1’ApocalypFe. Les saits que nous avons pro-
mis de eiter ne Font pas une loi de penser
autrement 5 le premicr a un eclat parti-
culicr par, le rang eminent des perFonnes
qui y Font incereßees ; il a eu d’illustres
tdmoins , dont le nom peut en imposer 5
on pretend. que plusieurs personnes l’ont
entendu raconter ä la Reine Douairiere de
Suede , pendant Fon dernier Fejour ä Ber-
lin ; tont cela ost Fort respedtable Fans
doute , ß eile a reellement parle ; mais
on peut douter encore que le Savant Suedois
für ausß familier qu’il le diFoit avcc les
esprits. C’est ainsi qu’on raconte l’histoire
FnerveillcuFe. Lorsque Swedenborg paroiF-
soit ä la Cour , la Reine l’aga^oit sbuvent
für Fes revelarions ; un jour eile lui dir
que s il voulcit qu’clle ajoutät Foi a Fon
ttommcrce avcc le monde invisible * il
falloit qu’il lui rapportät quclque anecdote
bien Fecrette de ses liaiFons avcc 1c Fea
Prince de PruiTe , Ion Frcre. Cette con-
verFation finie, la Reine n’y pensa plus,
eile n’imaginoitpas qu’on put repondre ä Fa
demande; mais quelqucs jours apres, Swe-
denborg Fe preFenta a la Cour , demanda ä,
parier ä la Reine 5 eile s’approclia de lui,
& apres quclques mors qu’il lui die a
i’oreille, eile eprouva un Faisissenaent dont
tous les asßstants s’apper^urent , & qui Fut
long - temps ä Fe dissiper. On »Hure qu’il
w
venoit en effet de lui dirc une chose tout
ä Fait particulierc , & doat il scmbloit que
la Reine & le Prince deFunts pouvoient
seuls avoir eu la connoiiFancc. On ne Fait
point ce qu’il dit ä la Reine , & ce recit,
quoique circonstancid , est un peu vague.
Nous avons rapporte l’autre Fait, en parlant
d’un des ouvrages du Suddois * ; nous le re-
peccrons cn citant le nom de la perFonne
qui Fait autoritd aupres de taut d'autres;
c’est encore une Dame. Madäme de Mar-
tcville , nee d’Ammon , dont lepoux , en»
voye de LL. HH. PP. a Stockholm, venoit
de mourir , Fe vit demander le payement
d’une derte qu’clle Fe Fouvenpit confuFe-
ment que Fon mari avoit deja acquittec 5
il eroit dissicile d’en trouver la quittance,
conFondue dans un tas de papiers qu’on
n’avoit pas le conrage de Fouiller , & dans
lequel eile avoit etc , pour ainß dirc , per-
due; Madame de Marteville avoit entendu
parier de M. de Swedenborg; eile imagina
qu?il pourroit la tirer d’cmbarras ; 1c Favant
Suedois conFulte fit uFage de Fon privilege,
fc eut une petite conFerencc avec l’ame de
S. E. qui dcclara que la dette etoit payce 5
& que la quittance etoit dans tel volume
de sa biblictheque , oii on le trouva efFcc-
tivement. C’est pourtant dans ce siecle que
l’on repetc ces contes ?.. Mais c’est aussi
dans le meme qn’a vecu le rare Swedenborgs
* Voyez le num. 1^1 , pag, 117.
On souftrit pour la Gazette nniverselle de Litrirature , composee de deux seuillespar semaine , prix dix
Uluit livres pour la France, portsranc par la Posie, «kxDiux-Ponts , d 1‘Imprimerie Dusale ; d?AKis ,
&he^ Lacombe , Libraire, rue Christine , au Bureau general de Correfpondance , place des Kicloires , dans
les Bureaux particuliers de Correspondance dans les disserentes villes de France, 6* ehe^ les DircÜeurs des
Taftes & lesprincipaux Libraires.
On fouserit aussipour la Gazette des Deux-Ponts, camposee cgalement de deux seuilles par semaine , moyen-
nant trente-six livres , prix de l’Abonnement, port sranc par la Poste , d Pakis , au Bureau general des Ga-
^ettes etrangeres , rue de la Jufsienne: a AjiEVilli , chez JM. FBortellier ; a Amiens, chez M. Franfois i
Akaas , chez M. Laureau; a Bethune , chez M. Rarneau; a Besan$on , chez M. Raymond; a Boä-
• eavx , chez les freres Labottiere; i Bo-ulogni, chez M. Lennel; d Calais, chez M. Caffery ; a Cam?
BitAy, chez M. Berthsud; i Douat, chez M. DUbois; IDunkeaque , chez M. Fourcade ; atiLLi^chez
Äs« Jacque^ ; a Lyon r chez M. Chomety ; IMauieugi , chez M. wilmeti a NANCY,chez M. Karlet^ &
S?« Omek , chez M. Huguet; a Valenciennes chez Ks. Quesnel.
sriss d« la sünser iptitn des dcuxGa^ettes ptur 1‘ALlemagn.e, eft de (sior chaeane priste aase , Dcux-PsO^
ps vxmpkxmixxk ducax®.
mis de eiter ne Font pas une loi de penser
autrement 5 le premicr a un eclat parti-
culicr par, le rang eminent des perFonnes
qui y Font incereßees ; il a eu d’illustres
tdmoins , dont le nom peut en imposer 5
on pretend. que plusieurs personnes l’ont
entendu raconter ä la Reine Douairiere de
Suede , pendant Fon dernier Fejour ä Ber-
lin ; tont cela ost Fort respedtable Fans
doute , ß eile a reellement parle ; mais
on peut douter encore que le Savant Suedois
für ausß familier qu’il le diFoit avcc les
esprits. C’est ainsi qu’on raconte l’histoire
FnerveillcuFe. Lorsque Swedenborg paroiF-
soit ä la Cour , la Reine l’aga^oit sbuvent
für Fes revelarions ; un jour eile lui dir
que s il voulcit qu’clle ajoutät Foi a Fon
ttommcrce avcc le monde invisible * il
falloit qu’il lui rapportät quclque anecdote
bien Fecrette de ses liaiFons avcc 1c Fea
Prince de PruiTe , Ion Frcre. Cette con-
verFation finie, la Reine n’y pensa plus,
eile n’imaginoitpas qu’on put repondre ä Fa
demande; mais quelqucs jours apres, Swe-
denborg Fe preFenta a la Cour , demanda ä,
parier ä la Reine 5 eile s’approclia de lui,
& apres quclques mors qu’il lui die a
i’oreille, eile eprouva un Faisissenaent dont
tous les asßstants s’apper^urent , & qui Fut
long - temps ä Fe dissiper. On »Hure qu’il
w
venoit en effet de lui dirc une chose tout
ä Fait particulierc , & doat il scmbloit que
la Reine & le Prince deFunts pouvoient
seuls avoir eu la connoiiFancc. On ne Fait
point ce qu’il dit ä la Reine , & ce recit,
quoique circonstancid , est un peu vague.
Nous avons rapporte l’autre Fait, en parlant
d’un des ouvrages du Suddois * ; nous le re-
peccrons cn citant le nom de la perFonne
qui Fait autoritd aupres de taut d'autres;
c’est encore une Dame. Madäme de Mar-
tcville , nee d’Ammon , dont lepoux , en»
voye de LL. HH. PP. a Stockholm, venoit
de mourir , Fe vit demander le payement
d’une derte qu’clle Fe Fouvenpit confuFe-
ment que Fon mari avoit deja acquittec 5
il eroit dissicile d’en trouver la quittance,
conFondue dans un tas de papiers qu’on
n’avoit pas le conrage de Fouiller , & dans
lequel eile avoit etc , pour ainß dirc , per-
due; Madame de Marteville avoit entendu
parier de M. de Swedenborg; eile imagina
qu?il pourroit la tirer d’cmbarras ; 1c Favant
Suedois conFulte fit uFage de Fon privilege,
fc eut une petite conFerencc avec l’ame de
S. E. qui dcclara que la dette etoit payce 5
& que la quittance etoit dans tel volume
de sa biblictheque , oii on le trouva efFcc-
tivement. C’est pourtant dans ce siecle que
l’on repetc ces contes ?.. Mais c’est aussi
dans le meme qn’a vecu le rare Swedenborgs
* Voyez le num. 1^1 , pag, 117.
On souftrit pour la Gazette nniverselle de Litrirature , composee de deux seuillespar semaine , prix dix
Uluit livres pour la France, portsranc par la Posie, «kxDiux-Ponts , d 1‘Imprimerie Dusale ; d?AKis ,
&he^ Lacombe , Libraire, rue Christine , au Bureau general de Correfpondance , place des Kicloires , dans
les Bureaux particuliers de Correspondance dans les disserentes villes de France, 6* ehe^ les DircÜeurs des
Taftes & lesprincipaux Libraires.
On fouserit aussipour la Gazette des Deux-Ponts, camposee cgalement de deux seuilles par semaine , moyen-
nant trente-six livres , prix de l’Abonnement, port sranc par la Poste , d Pakis , au Bureau general des Ga-
^ettes etrangeres , rue de la Jufsienne: a AjiEVilli , chez JM. FBortellier ; a Amiens, chez M. Franfois i
Akaas , chez M. Laureau; a Bethune , chez M. Rarneau; a Besan$on , chez M. Raymond; a Boä-
• eavx , chez les freres Labottiere; i Bo-ulogni, chez M. Lennel; d Calais, chez M. Caffery ; a Cam?
BitAy, chez M. Berthsud; i Douat, chez M. DUbois; IDunkeaque , chez M. Fourcade ; atiLLi^chez
Äs« Jacque^ ; a Lyon r chez M. Chomety ; IMauieugi , chez M. wilmeti a NANCY,chez M. Karlet^ &
S?« Omek , chez M. Huguet; a Valenciennes chez Ks. Quesnel.
sriss d« la sünser iptitn des dcuxGa^ettes ptur 1‘ALlemagn.e, eft de (sior chaeane priste aase , Dcux-PsO^
ps vxmpkxmixxk ducax®.