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Gazette universelle de littérature — 1774

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https://doi.org/10.11588/diglit.44754#0206
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Morale.

sür les ha-

laquelle M.

Vorlesungen , 8cc. Ieclures saltes dans
les assemblees de la Societe Royale des
Sciences de Goettingue. Par M. Abraham
Gotthelf Kcestner , G«useiller de Cour du
Roi de la Grande-Bretagne , Professeur dc
marhematiques & de physique, Mem-
bre de diverles Societes savantes. A Altem-
bourg , chez Richter. m-8e. secönd recueil.
M. Kcestner figure depuis long-temps en
Allemagne ä titrc de Geometre & de Bel-
esprit • il se mele meme de poesie j & tour
cela ne va_ guere au de-lä du mediocre;
mais il n’en faut pas davantage pour sc
faire un nom dans certaines contrees. 11
rassemble les petits memoires qu’il lit dans
la Societe des Sciences , & il en fair la
base de ses recueils, oü il fair entrer aussi
d’autres pieces fugitivcs 5 car il ne paroit

Dissertations sür le jeu , 8tc. par M.
l’Abbe Chauchon? A Angers , chez Char-
les Billault. zn-11.
Un precis des principaux jeux; des maux
qu’ils entrainent ä leur suite ; des dangers
auxquels les Ecclesiastiques livres a cette
passion sont exposes ; un abrege des loix
Ecclesiastiques & Civiles contre le jeu de
hasard , des sentiments des Peres & des
Prelats ; des conseils sür l’emploi du temps,
& des rccreations qui convicnnent le mieux
ä un Eccle'siastique ; voilä les objets qui
sont traites dane cette brochure foiblement
ccrite , & remplie de verites, que les preu-
ves qui doivent les appuyer, affoiblillent
tres souvent. Il est souvent tres vrai, par
exemple, qu’un Ecclesastique est plus con-
tent & plus tranquille lors qu’il a passe
une journee dans l’cxercice des devoirs de
son etat, que lorsqu’il l’a employec a jouer;
mais il ne l’est pas toujoiirs qu’il söitplus
fatigu^ lors qu’il a joue tout le jour. Qui
trop prouve ne prouve rien ; c’est un axiomc
que les raisonneurs de la classe & de
la force de M. Chauchon devroient avoir
toujours en vue.

BELLES-4 ETTRES
M E, L A N G E.

( 104 )
etre fort attentif ä la quantite & ä la qua-
lite de ceux qu’ils mangemt ; le fruit est
bon en soi j il etanche la soif & raffrai-
chit ; il adoucit la bile gätee ou ^chauffee.
Il tient le corps ouvert sans ssux de ven-
ire, ni dyssenterie , contre lesquels il est
plutot un preservatif. Audi M. Tislot le
permet, & quelquefois le preserit aux ma-
lades., Mais les enfants de la Campagne en
jnawgent trop nour epargner le pain ; alors
il fermente & engendr'e des vers. Quand
le fruit n’est pas mür , il peut causer teu-
res sortes d’accidents & de maladies.
Dans les villcs , les differentes sortes de
patisseries , de sucreries & d’autres friandi-
ses , font beaucoup de'mal aux enfants.
Le beurre qui y entre , par sa rancidite,
cause des aigreurs ou meme des inssamma-
tions ; la farinc mal preparee est collante.
M. Rousseau a grand tort de dire qu’il
faut que les enfants soient corduits par
leur bouche , & mangent ce qu’ils aiment.
Locke a bien plus de raison quand il con-
seil le de donner du pain aux enfants , qui
le mangeront infailliblement s’ils ont faim,
8c qui n’ont pas beibin d'autre chose quand,
ils refusent le pain.
Nous nous arreterons ici , quoique la
suite de ces lettres pur nous fournir des
choses tout aussi interessantes sür les ha-
billements trop etroits , trop chauds, sür
la parure , ä l’occalion de laquelle M.
Brechter dir qu’il est bien hsnteux p®ur
J’Allemand d’^tre le singe du Francois ; sür
les corps dc baleine , sür les pleurs des en-
fants, sür leur sommeil , sür les apparte-
ments ou on les tient, en tant que chauds
& foids , sees ou humides, bien aeres, &c.
sür la lumiere & les precautions pour em-
pecher les enfants d’£tre louches , sür les
dents , sür les Medecins & les remedes,
sür l’exercice modere ou violent , sür les
chutes, sür les effets dangereux des frayeurs,
sür la conservation & la perfeeftion des
Organes des sens , &c.
Les cinq premieres lettres qui devoient
cotnmencer le traite de leducation morale,
roulent sür la Religion , sür son excellen-
ce, sür la vraie maniere de l’enseigner,
& sür les avaotages qui cn resultenc.

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