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Gazette de Cologne — 1787

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Mars (XVIII - XXVI)
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https://doi.org/10.11588/diglit.47671#0185
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se C’est pour vous consultes, Memeurs',
sur ces grands objets,- que le Rot vous a
choilis. "je n’ai pas- b'eibm de vous faire
sentir le prix de la consiance, dont Sa Ma*
jette vous honore ;- je vois- dans vos yeux
h reco’nnoiÆrice, dont vos âmes sont pe'-
nétrées.-
“ Ministres d’une Religion sainte, que'
ïes Rois, Prédécesseurs de Sa■ Majeité, ont
toujours défendue, & qu’Elle ne cesfera
jamais de protéger, vous avés reconnu
dans tous les teins.- que c’est de la muni-
ficence du Souverain, que vous telles les
biens attachés à vos Eglises ; & voûs vous
êtes toujours portés avec zele à contribuer
iùix besoîns de l’Etat : — Et vous, Meffieürs,-
qui,- à l’exemple de vos Ancêtres, ne con-
hoissés d’autre bonheur & d'autre gloire >
que l’avantage de verser Votre' san’g pour la
défense du Roi & de l’Etat; vous, qui la-
vés réunir à cette haute valeur,- dont vos
races tiennent leur' illustration , la fagesse
dans les Conseïls, lorsque Sa Majesté vous
y apelle : — Magistrats,- qui partagés le
dépôt précieux de la portion la plus esseri-
tielle de l’autorité roiale, qui prélidés aux
Jugemens de ces Corps recommandables j
dont le Miniftere coniifte non-seulement à
protéger 1a veuve & l’orphelin, & à rendre
une exatse juftice, mais encore à éclairer
la Religion du Monarque sartant ce qui
ifitérefte le bien de san service: —• Vous
enfin ,- Chess zélés de ces cités toujours
sideles, toujours affectionnées à leuraugu-
ste Souverain: —- Le Roi oompte, Mes-
sieurs, que vous vous réunirés tous , afin
de' donner à Sa Majefté , par la sagesse de
vos avis, de nouvelles preuves de votre
respeétjî de votre amour, & de votre zele ”,
De Paris , le ici ÆsarL
Il s’agit d’une économie à établir , qui
retranchera 20 millions. On espere que!
l’article seul du timbre en rendra 20 autres.
Ainfi voila 40 millions , deltinés à un autre
tssage utile. Il paroit évident quelesbieiis
du tiers-état seront exemts de l’impôt ter-
ritorial , ou du moins qiVil remplacera les
deux vingtièmes, que l’on veut supritner ;
il semble même que cet impôt ne sera per*
çu qüe durant ütt certain tems. Il eircule
un mànulcrit, tracé sur Une demie seuille 1
SI Mi y fait entendre aüx Notables qu’Elle
ne les a convoqués que pour qu’ils don*
nent leurs avis sur les moiens de percep-

tion. Àinsi l’on tient toujours au même*
projet , d’autant plus jufte , qu’aujour-
d’hui les guerriers nobles ont des honno-
raires ; & qu’autrefors ils étoiertt obligés de
vacquer gratuitement' au service militaire.
Quant au Clergé, on sait qu’il tient la re-
stitution de ses biens delà Religion des pre-
miers Capétiens : on voudra bien se rapeller
que Charles ■ Martel s’empara des Domaines
du Sanctuaire, pour repousser les attaques
des Sarra/ins. S'es Succeffeurs en relièrent
les maîtres jusqu’à l’extinéb’on de leur race»
Les enfans de Hugues Capet ne restituant
sien à l’Eglise, les Bourbons pofféderoient
encofè toutes les rieheffes ecclésiaftiques 9
& les Prêtres , habitués comme en Angle-
terre, aux jouissances de la médiocité,- ne
s’en plaindroient point.
Là faillite de Mr de St. J ante s, écrit-ou
de Dijon, est cause qu’on a été obligé de
retarder, dans les premiers jours de ce mois,
lé payement des ouvriers , emploies dans
les mines & forges de Mont-Cenis. Dix-huit
ont resusé de travailler ,■ alléguant qu’on ne
les salarioit pas.- On est venu les prendre
& les mettre en prifon. Plus de 500 sont
allés rompre les portes,- ils ont mis les dé-
tenue en liberté, La maréchaufsée a voufii
•se présènter ; mais elle a été obligée de
prendre la fuite. Deüx cavaliers se sont
laisiés prendre y on les a cruellement pré-
cipités dans les foumaises. Un détache-
ment du régiment d'Auxone s’est rendu à
Mont-Cenis, à grandes journées. La présen-
ce de ce corps a, dit--on, tout calmé.
De Vjènne# le g Mars.
Les chemins dans les Provinces Turques
par où l’Empereut devroit passer pour se
rendre en droiture de Vienne à Cberjon ,
étant en très mauvais état, Sa Majesté di-
rigera sâ route par la Haute - Hongrie, la
Galicie, la Podolie, la Petite Ru/jie & le
ÏJogai orientai polir arriver à Cberfan après
tua voiage de 250 miles d'Allemagne ; elle
fera par conséqueht uu détour de ïoo miles.
Il doit arriver incessamment du Holfteix
i2oo chevaux de remonte pour la cavale-
rie Impériale Roiale,
Les 4 Prébendes que la Famille des Pria*
Ces de Licbtenfieiii a fondées pour notre Ca-
thédrale de St. Etienne, vont être transfé-
rées au Chapitre Métropolitain à'Olmutz.
Ou dit que les Turcs ont fait passer se-
crettement une ssotte dans îa mer. noir»
 
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