Christine, pres la rue Dauphine ; vol.
in-1 z.
connoitrc Herculanum & Ces antiquites ,
& il le presente dans u» träs bon ordre.
Ce volume est divise en quarre feftions ;
la prcmierc traitc de l’ancicn erat des trois
villcs, Hcrculanurn , I’ompcia & Stabil ,
& dc la manierc dont dies perirent. La sc-
condc presente unc narration suivie detoutes
les decouvertes qui ont ete faires ä Her-
culanum , ä commenccr par quelques an-
ciennes rechcrches qui n’avoient pas pro-
duit bcaucoup d’cftet, d’ou I on paile ä ed-
les du Princc d’Elbcuf, qui ent cxcite l’at-
tenrion generale ; & l’on rend comptc cn-
suite des arrangements pris par ordre du
Roi pour coutiuucr ces rccherches , & dc
«e qu’rls out produit jusqu’ä ce jour.
Dans la troisieme sedrion , on fait l’enu-
meration des chases qui ont etc decouver-
tes , d’abord des immcubles , comme le
theätre d’Herculanum , le Forum , 1c Tem-
ple, Les portes , les rues , les maisons de
la ville 3c celles de la Campagne , les se-
pulehres , &c. On parle ensuite des tableaux
des vases & des ustenciles de route espece,
enfin des ccrits qu’on a trauves dans une
des maisens dc Campagne, voisincs d’Her-
culanum.
La quatrieme seftion fait connoitrc l’e-
tablilscmeHt que le Roi d’Espagnc a fait
d’unc Acadcmic , dcstinec ä expliquer les
antiquites d’Hcrculanum , & l’on donnc
l’cxtrait du grand ouvrage, imprime par
ordre & aux frais du Roi sous le titre de
Pittore antiche d'Ercolano. M. Cramer n’a
pas eu occasion de voir cet ouvrage ; de
sorte qu’il s’est servi des extraits qu’on cn
trouve dans les acta Eruditorum , & dans
la bibliotheque des Beiles-Lettres , journal
Ailcmand qui s’imprime ä Lcipsick. 11 est a
prdsumer que si l’Auteur avoit pu feuilleter
ce grand rccueil, il y auroit trouve encorc
bien des choses intcrcsiantcs dont il auroit
pu cnrichir son livre.
T H i A T K I.
(Euvres de thiatre de M. de Saint-Foix :
A Paris 1774, de i’Imprimerie Royale ,
<3c sc trouve chcz Lacombc, Libuirc ruc
M. d: Saint-Foix , s’est frayc unc nou-
vcllc route dans la carricrc Dramatique ;
ses tableaux, toujours gais , toujours in-
teressants & vrais , lui ont meritc unc
place ä cotc des Makros de la scenc co-
tnique 5 ii a cree un nouveau genre, dans.
leqael il n’avaic point cu de modeles, &
dans lequel il n’aura vraiscmblablcment.pas
plus d’imitatcurs qu’il n’en a cu jusqu’i-ci
on connoit le ^succes qu’ont obtenu , &
qu’obticndront Cans ccsse , Deucalion , les.
Graces, l’Oracle , les Hommes, le Rivalßip-
poße. Ce Cent des pieccs qu’on revoip tou-
jours avec un nouveau plaisir ; les autres
ne sont pas meins dignes de paroitre au
theätre, & d’y rester ; il est bien singulier
que l’on n’y remette plus Egeri , Julie ,
le Derviche , le Financier, 1‘lsie fauvage,
& le Sylphe. Toures ces pieccs sont du
meine genre , qui sous les mains de M.
de Saint - Foix sc varie ä l’infini; on re-
trouve dans rontes l’Auteur des giaces ,
1’homtne du monde , qui la bien vu , bien
Studie, & qui sait cn traccr des tableaux
fideles. Le fond de tous ces diames ne lau-
roit ctre plus limple ; ä. peinc au premier
coup d’ceil y apper^oir - on le sujet d’une
scenc 011 deux; une imagination feconde
& gaie, touiours dirigde par 1c gout cu
fait jaillir des derails , des situations qui
faurnissent le drame enticr, & soutiennent
l’attention jusqu’ä la fin 5 on n’y trouve
riend’inutilc; l’Auteur sc barne toujours aux
Afteurs absolument necesiaircs, & quclque-
fois il n’en a que deux ou trois ; il leus
fait dirc ce qu’ils doivent dire , & com-
me ils daivent 1c dirc ; c’est le resulrat d’unc
connoisiancc profonde du monde & du cocur
hunaain , dont il saisit toutes les nuanccs
les plus fincs , que les Autcurs comi-
ques n’ctudicnt pas toujours allez , & ne
sont pas souvent cn erat d’ctudier aussi bien,
le Sylphe, par cxemple , que l’on ne jouc pas
est un chcf-d’oeavre d’imagination & dc
gaitc; il n’y a que trois A&curs avec les-
quels on remph onze sccncs ; unc jeune
personne entetee dc cabale, aspire ä l’avan-
t«gc detre aimec d’un Sylphe; ua amant
sccrct qui s’est intreduit dans sa aiaison ,
in-1 z.
connoitrc Herculanum & Ces antiquites ,
& il le presente dans u» träs bon ordre.
Ce volume est divise en quarre feftions ;
la prcmierc traitc de l’ancicn erat des trois
villcs, Hcrculanurn , I’ompcia & Stabil ,
& dc la manierc dont dies perirent. La sc-
condc presente unc narration suivie detoutes
les decouvertes qui ont ete faires ä Her-
culanum , ä commenccr par quelques an-
ciennes rechcrches qui n’avoient pas pro-
duit bcaucoup d’cftet, d’ou I on paile ä ed-
les du Princc d’Elbcuf, qui ent cxcite l’at-
tenrion generale ; & l’on rend comptc cn-
suite des arrangements pris par ordre du
Roi pour coutiuucr ces rccherches , & dc
«e qu’rls out produit jusqu’ä ce jour.
Dans la troisieme sedrion , on fait l’enu-
meration des chases qui ont etc decouver-
tes , d’abord des immcubles , comme le
theätre d’Herculanum , le Forum , 1c Tem-
ple, Les portes , les rues , les maisons de
la ville 3c celles de la Campagne , les se-
pulehres , &c. On parle ensuite des tableaux
des vases & des ustenciles de route espece,
enfin des ccrits qu’on a trauves dans une
des maisens dc Campagne, voisincs d’Her-
culanum.
La quatrieme seftion fait connoitrc l’e-
tablilscmeHt que le Roi d’Espagnc a fait
d’unc Acadcmic , dcstinec ä expliquer les
antiquites d’Hcrculanum , & l’on donnc
l’cxtrait du grand ouvrage, imprime par
ordre & aux frais du Roi sous le titre de
Pittore antiche d'Ercolano. M. Cramer n’a
pas eu occasion de voir cet ouvrage ; de
sorte qu’il s’est servi des extraits qu’on cn
trouve dans les acta Eruditorum , & dans
la bibliotheque des Beiles-Lettres , journal
Ailcmand qui s’imprime ä Lcipsick. 11 est a
prdsumer que si l’Auteur avoit pu feuilleter
ce grand rccueil, il y auroit trouve encorc
bien des choses intcrcsiantcs dont il auroit
pu cnrichir son livre.
T H i A T K I.
(Euvres de thiatre de M. de Saint-Foix :
A Paris 1774, de i’Imprimerie Royale ,
<3c sc trouve chcz Lacombc, Libuirc ruc
M. d: Saint-Foix , s’est frayc unc nou-
vcllc route dans la carricrc Dramatique ;
ses tableaux, toujours gais , toujours in-
teressants & vrais , lui ont meritc unc
place ä cotc des Makros de la scenc co-
tnique 5 ii a cree un nouveau genre, dans.
leqael il n’avaic point cu de modeles, &
dans lequel il n’aura vraiscmblablcment.pas
plus d’imitatcurs qu’il n’en a cu jusqu’i-ci
on connoit le ^succes qu’ont obtenu , &
qu’obticndront Cans ccsse , Deucalion , les.
Graces, l’Oracle , les Hommes, le Rivalßip-
poße. Ce Cent des pieccs qu’on revoip tou-
jours avec un nouveau plaisir ; les autres
ne sont pas meins dignes de paroitre au
theätre, & d’y rester ; il est bien singulier
que l’on n’y remette plus Egeri , Julie ,
le Derviche , le Financier, 1‘lsie fauvage,
& le Sylphe. Toures ces pieccs sont du
meine genre , qui sous les mains de M.
de Saint - Foix sc varie ä l’infini; on re-
trouve dans rontes l’Auteur des giaces ,
1’homtne du monde , qui la bien vu , bien
Studie, & qui sait cn traccr des tableaux
fideles. Le fond de tous ces diames ne lau-
roit ctre plus limple ; ä. peinc au premier
coup d’ceil y apper^oir - on le sujet d’une
scenc 011 deux; une imagination feconde
& gaie, touiours dirigde par 1c gout cu
fait jaillir des derails , des situations qui
faurnissent le drame enticr, & soutiennent
l’attention jusqu’ä la fin 5 on n’y trouve
riend’inutilc; l’Auteur sc barne toujours aux
Afteurs absolument necesiaircs, & quclque-
fois il n’en a que deux ou trois ; il leus
fait dirc ce qu’ils doivent dire , & com-
me ils daivent 1c dirc ; c’est le resulrat d’unc
connoisiancc profonde du monde & du cocur
hunaain , dont il saisit toutes les nuanccs
les plus fincs , que les Autcurs comi-
ques n’ctudicnt pas toujours allez , & ne
sont pas souvent cn erat d’ctudier aussi bien,
le Sylphe, par cxemple , que l’on ne jouc pas
est un chcf-d’oeavre d’imagination & dc
gaitc; il n’y a que trois A&curs avec les-
quels on remph onze sccncs ; unc jeune
personne entetee dc cabale, aspire ä l’avan-
t«gc detre aimec d’un Sylphe; ua amant
sccrct qui s’est intreduit dans sa aiaison ,