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L’ordre quVîle y maintient retrace l’harmonie Du régné le plus doux la biecffaisante aurore
De l’empiré du cour pniffînt. Nous rend la sureté, l’allégressc & ks jeux,
lultruic par la sagesse, un Prince qui nous aime.
D’un aveugle pouvoir, redoutable à lui-même
Régnez, loi tutélaire, -admirable équilibre Rejette avec horreur l'usage dételle.
De la soumillion & de l’autorité ; De la justice aux Rois ose donner l’exemple j
Formez l’heureux accord das droits d’un peuple Coni olc sa patrie , & relev-e le temple
libre. Des loix & de la liberté.
Avec les droits d’un trône où siege l’équité !
Dans le sein de 1 Etat , que vos Prêtres fidèles .
De toutes les vertus- protecteurs & modèles ,
.Composeat un Sénat de ses devoirs jaloux:
Qu’il sois l’œil attentis d’un Maître qu’il révéré ;
Qn’il o’se, en lui donnant un Conscil aéccssaire ,
S’cxposer même à Ion courroux.
Et vous , sô Souverains, qui gouvernez les ten.es
De-s Etats affermis sur la base des loix ,
Ne leur imposez point d’avilissantes chaînes ,
Dont vous partageriez &: la honte & le. poids.
Gatdez-vous d’envier ces despotes atroces,
Qui, régnant par l’effroi sut des peuples féroces,
Lux-mêmes sous ce joug sont forcis de gémir:
Opprobre des humains, leur puissance eil un crime;
Et leur- trône impotent cache un profond abyme
Toujours prêt à les engloutir.
O souvenir cruel ! ô France ! & ma patrie !.
Quel tonnerre effrayant: fur lancé contre toi? Scc.
Mais des jours plus sereins viennent enfin d’é-
clore , -
Et le retour de l’ordre a comblé tou» les vœux.
Vous êtes rappelles à vos devoirs sublimes,
Magisirâts , tour renaît à votre aspeét chéri :
Vous réveillez en nous des venus magnanimes
Dont le germe, peut-être, aurait bientôt péri :
Un sombre abattement avoir ssétri nos âmes,
Et l’honneur généreux y rallume s«s ssammes,
La patrie adorée y reprend tour ses droits :
Le trône a recouvré sa solide richesse ,
Ces tributs précieux de zele & de tendresse ,
La force ôc Le bonheur des Rois,
A ce retour brillant de sa gl»ite édifice ,
La nation admire &c bénit son destin :
Elle ne peut suffire à l’ardeur empressée
Qui l’entraîne vers vous ôc vers son Souverain
Par tout elle se livre au plus touchant délire 5
Et de la main des arts , que son génie inspire ,
Elle peint vos ri "aux sous vos pieds abattus.
Moi même , si j’en crois à l’orgueil poétique.
Par les mâles accords d« ce concert lyrique ,
J’immortalise vos vertu».
On souferit pour la Gazette wniverseHe de Littérature , composée de deuxsenillespat
semairie, prix dix-huit livres pour la France, port sranc par la P'ofle, aux Deux-
PONTS, à l'Imprimerie Ducale; à PARIS, che[ Laéombe, Libraire, rue Chrifiine /
au, Bureau général de Correspondance , place des Victoires, dans les Bureaux particuliers
de Correspondance dans les dissérentes villes de France, & che[ les Directeurs des Postes
& les principaux Libraires.
On fouserit auffi pour la Gazette des Deux-Ponts , composée également de deux seuillet
par femaine , moyennant trente - fat livres, prix de V.Abonnement, port sranc par la.
Pofe, à PARIS, au Bureau général des Galettes étrangères , rue de la Jujjienne 9
à Abbeville, chez M. Mortellier ; à Amiens, chez M. François; à Arras/
ehez M. Laureau; îBethune , chez M. Rameau ; à Besançon, chezM. Raymond ,
à Bordeaux, chez les sreres Labottiere ; à Boulogne, chez M. Lennel ; à
Calais, chez M. Caffîery ; à Cambray, chez AI. Berthoud ; à Douay, chez
M. Dubois; à Dunkerque, chez M. Fourcade; à Lille, chez M. Jacque; :
'à Lyon, chez M. Chomety ; à Maubeuge, chez M.'■ Wilmet; à Nancy, chez
M. Farlet; à St. Omer, chez M. Hague t ; à Strasbourg, chez M. deMilly9
Contrôleur des Poftes ; à VALENCIENNES, chez M. Quefhel.
Le prix de la foufeription des deux Galettes pour l'Allemagne , efl de 6 slorins chacune
prise aux Deux Ponts.
'x " ' *d¥~17iMPRIMERïEDUCAL£.
L’ordre quVîle y maintient retrace l’harmonie Du régné le plus doux la biecffaisante aurore
De l’empiré du cour pniffînt. Nous rend la sureté, l’allégressc & ks jeux,
lultruic par la sagesse, un Prince qui nous aime.
D’un aveugle pouvoir, redoutable à lui-même
Régnez, loi tutélaire, -admirable équilibre Rejette avec horreur l'usage dételle.
De la soumillion & de l’autorité ; De la justice aux Rois ose donner l’exemple j
Formez l’heureux accord das droits d’un peuple Coni olc sa patrie , & relev-e le temple
libre. Des loix & de la liberté.
Avec les droits d’un trône où siege l’équité !
Dans le sein de 1 Etat , que vos Prêtres fidèles .
De toutes les vertus- protecteurs & modèles ,
.Composeat un Sénat de ses devoirs jaloux:
Qu’il sois l’œil attentis d’un Maître qu’il révéré ;
Qn’il o’se, en lui donnant un Conscil aéccssaire ,
S’cxposer même à Ion courroux.
Et vous , sô Souverains, qui gouvernez les ten.es
De-s Etats affermis sur la base des loix ,
Ne leur imposez point d’avilissantes chaînes ,
Dont vous partageriez &: la honte & le. poids.
Gatdez-vous d’envier ces despotes atroces,
Qui, régnant par l’effroi sut des peuples féroces,
Lux-mêmes sous ce joug sont forcis de gémir:
Opprobre des humains, leur puissance eil un crime;
Et leur- trône impotent cache un profond abyme
Toujours prêt à les engloutir.
O souvenir cruel ! ô France ! & ma patrie !.
Quel tonnerre effrayant: fur lancé contre toi? Scc.
Mais des jours plus sereins viennent enfin d’é-
clore , -
Et le retour de l’ordre a comblé tou» les vœux.
Vous êtes rappelles à vos devoirs sublimes,
Magisirâts , tour renaît à votre aspeét chéri :
Vous réveillez en nous des venus magnanimes
Dont le germe, peut-être, aurait bientôt péri :
Un sombre abattement avoir ssétri nos âmes,
Et l’honneur généreux y rallume s«s ssammes,
La patrie adorée y reprend tour ses droits :
Le trône a recouvré sa solide richesse ,
Ces tributs précieux de zele & de tendresse ,
La force ôc Le bonheur des Rois,
A ce retour brillant de sa gl»ite édifice ,
La nation admire &c bénit son destin :
Elle ne peut suffire à l’ardeur empressée
Qui l’entraîne vers vous ôc vers son Souverain
Par tout elle se livre au plus touchant délire 5
Et de la main des arts , que son génie inspire ,
Elle peint vos ri "aux sous vos pieds abattus.
Moi même , si j’en crois à l’orgueil poétique.
Par les mâles accords d« ce concert lyrique ,
J’immortalise vos vertu».
On souferit pour la Gazette wniverseHe de Littérature , composée de deuxsenillespat
semairie, prix dix-huit livres pour la France, port sranc par la P'ofle, aux Deux-
PONTS, à l'Imprimerie Ducale; à PARIS, che[ Laéombe, Libraire, rue Chrifiine /
au, Bureau général de Correspondance , place des Victoires, dans les Bureaux particuliers
de Correspondance dans les dissérentes villes de France, & che[ les Directeurs des Postes
& les principaux Libraires.
On fouserit auffi pour la Gazette des Deux-Ponts , composée également de deux seuillet
par femaine , moyennant trente - fat livres, prix de V.Abonnement, port sranc par la.
Pofe, à PARIS, au Bureau général des Galettes étrangères , rue de la Jujjienne 9
à Abbeville, chez M. Mortellier ; à Amiens, chez M. François; à Arras/
ehez M. Laureau; îBethune , chez M. Rameau ; à Besançon, chezM. Raymond ,
à Bordeaux, chez les sreres Labottiere ; à Boulogne, chez M. Lennel ; à
Calais, chez M. Caffîery ; à Cambray, chez AI. Berthoud ; à Douay, chez
M. Dubois; à Dunkerque, chez M. Fourcade; à Lille, chez M. Jacque; :
'à Lyon, chez M. Chomety ; à Maubeuge, chez M.'■ Wilmet; à Nancy, chez
M. Farlet; à St. Omer, chez M. Hague t ; à Strasbourg, chez M. deMilly9
Contrôleur des Poftes ; à VALENCIENNES, chez M. Quefhel.
Le prix de la foufeription des deux Galettes pour l'Allemagne , efl de 6 slorins chacune
prise aux Deux Ponts.
'x " ' *d¥~17iMPRIMERïEDUCAL£.