nements, & dans sa fureur sacriiege , eilt
ose braver l’Eternel «. Qu’est-ce que töut
Gela a de commun avec la vraie Philoso-
phie , qui respefte les verites , puisque
son objet essentiel est de s'occuper unique-
nient de le.ur recherche , qui enseigne & de-
termine les vrais principe* de la morale ,
qui n’attaque les prcjl,g/ >( * plus accredi-
tes qu’avec les armes de la rai'on & de la
persualioH. Les Philosophcs & les Anti-phi-
losophes se battent depuis long-temps ,
faute de s’entcndre. Nous ne poevons qu’a-
plaudir au jugemenc de l’Academie de
Nancy.
D R O I T PUBLIC.
Venrdschte Nachrichten , Sic. Melanges
de pieees qui concernent la Noblessc inme-
diate de l’Empire A Nuremberg. in-$a.
Pawies < , i , j , 4 , ' & 5 publiees en
1771 & 1775.
On doit ce recueil a M. le Conseillcr
d’Etat de Moser , qui dans un äge fort
avance est eocore aä:if & laborieux. 11 est
assiste dans ce travail par M. le Secr£-
taire Mader, qui fait la fonction d’Edi-
teur de ces parties qui parorssent succef-
sivcment , & dont six forment un volume,
a la fin duquel on mettra un table.
On sait ä quel point M. de Moser eft
verse dans cet ordre de connoissances; il
a, sans doute, dans ses depöts des mate-
xiaux aboudants pour nourrir cet ouvragc
periodique , qui ne ressemble a aucun de
ceux que nous avons. 11 est cependant
ä souhaiter que les Cercles, & les Cantons
lui ouvrent un libre acces ä leurs archives;
il y pourra puiser cncore bien des se-
cowrs , & deterrer des morceaux propres
ä repandre du jour sür la Geographie po-
litique, & sür l’histoire de l’Allemagne,
On trsuve ici rassembles les Documents,
les Ordonnances , & les Statuts , les Sen-
tenees des Tribunaux Superieurs , les ex-
poses & les deduftions , des ecrits meines
©u livres entiers , des memoircs sür les
gens en place , Direfteurs , Conscillers, &-C.
«les listes de familles& de biens, des nöti-
ges particuliercs sür certaines fanaillcs>
des preuves ge'ncalqgiqucs, &c>
Tour n’est pas d'une egale importanee's
mais il n’y a rien qui puisse etre appellede
reb rt par ceux a qui il convient d’ctre an
fait de ces maticres.
BELLES-LETTRES.
Memoires historiques
ET CRITIQUES»
Le Ccstantiniana appari^ione , &c. L‘ap-
parition de la cr&ix de Conssantin ’E»
luxs«, defendue contre le 7 roteßant , ean-
Albert Fabrice , Dijjertation. Par M. J. B.
Toderini. A Veniße, chez Joseph Rosa,
J72-S°. ,
Pendant que M. l’Abbe de Voisin ä Pa-
ris s’attachoit ä prouver la fameuse visioa
de Constantin ; M. Toderini s’occupoft
d’un sembiable travail en Italic ; sa dis-
serration plus volumineuse que celle da
litterateur Francois , ne contieut peut-etre
pas autant de details ; M. l’Abbe de Vob-
sin a repondu a p.lusieurs de ceux qui ont
nie cet Evenement miraculeux 5 M. Tode-
rini ne repond ici qu’a wn seul 5 il est vrad
que dans les details, dans lesquels il en-
tre a ce sujet , Oisel , Tollius , Barringius,
Thonaasius , Basnage , &c. trouvent aussi
la refutation de leurs objetftions 5 le dei>
nier , sur-tout , Basnage , qui a dit que
Constantin ne vit qu’en songe le signe de
la croix dans le soleil j il est vrai qu’aü
rapport d’Eufebe l’Empereur le vit aussi
en dormant; il dit qu’il ne comprit rien
d’abord a ce miracle qu’il avoit vu bien
eveille > il fallut qu’il dormit , & qu’il
revät, pour en avoir l’explication ; car
le lendemain , un songe lui offrit le
meme signe; & ses incertitudes , ses doutes
disparurent; il eut I'intelligeHce qu’il n’a-
voit pas eue en veillanr.
On a dit plusieurs fois que toute l’ar-
mee avoit ete temoin de ee miraclc ; il
semble cependant que l’Empereur le vit
seul ; Eusebe lui-meme ne le racontc que
d’apres cc qu’avoit dit le Prince : Circa
meridianam solis horam j jam die inclina-
, ifßi ssseulis ’Vidij/c dixil ( id eß Canfa
ose braver l’Eternel «. Qu’est-ce que töut
Gela a de commun avec la vraie Philoso-
phie , qui respefte les verites , puisque
son objet essentiel est de s'occuper unique-
nient de le.ur recherche , qui enseigne & de-
termine les vrais principe* de la morale ,
qui n’attaque les prcjl,g/ >( * plus accredi-
tes qu’avec les armes de la rai'on & de la
persualioH. Les Philosophcs & les Anti-phi-
losophes se battent depuis long-temps ,
faute de s’entcndre. Nous ne poevons qu’a-
plaudir au jugemenc de l’Academie de
Nancy.
D R O I T PUBLIC.
Venrdschte Nachrichten , Sic. Melanges
de pieees qui concernent la Noblessc inme-
diate de l’Empire A Nuremberg. in-$a.
Pawies < , i , j , 4 , ' & 5 publiees en
1771 & 1775.
On doit ce recueil a M. le Conseillcr
d’Etat de Moser , qui dans un äge fort
avance est eocore aä:if & laborieux. 11 est
assiste dans ce travail par M. le Secr£-
taire Mader, qui fait la fonction d’Edi-
teur de ces parties qui parorssent succef-
sivcment , & dont six forment un volume,
a la fin duquel on mettra un table.
On sait ä quel point M. de Moser eft
verse dans cet ordre de connoissances; il
a, sans doute, dans ses depöts des mate-
xiaux aboudants pour nourrir cet ouvragc
periodique , qui ne ressemble a aucun de
ceux que nous avons. 11 est cependant
ä souhaiter que les Cercles, & les Cantons
lui ouvrent un libre acces ä leurs archives;
il y pourra puiser cncore bien des se-
cowrs , & deterrer des morceaux propres
ä repandre du jour sür la Geographie po-
litique, & sür l’histoire de l’Allemagne,
On trsuve ici rassembles les Documents,
les Ordonnances , & les Statuts , les Sen-
tenees des Tribunaux Superieurs , les ex-
poses & les deduftions , des ecrits meines
©u livres entiers , des memoircs sür les
gens en place , Direfteurs , Conscillers, &-C.
«les listes de familles& de biens, des nöti-
ges particuliercs sür certaines fanaillcs>
des preuves ge'ncalqgiqucs, &c>
Tour n’est pas d'une egale importanee's
mais il n’y a rien qui puisse etre appellede
reb rt par ceux a qui il convient d’ctre an
fait de ces maticres.
BELLES-LETTRES.
Memoires historiques
ET CRITIQUES»
Le Ccstantiniana appari^ione , &c. L‘ap-
parition de la cr&ix de Conssantin ’E»
luxs«, defendue contre le 7 roteßant , ean-
Albert Fabrice , Dijjertation. Par M. J. B.
Toderini. A Veniße, chez Joseph Rosa,
J72-S°. ,
Pendant que M. l’Abbe de Voisin ä Pa-
ris s’attachoit ä prouver la fameuse visioa
de Constantin ; M. Toderini s’occupoft
d’un sembiable travail en Italic ; sa dis-
serration plus volumineuse que celle da
litterateur Francois , ne contieut peut-etre
pas autant de details ; M. l’Abbe de Vob-
sin a repondu a p.lusieurs de ceux qui ont
nie cet Evenement miraculeux 5 M. Tode-
rini ne repond ici qu’a wn seul 5 il est vrad
que dans les details, dans lesquels il en-
tre a ce sujet , Oisel , Tollius , Barringius,
Thonaasius , Basnage , &c. trouvent aussi
la refutation de leurs objetftions 5 le dei>
nier , sur-tout , Basnage , qui a dit que
Constantin ne vit qu’en songe le signe de
la croix dans le soleil j il est vrai qu’aü
rapport d’Eufebe l’Empereur le vit aussi
en dormant; il dit qu’il ne comprit rien
d’abord a ce miracle qu’il avoit vu bien
eveille > il fallut qu’il dormit , & qu’il
revät, pour en avoir l’explication ; car
le lendemain , un songe lui offrit le
meme signe; & ses incertitudes , ses doutes
disparurent; il eut I'intelligeHce qu’il n’a-
voit pas eue en veillanr.
On a dit plusieurs fois que toute l’ar-
mee avoit ete temoin de ee miraclc ; il
semble cependant que l’Empereur le vit
seul ; Eusebe lui-meme ne le racontc que
d’apres cc qu’avoit dit le Prince : Circa
meridianam solis horam j jam die inclina-
, ifßi ssseulis ’Vidij/c dixil ( id eß Canfa