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Octobre (LXXIX - LXXXVII)
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tue. Selon ces mêmes feuilles, il a battu
à platte couture le Pacha de Bostiie, par le
secours d’une armée A'Albanois, qui avoit
d’abord fait semblant d’être du parti de ce-
lui-ci , & alla ensuite se ranger sous les
drapeaux du Pacha de Scutari. On dit mê-
me, en ce moment , ce dernier maitre de
toute l'Albanie.
De Cassel, le 6 Octobre.
Le Lieutenant - Général Faucitt, arrive’
ici depuis quelque tems de Londres, a fait
l’un de ces jours un tour à Artlfen, d’où
il est déjà revenu. — Les troupes Heffbijes
qui pasièront à ta solde d’/ïrag7e;err<r seront
commandées en chef par le Général de
Schliejfen, la cavalerie sera aux ordres du
Général de FFaktnitz.
On prétend avoir avis ici que, le i7Sept., un
courier, venu de Verjailles, a continué en
hâte sa route pour la Haye; depuis ce mo-
ment le bruit court, que l’armée Frauçoife
a reçu ordre de se mettre en route pour
Maeftricbt , le 18 , afin qu’elle puisse se
trouver devant cette ville, pour le 24.
De Hiudesheim, le 30 Septembre.
Mardi 25, il a pass’é, près de Steurwaldt,
15 chariots chargés de munitions de guer-
re , de boulets & de bombes venant de
Magdebourg. Ils dévoient continuer leur
route nuit & jour. Depuis quelque tems,
il passe & repssse beaucoup d’estafettes à
Steurwaldt ; on y en voit quelques fois 5
en un jour.
De Malines , le 7 Octobre.
Son Exc. le Comte de Murray est ven<
ici hier après midi.
Le but de son voiage étoit d’accélerer le
départ de l’artillerie, & de prendre des ar-
rangemens pour la division de dragons qui
doit venir en cette ville. A cet esset , on
sait partir pour Tertnoiide le corps d’inva-
lides, qui occupent l’ancien batiment des
Jéjuites. On y logera une partie de Vier* *
Jet, qui pasièra ici l’hiver.
Le régiment de Clairfait croit son départ
sixé du 14 au 15 du courant.
D’Anvers, le 8 Octobre.
Une lettre d’Amsierdam , écrite le 5 de
ce mois à 8 heures du soir , porte qu’il y
avoit eu , entre les assiégés & les affiegeans,
une vive œanonnade qui avoit sait couler du
sang de part & d’autre; que la suite en a-
voit été , que les troupes Pruflieniies &
StadbouderieiiKes s’étoienfc avancées jusqu’à
la portée du canon, sans que par les inon-
dations on ait pu y mettre obstacle: Cette
lettre ajoute , que les négociations, enta-
mées poux capituler, étoient rompues, de-
sorte qu’au départ de la polie , on parloife
de désendre la ville jusqu’à l’extrémiré.
* Nous Bourguemaitre & Echevins de la ville & port A'OJtende ordonnons à tous
ceux qui auroient quelques prétentions à charge de la mortuaire jusqu’à présent jacente
du Sieur Jean Rodenbacb , en son vivant Imprimeur & Libraire eu cette ville, y décédé
le 5 Août dernier, de les remettre au Greffe de cette ville duement vérifiées & sermentées
avec leurs soutinemens motivés de préférence s’ils se croient en droit de la prétendre
avant le 22 Janvier 1788 peremtoirement à peine que ceux qui relieront en defaut de
ce faire en déans le terme susdit seront & relieront déboutés de leurs prétentions &
droits. Fait à l’asseniblée du Magistrat, ce 6 Septembre 1787. i
JEtoit figné') Van Lerberghe»
Les lettres à écrire à ce sujet doivent être affranchies à peine qu’elles seront refusées.
* On avertit le public , que le College - Pensionnat de Ruremonde , l’un des plug
beaux & des mieux distribués des Pais - Bas, & qui compte parmi ses Eleves le Premier
de Louvain de cette année , Mr G- J. A. van der Vtvckeii, natif de Maesiricbf, a été ou-
vert, le 2 Oétobre de cette année. Ceux qui voudront y placer leurs enfans & souhai- i
feront connoitre le plan d’études & les conditions du Pensionnat, sont priés de s’adres-
ser , soit personnellement, soit par lettres, au Principal du College l’Abbé Raemaeckers; *
on les prévient d’avance qu’on n’épargnera ni soins , ni peines, pour le plus graud avan-
tage des Eleves, qu’on voudra confier à la direction des Préposés à cet établisi’ement.
* Les freres Ruetz, devant St. Paul ici , fabriquent & vendent toutes sortes de li-
queurs sines de France, & se slattent de satisfaire tous ceux, qui les lionnoreront de leur
consiance, tant par les prix, que par la marchandise brillante, & d’un goût exquis. Iis
tiennent aussi la véritable Eau de
à platte couture le Pacha de Bostiie, par le
secours d’une armée A'Albanois, qui avoit
d’abord fait semblant d’être du parti de ce-
lui-ci , & alla ensuite se ranger sous les
drapeaux du Pacha de Scutari. On dit mê-
me, en ce moment , ce dernier maitre de
toute l'Albanie.
De Cassel, le 6 Octobre.
Le Lieutenant - Général Faucitt, arrive’
ici depuis quelque tems de Londres, a fait
l’un de ces jours un tour à Artlfen, d’où
il est déjà revenu. — Les troupes Heffbijes
qui pasièront à ta solde d’/ïrag7e;err<r seront
commandées en chef par le Général de
Schliejfen, la cavalerie sera aux ordres du
Général de FFaktnitz.
On prétend avoir avis ici que, le i7Sept., un
courier, venu de Verjailles, a continué en
hâte sa route pour la Haye; depuis ce mo-
ment le bruit court, que l’armée Frauçoife
a reçu ordre de se mettre en route pour
Maeftricbt , le 18 , afin qu’elle puisse se
trouver devant cette ville, pour le 24.
De Hiudesheim, le 30 Septembre.
Mardi 25, il a pass’é, près de Steurwaldt,
15 chariots chargés de munitions de guer-
re , de boulets & de bombes venant de
Magdebourg. Ils dévoient continuer leur
route nuit & jour. Depuis quelque tems,
il passe & repssse beaucoup d’estafettes à
Steurwaldt ; on y en voit quelques fois 5
en un jour.
De Malines , le 7 Octobre.
Son Exc. le Comte de Murray est ven<
ici hier après midi.
Le but de son voiage étoit d’accélerer le
départ de l’artillerie, & de prendre des ar-
rangemens pour la division de dragons qui
doit venir en cette ville. A cet esset , on
sait partir pour Tertnoiide le corps d’inva-
lides, qui occupent l’ancien batiment des
Jéjuites. On y logera une partie de Vier* *
Jet, qui pasièra ici l’hiver.
Le régiment de Clairfait croit son départ
sixé du 14 au 15 du courant.
D’Anvers, le 8 Octobre.
Une lettre d’Amsierdam , écrite le 5 de
ce mois à 8 heures du soir , porte qu’il y
avoit eu , entre les assiégés & les affiegeans,
une vive œanonnade qui avoit sait couler du
sang de part & d’autre; que la suite en a-
voit été , que les troupes Pruflieniies &
StadbouderieiiKes s’étoienfc avancées jusqu’à
la portée du canon, sans que par les inon-
dations on ait pu y mettre obstacle: Cette
lettre ajoute , que les négociations, enta-
mées poux capituler, étoient rompues, de-
sorte qu’au départ de la polie , on parloife
de désendre la ville jusqu’à l’extrémiré.
* Nous Bourguemaitre & Echevins de la ville & port A'OJtende ordonnons à tous
ceux qui auroient quelques prétentions à charge de la mortuaire jusqu’à présent jacente
du Sieur Jean Rodenbacb , en son vivant Imprimeur & Libraire eu cette ville, y décédé
le 5 Août dernier, de les remettre au Greffe de cette ville duement vérifiées & sermentées
avec leurs soutinemens motivés de préférence s’ils se croient en droit de la prétendre
avant le 22 Janvier 1788 peremtoirement à peine que ceux qui relieront en defaut de
ce faire en déans le terme susdit seront & relieront déboutés de leurs prétentions &
droits. Fait à l’asseniblée du Magistrat, ce 6 Septembre 1787. i
JEtoit figné') Van Lerberghe»
Les lettres à écrire à ce sujet doivent être affranchies à peine qu’elles seront refusées.
* On avertit le public , que le College - Pensionnat de Ruremonde , l’un des plug
beaux & des mieux distribués des Pais - Bas, & qui compte parmi ses Eleves le Premier
de Louvain de cette année , Mr G- J. A. van der Vtvckeii, natif de Maesiricbf, a été ou-
vert, le 2 Oétobre de cette année. Ceux qui voudront y placer leurs enfans & souhai- i
feront connoitre le plan d’études & les conditions du Pensionnat, sont priés de s’adres-
ser , soit personnellement, soit par lettres, au Principal du College l’Abbé Raemaeckers; *
on les prévient d’avance qu’on n’épargnera ni soins , ni peines, pour le plus graud avan-
tage des Eleves, qu’on voudra confier à la direction des Préposés à cet établisi’ement.
* Les freres Ruetz, devant St. Paul ici , fabriquent & vendent toutes sortes de li-
queurs sines de France, & se slattent de satisfaire tous ceux, qui les lionnoreront de leur
consiance, tant par les prix, que par la marchandise brillante, & d’un goût exquis. Iis
tiennent aussi la véritable Eau de