DOI Heft:
Octobre (LXXIX - LXXXVII)
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la Cour a pris le divertîssement <3e la chafl’e
au héron. Aujourd’hui elle est attendue
en cette capitale.
Mr le Baron de Tbugut, ci-devant Inter-
nonce à ensuite Ambasiadeur
en Pologne, vient d’être nommé par l’Em-
pereur Ministre Plénipotentiaire de Sa Ma-
jesté à la Cour , des Deux-Siales, à la place
du. Général de Ricbecotirt. Mr le Comte
de Schlik, Ambailèdeur de notre Cour près
celle de Dannemarc, ira remplacer à Mayen-
ce Je Comte de Trautmansdorsf.
On a reçu avis ici qu’une armée Turque
s’est avancée jusqu’à 4 miles de Caris bourg,
forterelïel. R., sur les srontières de la Trtiu-
silvanie.
On ne doute plus que notre Cour ne dé-
clare incesiamment la guerre aux Turcs. En
Alcrzwzc, on rassemble un Corps de 40,000
hommes. Une partie des équipages de cam-
pagne ded’Empereur est partie, le 24, pour la
Hongrie. !Mf le Feld-Maréchal de Lafcy ,
nommé Généralissîme des armées , qui se
rend mit sur les frontières de la Turquie ,
partira d’ici le 9 oécobre. Mr le Feld-Ma-
réchal de Laudou aura le commandement de
l’armée en Bobeme & en Monivie 6: s’y se-
ra rendu le 27 de ce mois.
Nous aprenons que les troupes Rufses s’a-
vancent à pas redoublés sur 2 colonnes. Le
Général de Metrowsky en Tranfilvanie vient
d’envoier ici une estafette, pour demander
des renforts de troupes.
On dit que 200,000 Turcs sont en pleine
marche vers Silifiria, & que la Porte a don-
né ordre d’en lever autant avant la fin de
l’année. La Servie seule doit fournir 16
mille recrues , on dit que les habitans s’y
aresusent.
De Franck O RT > le 5 Octobre.
La nouvelle portant, que la Suède avoit
déclaré la guerre à la Rufîie, ne s’est point
encore confirmée ; cependant des lettresas-
surent qu’on remarque en ainsi qu’en
Dannemarc, des préparatifs qui annoncent
qu’on s’y dispose à tout événement. Plu-
sieurs régimens de Na.vs ont ordre de se te-
nir prêts à marcher ; tous les semestriers
doivent rejoindre sans délai. On dit que
15000 Hejfois sont entrés à la solde d’/f/z-
gleterre. Le Général Faucit est parti de Ha-
novre pour Bruns&ic.
D’Amsterdam , le 4 Octobre.
Nous ne soiumes pas encore en éfcst de
donner une Relation circonstanciée dn blo-
cus de cette grande ville, formé par les
troupes de Sa Majesté, le Roi de Prtijfe,
Nous tâcherons de nous procurer les ren-
seignemens les plus authentiques à ce su-
jet, asin de ne pas nous exposer à commet-
tre des inexactitudes capitales. En atten-
dant, voici deux petites Notes, que nous
créions devoir communiquer à nos Lecteurs?
pour les prémunir d’avance , contre des re-
lations erronées, qui sans doute circule»
ront dans le Public.
Note de Mfgr le Duc de Brunswic, Com-
mandant en Chef l'armée de S. M. Provienne
dans la Province de Hollande, remife à Mrs
les quatre Commiflair es de la ville d’Amiter-
dam , envoiés vers Son Altefle Séréniflime pour
tâcher de convenir d'une fatissaction à faire è
S. A. R., Mde la Princefse D’Orange , par-
la Régence «é’Amsterdam.
“ La satissaétion que S. M. Pruflietine
demande, doit, comme vous sentfrez vous-
mêmes , Meilleurs , être entièrement con-
sorme aux articles énoncés dans le dernier
Mémoire de Mr de Thulemeyer. ”
”Tous les autres Membres des Etats de la
Province sont prêts à donner cette satisfac-
tion , & n’attendent que votre concurren-
ce. Du moment que vous y aurez consen-
ti par vos Députés aux Etats, je regarde
ma commission comme terminée , & les
troupes du Roi quitteront immédiatement
le voisinage de votre ville &c les places cir-
conjacentes, Vous connoissez trop bien ,
Meilleurs , les sentimens de S. A. R. Ma-
dame la Princesse à'Orange, pour douter
qu’Elle n’aimera mieux p'assèr sur beaucoup
de choses, que d’exposer votre ville à des-
inconvéniens fâcheux. ”
Leymuyden, le 2.7 Septembre 1787.
(Signé) Charles, Duc régnant de
Brunfwic-Lune bourg.
Après le retour des quatre Commssiaires7
le Conseil de ville envoya deux. Magi-
strats à la Haye, pour offrir de faire à S-
A. R. Madame la Princesse à’Orange, une
satisfaétion particulière, telle que les qua-
tre Commisiaires en avoit exposé le plan à
Msgr le Duc de Brunswic. Il paroit par la
Note fuivante, que Msgr le Duc n’avoit
accordé qu’une armistice de 24 heures. Voi-
ci cette Note, envolée au Conseil de ville.
“ Je regarde la trêve comme expirée dès
suir, entre les sept &. huit heures, tema
au héron. Aujourd’hui elle est attendue
en cette capitale.
Mr le Baron de Tbugut, ci-devant Inter-
nonce à ensuite Ambasiadeur
en Pologne, vient d’être nommé par l’Em-
pereur Ministre Plénipotentiaire de Sa Ma-
jesté à la Cour , des Deux-Siales, à la place
du. Général de Ricbecotirt. Mr le Comte
de Schlik, Ambailèdeur de notre Cour près
celle de Dannemarc, ira remplacer à Mayen-
ce Je Comte de Trautmansdorsf.
On a reçu avis ici qu’une armée Turque
s’est avancée jusqu’à 4 miles de Caris bourg,
forterelïel. R., sur les srontières de la Trtiu-
silvanie.
On ne doute plus que notre Cour ne dé-
clare incesiamment la guerre aux Turcs. En
Alcrzwzc, on rassemble un Corps de 40,000
hommes. Une partie des équipages de cam-
pagne ded’Empereur est partie, le 24, pour la
Hongrie. !Mf le Feld-Maréchal de Lafcy ,
nommé Généralissîme des armées , qui se
rend mit sur les frontières de la Turquie ,
partira d’ici le 9 oécobre. Mr le Feld-Ma-
réchal de Laudou aura le commandement de
l’armée en Bobeme & en Monivie 6: s’y se-
ra rendu le 27 de ce mois.
Nous aprenons que les troupes Rufses s’a-
vancent à pas redoublés sur 2 colonnes. Le
Général de Metrowsky en Tranfilvanie vient
d’envoier ici une estafette, pour demander
des renforts de troupes.
On dit que 200,000 Turcs sont en pleine
marche vers Silifiria, & que la Porte a don-
né ordre d’en lever autant avant la fin de
l’année. La Servie seule doit fournir 16
mille recrues , on dit que les habitans s’y
aresusent.
De Franck O RT > le 5 Octobre.
La nouvelle portant, que la Suède avoit
déclaré la guerre à la Rufîie, ne s’est point
encore confirmée ; cependant des lettresas-
surent qu’on remarque en ainsi qu’en
Dannemarc, des préparatifs qui annoncent
qu’on s’y dispose à tout événement. Plu-
sieurs régimens de Na.vs ont ordre de se te-
nir prêts à marcher ; tous les semestriers
doivent rejoindre sans délai. On dit que
15000 Hejfois sont entrés à la solde d’/f/z-
gleterre. Le Général Faucit est parti de Ha-
novre pour Bruns&ic.
D’Amsterdam , le 4 Octobre.
Nous ne soiumes pas encore en éfcst de
donner une Relation circonstanciée dn blo-
cus de cette grande ville, formé par les
troupes de Sa Majesté, le Roi de Prtijfe,
Nous tâcherons de nous procurer les ren-
seignemens les plus authentiques à ce su-
jet, asin de ne pas nous exposer à commet-
tre des inexactitudes capitales. En atten-
dant, voici deux petites Notes, que nous
créions devoir communiquer à nos Lecteurs?
pour les prémunir d’avance , contre des re-
lations erronées, qui sans doute circule»
ront dans le Public.
Note de Mfgr le Duc de Brunswic, Com-
mandant en Chef l'armée de S. M. Provienne
dans la Province de Hollande, remife à Mrs
les quatre Commiflair es de la ville d’Amiter-
dam , envoiés vers Son Altefle Séréniflime pour
tâcher de convenir d'une fatissaction à faire è
S. A. R., Mde la Princefse D’Orange , par-
la Régence «é’Amsterdam.
“ La satissaétion que S. M. Pruflietine
demande, doit, comme vous sentfrez vous-
mêmes , Meilleurs , être entièrement con-
sorme aux articles énoncés dans le dernier
Mémoire de Mr de Thulemeyer. ”
”Tous les autres Membres des Etats de la
Province sont prêts à donner cette satisfac-
tion , & n’attendent que votre concurren-
ce. Du moment que vous y aurez consen-
ti par vos Députés aux Etats, je regarde
ma commission comme terminée , & les
troupes du Roi quitteront immédiatement
le voisinage de votre ville &c les places cir-
conjacentes, Vous connoissez trop bien ,
Meilleurs , les sentimens de S. A. R. Ma-
dame la Princesse à'Orange, pour douter
qu’Elle n’aimera mieux p'assèr sur beaucoup
de choses, que d’exposer votre ville à des-
inconvéniens fâcheux. ”
Leymuyden, le 2.7 Septembre 1787.
(Signé) Charles, Duc régnant de
Brunfwic-Lune bourg.
Après le retour des quatre Commssiaires7
le Conseil de ville envoya deux. Magi-
strats à la Haye, pour offrir de faire à S-
A. R. Madame la Princesse à’Orange, une
satisfaétion particulière, telle que les qua-
tre Commisiaires en avoit exposé le plan à
Msgr le Duc de Brunswic. Il paroit par la
Note fuivante, que Msgr le Duc n’avoit
accordé qu’une armistice de 24 heures. Voi-
ci cette Note, envolée au Conseil de ville.
“ Je regarde la trêve comme expirée dès
suir, entre les sept &. huit heures, tema