(
Paris 1774 . chcz P. F. Didot le jcuue, quai
des Augustins. m-8°.
C’est une brochure de peu de pages que
nous nous contenterons d'indiquer 5 eile
sera utile aux peres qui Font inöcukr
leurs enfants , & qui employent les reme-
des de MM. Sutton ; ces remedes Font des
pillules , des poudres , dont il y a quarre
especes disferentes , & une liqueur acide
etheree ; 011 ne trouve ici quc les direc-
tions qu’il Faut suivre pour les employer;
c’est un guide pour le Medecin & pour le
malade ; ces remedes ne Font pas connus ;
MM. Sutton s’en reservent le seerer ; c’est
a eux qu’il Faut s’adrcsTer pour se les pro-
curer tous Faits ; M. de Villiers les a ana-
lyses ; il y a joint des details interelsants
sür leurs effets ; il a indique quelques re-
medes qui peuvent y supplecr.
Les avantages de 1‘inoculation , ou la
meilleure methode de 1'ddminiftrer, ouvrage
traduit de la dissertation Latine , couronnee
par l'Academie Royale des Sciences , Inf-
criptions & Beiles-Lettres de Toulöufe, &
compojee par M. Camper, Docleur en me-
decine dans l’Universite de Groningue ,
des Academies de Paris , de Londres , &c.
A Toulousc , chez la veuve Robert , & ä
Paris , chez P. F. Didot le jeune , Libraire
quai des Augustins. kz-8“.
Nous joignons l’annonce de cet ouvra-
ge ä celle du precedent. La dissertation du
Dofteur Camper est digne du prix quelle
a obtenu. La tradmftion Francoise qu’on
en publie est bien Faire. Des produtftions
sür l’inoculation ne sauroient etre trop re-
pandues & trop connues ; c’etoit une rai-
son pour traduire celle-ci qui interesse tous
les Hommes.
BELLE S-LETTRES
H I S T O I R R MODERNE.
Merkwürdigkeiten , &c. Particularites
remarquables , concernant les Merditans ,
les Cosaques , les Calmouques , &c. A Franc-
fort Sc a Leip fick, in-%°.
Ce n’est ici qu’un ßmple exrrait , mais
fair avec soin , du grand ouvrage oti M.
IT )
Pallas a rendu eompte des voyages qu’il
avoit entrepris par ordre de llmperatrice
de Russie , dans ks contrees mdridionaks de
cet Empire. Par un verkable bonheur , cet
Observareur est encorc arriv£ ä temps dans
plußeurs endroirs , pour se mettre bien au
fair des mccurs & de la religion de quel-
ques hordes vagabondes qui se sonr dcpuis
tellement enfoacees dans l’interieur de
l’Asie , qu’on a lieu de croire qu’ellcs y
sonr enscvelies pour jamais.
Il n y a encore que quelques annees que
les Tongures, ou Calmouques Tcergoeti-
ques , Sc les Spongours occupoient princi-
pakmenr les rives du Ja'kk Sc du Wolga.
Les premiers avant etc poußes vivement,
vers ia fin du sleck paße , par ks Tarta-
ros Chinois , ä la tete desqucls etoit l’Eoi-
pereur Cam-hi lui-meme , paßerent les li-
mites de la Chine , & vinrent se refugier
sous la protetftion de l’Empire Ruße. Les
derniers prirent le meine parti au 1757 »
apres avoir eßuye une guerrc tout austi
malheureuse. Ces deux narions demeuroient
tranquilks dans les territoires qu’elles
avoient occupes , & paroi/soient affe&ion-
nees ä la nation Ruße qui ks avoient pre-
servees de kur entiere destrmstion ; lors-
que tout ä coup , 11 kur a pris fanraisie
de retourner au pays d'Eleuth d’oii elks
etoient venues , & de donner de nos jours
le speftacle d’une de ces migrations subi-
tes, dont l’histoire ancienne fournit divers
exemples du temps des Goth1-’.
Ces mouvements des Calmouques qui
inspiroient la plus grande terreur aux Rulles
cn 1770 , parcc qu’on croyoir qu’cn
avancant dans la partie orientale de la Si-
berie , ils pourroient s’emparcr des mincs
d’argenr qui s’y trouvent , peuvent etre
conßdeks aujourd’hui ccmme un des eve-
nements ks plus favorables ä l’Empire ;
car s’ils s’etcient presentement unis aux
rcbelks du Jaick , Moscou seroit deja en
kur puisiance- La Cour de Petcrsbourg,
par une polirique qui paroitra bien singu-
liere aux erränge^ , a fair effacer de la
scconde edition des cruvres du Conseiller
Müller, tout ce qui regarde cettc migration
de Calmouques , dont M. Pallas park dans
ses voyages comme les ayant vus long-
T c t *
Paris 1774 . chcz P. F. Didot le jcuue, quai
des Augustins. m-8°.
C’est une brochure de peu de pages que
nous nous contenterons d'indiquer 5 eile
sera utile aux peres qui Font inöcukr
leurs enfants , & qui employent les reme-
des de MM. Sutton ; ces remedes Font des
pillules , des poudres , dont il y a quarre
especes disferentes , & une liqueur acide
etheree ; 011 ne trouve ici quc les direc-
tions qu’il Faut suivre pour les employer;
c’est un guide pour le Medecin & pour le
malade ; ces remedes ne Font pas connus ;
MM. Sutton s’en reservent le seerer ; c’est
a eux qu’il Faut s’adrcsTer pour se les pro-
curer tous Faits ; M. de Villiers les a ana-
lyses ; il y a joint des details interelsants
sür leurs effets ; il a indique quelques re-
medes qui peuvent y supplecr.
Les avantages de 1‘inoculation , ou la
meilleure methode de 1'ddminiftrer, ouvrage
traduit de la dissertation Latine , couronnee
par l'Academie Royale des Sciences , Inf-
criptions & Beiles-Lettres de Toulöufe, &
compojee par M. Camper, Docleur en me-
decine dans l’Universite de Groningue ,
des Academies de Paris , de Londres , &c.
A Toulousc , chez la veuve Robert , & ä
Paris , chez P. F. Didot le jeune , Libraire
quai des Augustins. kz-8“.
Nous joignons l’annonce de cet ouvra-
ge ä celle du precedent. La dissertation du
Dofteur Camper est digne du prix quelle
a obtenu. La tradmftion Francoise qu’on
en publie est bien Faire. Des produtftions
sür l’inoculation ne sauroient etre trop re-
pandues & trop connues ; c’etoit une rai-
son pour traduire celle-ci qui interesse tous
les Hommes.
BELLE S-LETTRES
H I S T O I R R MODERNE.
Merkwürdigkeiten , &c. Particularites
remarquables , concernant les Merditans ,
les Cosaques , les Calmouques , &c. A Franc-
fort Sc a Leip fick, in-%°.
Ce n’est ici qu’un ßmple exrrait , mais
fair avec soin , du grand ouvrage oti M.
IT )
Pallas a rendu eompte des voyages qu’il
avoit entrepris par ordre de llmperatrice
de Russie , dans ks contrees mdridionaks de
cet Empire. Par un verkable bonheur , cet
Observareur est encorc arriv£ ä temps dans
plußeurs endroirs , pour se mettre bien au
fair des mccurs & de la religion de quel-
ques hordes vagabondes qui se sonr dcpuis
tellement enfoacees dans l’interieur de
l’Asie , qu’on a lieu de croire qu’ellcs y
sonr enscvelies pour jamais.
Il n y a encore que quelques annees que
les Tongures, ou Calmouques Tcergoeti-
ques , Sc les Spongours occupoient princi-
pakmenr les rives du Ja'kk Sc du Wolga.
Les premiers avant etc poußes vivement,
vers ia fin du sleck paße , par ks Tarta-
ros Chinois , ä la tete desqucls etoit l’Eoi-
pereur Cam-hi lui-meme , paßerent les li-
mites de la Chine , & vinrent se refugier
sous la protetftion de l’Empire Ruße. Les
derniers prirent le meine parti au 1757 »
apres avoir eßuye une guerrc tout austi
malheureuse. Ces deux narions demeuroient
tranquilks dans les territoires qu’elles
avoient occupes , & paroi/soient affe&ion-
nees ä la nation Ruße qui ks avoient pre-
servees de kur entiere destrmstion ; lors-
que tout ä coup , 11 kur a pris fanraisie
de retourner au pays d'Eleuth d’oii elks
etoient venues , & de donner de nos jours
le speftacle d’une de ces migrations subi-
tes, dont l’histoire ancienne fournit divers
exemples du temps des Goth1-’.
Ces mouvements des Calmouques qui
inspiroient la plus grande terreur aux Rulles
cn 1770 , parcc qu’on croyoir qu’cn
avancant dans la partie orientale de la Si-
berie , ils pourroient s’emparcr des mincs
d’argenr qui s’y trouvent , peuvent etre
conßdeks aujourd’hui ccmme un des eve-
nements ks plus favorables ä l’Empire ;
car s’ils s’etcient presentement unis aux
rcbelks du Jaick , Moscou seroit deja en
kur puisiance- La Cour de Petcrsbourg,
par une polirique qui paroitra bien singu-
liere aux erränge^ , a fair effacer de la
scconde edition des cruvres du Conseiller
Müller, tout ce qui regarde cettc migration
de Calmouques , dont M. Pallas park dans
ses voyages comme les ayant vus long-
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