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Gazette de Cologne — 1787

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Octobre (LXXIX - LXXXVII)
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https://doi.org/10.11588/diglit.47671#0720
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gens s’enrôlent. il paroit que deux Pro-
phéties y contribuent 'beaucoup: l’une eft
du Patriarche jeremie, l’autre du célébré
Patriarche Nieon. Ces- Prophéties annon-
cent le rétablissement d’un Empire Chré-
tien dans l’Ormzs, pour l’année 17885 qui.
est apdîée pour celà l’/frZMée admirable.
Nicou sut fait Patriarche en 1652; il est
connu pour avoir introduit les premiers
changemens dans la Lithurgie Rujje , ce
qui donna lieu à une grande révolution.
Ceux qui relièrent attachés à l’ancienne
Lithurgie furent apellés Raskolnics ; il y en a
encore un grand nombre en Sibérie & dans
la Petite-Rujsie.
Cinquante mille hommes de nos troupes
réglées aux ordres des Généraux de bVied
& de Brühl sont toutes prêtes à se joindre
aux Autrichiens ou aux Rtfses.
De Venise , le 4 Octobre.
Les derniers avis reçus de Cattaro , an-
noncent la défaite totale du Pacha rebelle
de dh/rarzqui, après avoir perdu Aiitiva-
ri & Scutari, s’étoit résugié dans la forte-
resie de cette derniere ville- II avoit ensui-
te pris la fuite pour se rendre àAncatre, où
il avoit fait palier la plus grande partie de
ses richesiès, lorsqu’il fut surprïs par l’en-
nemi. Il est actuellement entre les mains
du Pacha, de Bofiiie, qui se propose de le
faire décapiter.
De Versailles, le 17 Octobre.
Le 14 , le Comte de Fernand - Nunnès s
nouvel Ambassadeur extraordinaire & plé-
nipotentiaire- du Roi àlEfpagne , a eu une
audience particulière du Roi , pendant la-
quelle il a remis sa lettre de créance à Sa
Majesté.
Le- Bailli de Suffrein ,. Chevalier des Or-
dres- du Roi, que Sa Majesté a nommé au
commandement de l’armée navale , a eu
i’honneur de faire fes remerciemens au Roi.
De Paris, le 19 Oüsbre..
Depuis deux jours ÿ le thermomètre po-
litique est à la paix. Les préparatifs de
guerre continuent néanmoins dans tous
nos ports- avec la plus grande- aftiviteh Ou-
$re les 3000 matelots, déjà arrivé à Breft,.'
on y attendoit 450c autres qui e'toient en.
route pour s’y rendre. Les .régimens de-
stinés pour la Bretagne & la Normandie sont
en pleine marche.. Les régimens d'Anjou
& de Bourbon ont, à ce qu'on allure , reçu
leurs ordres de s’embarquer. On présume

qu’ils seront envoiés ^nxlndes-Occidentales.
Nous sommes toujours privés de nou-
velles authentiques concernant la guerre en-
- tre la Perte & laFxuJJie. On ne doute point
ici que l’Empereur & la République de LV.
liise n’y prennent part.
Mr de Bvahtzen, Ambassadeur extraordi-
naire des Etat s-Généraux, est rapellé. Mr
de Berkenrode, Ambastadeur Ordinaire, re-
liera seu' Chargé des affaires de cette Ré-
publique.
Mr le Comte d'Efierhazy s’est rendu dans
son commandement de Valenciennes & n’est
point parti pour Vienne en Autriche com-
me on le prétendoit ces jours-ci.
De Parts, le 20 Octobre.
Il est arrive' à Versailles, depuis quelques
jours , un Envoie'extraordinaire de Berlin :
rien ne transpire sur l’objet de sa million ;
il a obtenu audience Jeudi dernier. Tous
les Hollandais réfugiés sont accueillis en
France. On leur donne seeours & argent;
les Officiers reçoivent la même solde qu’en
Hollande.- La France a déjà fait distribuer-
plus de 4 millions aux insortunés Hotlaii~
dois, qui viennent de s’expatrier.-
Le Conseil , pour i’administration de sa
guerre , paroit à tous les Ossiciers expéri-
mentés, le chef-d’œuvre de l’esprï’t humain ;
une inftitution d’autant plus utile qu’il ne
peut en 6'0131161 que des aétes de justice ,
d’ordre & d’économie. Le redafteur du ré-
glement est le-Comte de Gutbert, qui en ce-
la , a donné des preuves de sa rare capacité
en administration.
Le travail de la réduétion des pensïons a-
vance, & l’on croit qu’il sera incesiàmment
rendu pubic. On dit que les pensions su-
biront aujourd’hui» un retranchement d’un
cinquième, depuis 1000 francs jusqu’àmil-
le écus de deux cinquièmes , depuis mille
écus, jusqu’à 10 mille francs , & de trois-
cinquièmes, depuis 10 mille francs- jusqu’à
40 mille livres^
Les lettres de Nantes annoncent, qu’il 2.
été mis un embargo (nr tons les navires mar-
chands,- mouillés dans la rivière-, devant la
fosse , jusqu’au port de Paimbeus. C’est re-
lativement à l’embarquement, des troupes <>
qu’on expédie en Amérique..
Mr de Kersalawt a obtenu sa liberté de-
puis 6 jours ; mais une lettre de cachet
l’exile à 50 lieues de la capitale; i.lesttom-
bé malade à Verfailles où , sur le certisicat..
 
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