Année 1771» Num. §3.
AU X DEUX-PONTS
A K E C PR I Kl LÉ GE
DI
ALTESSE
SON
SÉRÉNISSIME.
GAZETTE UNIVERSELLE
De Littérature.
SCIENCES.
Education.
efo/tse a la. quef-
tion propofée par la
Société de Harlem ,
eu égard a la ma-
niéré dont on doit
cultiver l'esprit f? le
'coeur des ensants
pour qu'ils deviennent
des hommes utiles &
heureux. Par M. H,
A. Châtelain ; A Harlem 3 chez Jean
Bosch. z/z-8®.
La question dont: il s’agit ici avoir été
proposée pour le concours de 1767. M, Châ-
telain , long-temps avant que la Société
de Harlem , la proposât, s’étoit occupé du
soin de la résoudre ; il est pere , il a fait de
les enfants l’objet unique de ses soins ; il n’a
point voulu sc reposer du soin de leur éduca-
tion sur des étrangers ; ses réflexions sc con-
duisirent à la recherche des moyens de
remplir cette fonction importante , & à leur
découverte. Lorsque la question fût propo-
sée dans tous les papiers publics, les maté-
riaux de l'ouvrage qui dévoient la résoudre
éroient préparés ; il ne fit que les placer
dans leur ordre ; son diseours envoyé au
concours mérita ïaccejjit.
Nous ae suivrons pas l’Autcur dans les
détails de son ouvrage ; nous nous con-
tenterons de presenier son plan & sa di-
vifîan; il considere l’éducation sous trois
rapports, relativement à ceux qui en sont
chargés, relativement à ceux qui en sont
les objets , & relativement aux effets &
aux suites que l’éducation même doit avoir.
Il la désinit l’art d’employer les meilleurs
moyens de rendre le corps sain & vigou-
reux , d'éclaircir l’esprit , de l’orner de
coanoissances utiles agréables , de purisier
le cœur t de le rendre vertueux & de pro-
O û o a
AU X DEUX-PONTS
A K E C PR I Kl LÉ GE
DI
ALTESSE
SON
SÉRÉNISSIME.
GAZETTE UNIVERSELLE
De Littérature.
SCIENCES.
Education.
efo/tse a la. quef-
tion propofée par la
Société de Harlem ,
eu égard a la ma-
niéré dont on doit
cultiver l'esprit f? le
'coeur des ensants
pour qu'ils deviennent
des hommes utiles &
heureux. Par M. H,
A. Châtelain ; A Harlem 3 chez Jean
Bosch. z/z-8®.
La question dont: il s’agit ici avoir été
proposée pour le concours de 1767. M, Châ-
telain , long-temps avant que la Société
de Harlem , la proposât, s’étoit occupé du
soin de la résoudre ; il est pere , il a fait de
les enfants l’objet unique de ses soins ; il n’a
point voulu sc reposer du soin de leur éduca-
tion sur des étrangers ; ses réflexions sc con-
duisirent à la recherche des moyens de
remplir cette fonction importante , & à leur
découverte. Lorsque la question fût propo-
sée dans tous les papiers publics, les maté-
riaux de l'ouvrage qui dévoient la résoudre
éroient préparés ; il ne fit que les placer
dans leur ordre ; son diseours envoyé au
concours mérita ïaccejjit.
Nous ae suivrons pas l’Autcur dans les
détails de son ouvrage ; nous nous con-
tenterons de presenier son plan & sa di-
vifîan; il considere l’éducation sous trois
rapports, relativement à ceux qui en sont
chargés, relativement à ceux qui en sont
les objets , & relativement aux effets &
aux suites que l’éducation même doit avoir.
Il la désinit l’art d’employer les meilleurs
moyens de rendre le corps sain & vigou-
reux , d'éclaircir l’esprit , de l’orner de
coanoissances utiles agréables , de purisier
le cœur t de le rendre vertueux & de pro-
O û o a