du Séminaire, pour fon insormation Iv
fia direction. . A tant, vénérable, cher és*
bien amé, Dieu vous ait en sia siainte garde,
( Suplément extraordinaire, )