<jae la semelle n'a point d’al’cs | eile
pose ccpcndant Ces ceuss sür l'aibre raö-
me j il s agisToi: dc l cmpcchet d'y gvim-
per, & dc s'ass’urcr si le male eia s'ap
siariant »e l'y transportoic pas , comme
c sont les mälcs des femcllcs non ailecs
de divers autres inse&.s de nuit,
M. Bergmann observa cette chenille
avcc la plus grandc atcention ; il en ral-
scmbla une quanrice consid<hable , parve-
nucs au degm de croillance , dont dies
sont suseeptibks > il les cnrcima dans de
grands vases de verre avcc la' nourriture
qui leur convient. Au bout dc quclqucs
jouis , les cbenilks deseendirent dans la
terre placde au Cond des vases & s’y cn-
foncerenc. L’obkrvatcur ferma bien exac-
tement Ces vases, & les enrerra en partic;
cn conscrvant ccpendant allez d’espace au-
tour pour voir l’interieur. Au commcncc-
ment d’Odtobie , il apper^ut quelques-uncs
de ces phalenes ailecs, & d'autrcs sans al-
les ; il tira alors ses vases & les fit trans-
porter chez lui, pour examiner plus com-
. xnodement , ce que feroient ces insedtes;
il planta dans la terre qui etoit au fond
de ces vases, de petites branches d’arbres
fruitiers , dont les feuilks devoient ser-
vir a leur nourriture. Les phalenes, apres
^voir dee tout le jour sans mouvement.
< 4® >
’' se revdlierent la nult, dlei i'apparkrent j
M. Bergmann g'aetendoit ä vai'r les male»
s'envolcr avcc les fcmelks; il n’en fut
den i il remarqua , au enntraire , que les
males dtoient sans mouvement , comme
s'ils ecoient morts, & traines par les fe*
mellcs qui les portoient fnr kurs dos,
Quelques Jours apres , il vit ces mcmci
feiuciles grimpen le long des tiges des
branches d’arbre , s’arrcter sür les menues
branches, & deposer leurs ceufs dans les
boutons. Cettc observation le conduisic
naturcllemcnt ä la decouverte du moyen
de prevenir les degats de ces insedes ; il
n’est plus question pour cela que de les
cmpecher de grimper sür les arbres ; il
faut en enduire les croncs avec du cam-
boui ssuide, & c’est ce qu’or.t fait avec
succcs plusicurs Economes , qui ont ex«
termind par ce moyen plusicurs millions
dc ces insc&es. Les femclles sont d’une
feconditd incroyabk j dies ne pondent pas
moins dc z yo crufs chacunc avant dc s’en-
terrer pour ne plus repareitre. Leur durcc
eil cellc d’une saison ; jnais dies laissenc
unc posteritc nombreuse , Sc qui seroit in-,
sinie, si le froid dc l’hivcr nc ddruisoic
pas tous les ans unc grandc panic da
Icars ceufs.
On souserit pem la Gazette universellc de Litterature, composee de deuxseniltespaf
semaine, prix dix-huit livres pour la France, port sranc par la Pofte, aux Deux-
Fonts, ä TImprimerie Ducale; a Paris, che^ Lacombe, Libraire, rue Chrißine
au Bureau general de Correspondan.ee , place des Yicloirts , dans les Bureaux pamculiert
de Correspondance dans les disserentes villes de France, & che{ les DireSeurs des Pofte»
6’ les prinapaux Libraires.
On sbufer. tauft pour la Gazette des Dcux-Ponts , composee egalement de deux seuilles
par semaine , n toy e n.nan t trente - üx livres, prix de V Abonnement, port sranc par la
Pofte, a PARES, au Bureau general des Barettes etrangeres , rue de la Jußienne ,
a Abbeville, chez M. Morte liier ; ä Amiens, chez M. Francois; 2 Are ras ;
chez M. Laureau ; ä BETHUNE , chez M. Bameau ; ä ßESANCON , chezM. Raymond ,
a Bordeaux, chez les srere-s Labottiere ; ä BoüLOGNE, chez M. .Lennel ;
Calais, chez M. Caßiery; ä Cambray, chez M. Berthoud; ä Douay, chcz
M. Dubois; a Dunkerque, chez M. F’oercar/f,-ä Lille, chez M. »
a Lyon, chez M. Chomety; ä Maubeuge, chez M. Hilmer; ä Nancy, chez
M. Parier; ä St. Omer , chez M. Hvguet; ä Strasbourg, chez M.deMillyt
Cüntrdleur des Paßes ; ä VaLENCIENNES , chez M. Queuiel.
Leprix de la souseription des dcitx Ga[etces poux l'Allemagne, eß de s storins chacunc
prist aux Deux-Ponte.
pose ccpcndant Ces ceuss sür l'aibre raö-
me j il s agisToi: dc l cmpcchet d'y gvim-
per, & dc s'ass’urcr si le male eia s'ap
siariant »e l'y transportoic pas , comme
c sont les mälcs des femcllcs non ailecs
de divers autres inse&.s de nuit,
M. Bergmann observa cette chenille
avcc la plus grandc atcention ; il en ral-
scmbla une quanrice consid<hable , parve-
nucs au degm de croillance , dont dies
sont suseeptibks > il les cnrcima dans de
grands vases de verre avcc la' nourriture
qui leur convient. Au bout dc quclqucs
jouis , les cbenilks deseendirent dans la
terre placde au Cond des vases & s’y cn-
foncerenc. L’obkrvatcur ferma bien exac-
tement Ces vases, & les enrerra en partic;
cn conscrvant ccpendant allez d’espace au-
tour pour voir l’interieur. Au commcncc-
ment d’Odtobie , il apper^ut quelques-uncs
de ces phalenes ailecs, & d'autrcs sans al-
les ; il tira alors ses vases & les fit trans-
porter chez lui, pour examiner plus com-
. xnodement , ce que feroient ces insedtes;
il planta dans la terre qui etoit au fond
de ces vases, de petites branches d’arbres
fruitiers , dont les feuilks devoient ser-
vir a leur nourriture. Les phalenes, apres
^voir dee tout le jour sans mouvement.
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’' se revdlierent la nult, dlei i'apparkrent j
M. Bergmann g'aetendoit ä vai'r les male»
s'envolcr avcc les fcmelks; il n’en fut
den i il remarqua , au enntraire , que les
males dtoient sans mouvement , comme
s'ils ecoient morts, & traines par les fe*
mellcs qui les portoient fnr kurs dos,
Quelques Jours apres , il vit ces mcmci
feiuciles grimpen le long des tiges des
branches d’arbre , s’arrcter sür les menues
branches, & deposer leurs ceufs dans les
boutons. Cettc observation le conduisic
naturcllemcnt ä la decouverte du moyen
de prevenir les degats de ces insedes ; il
n’est plus question pour cela que de les
cmpecher de grimper sür les arbres ; il
faut en enduire les croncs avec du cam-
boui ssuide, & c’est ce qu’or.t fait avec
succcs plusicurs Economes , qui ont ex«
termind par ce moyen plusicurs millions
dc ces insc&es. Les femclles sont d’une
feconditd incroyabk j dies ne pondent pas
moins dc z yo crufs chacunc avant dc s’en-
terrer pour ne plus repareitre. Leur durcc
eil cellc d’une saison ; jnais dies laissenc
unc posteritc nombreuse , Sc qui seroit in-,
sinie, si le froid dc l’hivcr nc ddruisoic
pas tous les ans unc grandc panic da
Icars ceufs.
On souserit pem la Gazette universellc de Litterature, composee de deuxseniltespaf
semaine, prix dix-huit livres pour la France, port sranc par la Pofte, aux Deux-
Fonts, ä TImprimerie Ducale; a Paris, che^ Lacombe, Libraire, rue Chrißine
au Bureau general de Correspondan.ee , place des Yicloirts , dans les Bureaux pamculiert
de Correspondance dans les disserentes villes de France, & che{ les DireSeurs des Pofte»
6’ les prinapaux Libraires.
On sbufer. tauft pour la Gazette des Dcux-Ponts , composee egalement de deux seuilles
par semaine , n toy e n.nan t trente - üx livres, prix de V Abonnement, port sranc par la
Pofte, a PARES, au Bureau general des Barettes etrangeres , rue de la Jußienne ,
a Abbeville, chez M. Morte liier ; ä Amiens, chez M. Francois; 2 Are ras ;
chez M. Laureau ; ä BETHUNE , chez M. Bameau ; ä ßESANCON , chezM. Raymond ,
a Bordeaux, chez les srere-s Labottiere ; ä BoüLOGNE, chez M. .Lennel ;
Calais, chez M. Caßiery; ä Cambray, chez M. Berthoud; ä Douay, chcz
M. Dubois; a Dunkerque, chez M. F’oercar/f,-ä Lille, chez M. »
a Lyon, chez M. Chomety; ä Maubeuge, chez M. Hilmer; ä Nancy, chez
M. Parier; ä St. Omer , chez M. Hvguet; ä Strasbourg, chez M.deMillyt
Cüntrdleur des Paßes ; ä VaLENCIENNES , chez M. Queuiel.
Leprix de la souseription des dcitx Ga[etces poux l'Allemagne, eß de s storins chacunc
prist aux Deux-Ponte.