étalement dans quelques-unes de nos feuil-
les précédentes. Nous nous bornerons ici
aut objets de la séance même ; plusieurs
Académiciens y firent différentes leélures.
M. Desmarêts lut un mémoire très sa-
Vfflnt & très curieux sur les dissérentes épo-
ques qui résultent des vefiges que laijsent
apres elles les éruptions des volcans.
M. Baiily qui vient de publier une hif-
toire de l'astrcnomie ancienne depuis son ori-
gine jusquà l'établiffement de l'école d'Ale-
xandrie , en lut un extrait abrégé à l’Aca-
démie.
s 7§4 5
temps , le dilcours d’un Negre à un Eu-
ropéen, pièce qui a concouru certe année
pour le prix de l’Académie Françoise. L’Au-
teur , M. d’Oigni l’a envoyé à M. de Vol-
taire , dont il a reçu une réponse que nos
Lecteurs seront bien aises de trouver ici.
s> La ville du Mans, Moniteur , n’avoie
» point palsé jusqu’’ci pour être la ville
» des bons vers ; vous allez lui donner un
w éclat auquel elle ne s’attendoit pas ; vous
s; faites parler un Nègre , comme j’aurois
» voulu faire parler Zambie. Vous m’a-
>» dressei des vers charmants , & l’Acadé-
M. Perronet fit ensuite la leéfure d’un
mémoire sur la possibilité de saire entrer
dans le canal de 1‘Ivette , projeté par feu
M. de Parcieux , quatre cents pouces d'eau
de la riviere de Bievre.
M. Brisson lut de son côté un mémoire
tendant à prouver que tas chaux métalli-
ques ne se réduisent point par le ssuide
éieésrique. Réduire une chaux métallique,
en chymie , c’est lui redonner l’état de mé-
tal quelle avoir auparavant. Ce mémoire
offre grand nombre d’expériences ; elles out
été faites avec beaucoup â. Coin rl’att«n_
jion par M. Brisfon , & par M. Cadet , an-
cien Apothicaire , Major des Camps & ar-
mées du Roi.
La séaucc fut terminée par la lesture
que fit M. du Séjour de la préface d’un
ouvrage qu’il a composé sur l’anneau de
Saturne, & qu’il se propose de publier in-
cçssammcnt.
Nous avons annoncé * il y a quelque
» mie a dû être très contente de cent que
j> vous lui avez envoyés. Je suis fâché
» seulement que tas habitants de la Pen-
jj sylvanie , après avoir long-temps mérité
;» vos éloges , démentent aujourd'hui leurs
» principes , en levant des troupes contre
jj leur mere patrie; mais vos vers n’en sont
» pas moins bons. Ils éroienr faits appa-
» reniaient avant que la Pensylvanic se fût
» ouvertement déclarée contre ta Parlement
» d’Angleterre. Ils méritent toujours l’éloge
jj que vous leur donnez , d’avoir rendu la
» liberté à la plupart des Nègres qui ser-
» voient chez eux. Vous pensez & vous
jj écrivez avec autant d’humanité que de
» force.
» Agréez, Monsieur , tous tas sentiments
jj d’estime avec tasqucls un malade de
?> quatre-vingt-deux ans a l’honneur de-
s> tre, &c. »
Perney , du n Octobre I77J.
Onsouscrttpour la Gazette universelle de Littérature , composée de deux seuilles par semaine , prix dis
huit livres pour la France, port sranc par la Posie , aux x-Poxts , à l’imprimerie Ducale; d Paris#
sftey Lacombe , Libraire, rue Christine., au Bureau général de Correspondance , place des p'iRoires , dans
Les Bureaux particuliers de Correfpondance dans les dissérentes villes de France , & cheç les Direfteurs des
Rafles & les principaux Libraires.
On soufcrit aussi pour la Gazette des Deux-Ponts, compofée également de deux seuilles par semaine , moyeit-
Kant tient e-Gx livres , prix de l’ Abonnement , port sranc par la Pofie , à Paris , au Bureau général des Ga-
lettes étrangères , rue de la Jussienne : à Abbeville , chez M. Morte Hier ; à Amiens, chez M. François ;
Are as , chez M. Laureau; à Bethune , chez M. Rameau; à Besançon , chez M. Raymond; à Bok-
SÏAVX , chez les freres Laboitiere, A Boulogne, chez M. Lennel ; à Calais, chez M. Casfiery ; à Cah-
sr>y chez M. Berthoud; à Douay, chez M. Dubois; à Dunkerque , chez Ni. Fourcade ; à Lille , chex
M. Jacqueç ; à Lyon , chez M. Chomcty ; AMaubeuge , chez M. JT'i/mer,- à Nancy,chez M. fFarlet; à
St. Omer , chez M. Huguet ; à Valenciennes chez M. Quefnel.
L<s prix de la gouscrtpiiop des deux Galettes pour l’Allemagne, esl de 6for chacune prise aux , Deux-Fort,
1D ü L’IMPRIMERIE DUCAL S.
les précédentes. Nous nous bornerons ici
aut objets de la séance même ; plusieurs
Académiciens y firent différentes leélures.
M. Desmarêts lut un mémoire très sa-
Vfflnt & très curieux sur les dissérentes épo-
ques qui résultent des vefiges que laijsent
apres elles les éruptions des volcans.
M. Baiily qui vient de publier une hif-
toire de l'astrcnomie ancienne depuis son ori-
gine jusquà l'établiffement de l'école d'Ale-
xandrie , en lut un extrait abrégé à l’Aca-
démie.
s 7§4 5
temps , le dilcours d’un Negre à un Eu-
ropéen, pièce qui a concouru certe année
pour le prix de l’Académie Françoise. L’Au-
teur , M. d’Oigni l’a envoyé à M. de Vol-
taire , dont il a reçu une réponse que nos
Lecteurs seront bien aises de trouver ici.
s> La ville du Mans, Moniteur , n’avoie
» point palsé jusqu’’ci pour être la ville
» des bons vers ; vous allez lui donner un
w éclat auquel elle ne s’attendoit pas ; vous
s; faites parler un Nègre , comme j’aurois
» voulu faire parler Zambie. Vous m’a-
>» dressei des vers charmants , & l’Acadé-
M. Perronet fit ensuite la leéfure d’un
mémoire sur la possibilité de saire entrer
dans le canal de 1‘Ivette , projeté par feu
M. de Parcieux , quatre cents pouces d'eau
de la riviere de Bievre.
M. Brisson lut de son côté un mémoire
tendant à prouver que tas chaux métalli-
ques ne se réduisent point par le ssuide
éieésrique. Réduire une chaux métallique,
en chymie , c’est lui redonner l’état de mé-
tal quelle avoir auparavant. Ce mémoire
offre grand nombre d’expériences ; elles out
été faites avec beaucoup â. Coin rl’att«n_
jion par M. Brisfon , & par M. Cadet , an-
cien Apothicaire , Major des Camps & ar-
mées du Roi.
La séaucc fut terminée par la lesture
que fit M. du Séjour de la préface d’un
ouvrage qu’il a composé sur l’anneau de
Saturne, & qu’il se propose de publier in-
cçssammcnt.
Nous avons annoncé * il y a quelque
» mie a dû être très contente de cent que
j> vous lui avez envoyés. Je suis fâché
» seulement que tas habitants de la Pen-
jj sylvanie , après avoir long-temps mérité
;» vos éloges , démentent aujourd'hui leurs
» principes , en levant des troupes contre
jj leur mere patrie; mais vos vers n’en sont
» pas moins bons. Ils éroienr faits appa-
» reniaient avant que la Pensylvanic se fût
» ouvertement déclarée contre ta Parlement
» d’Angleterre. Ils méritent toujours l’éloge
jj que vous leur donnez , d’avoir rendu la
» liberté à la plupart des Nègres qui ser-
» voient chez eux. Vous pensez & vous
jj écrivez avec autant d’humanité que de
» force.
» Agréez, Monsieur , tous tas sentiments
jj d’estime avec tasqucls un malade de
?> quatre-vingt-deux ans a l’honneur de-
s> tre, &c. »
Perney , du n Octobre I77J.
Onsouscrttpour la Gazette universelle de Littérature , composée de deux seuilles par semaine , prix dis
huit livres pour la France, port sranc par la Posie , aux x-Poxts , à l’imprimerie Ducale; d Paris#
sftey Lacombe , Libraire, rue Christine., au Bureau général de Correspondance , place des p'iRoires , dans
Les Bureaux particuliers de Correfpondance dans les dissérentes villes de France , & cheç les Direfteurs des
Rafles & les principaux Libraires.
On soufcrit aussi pour la Gazette des Deux-Ponts, compofée également de deux seuilles par semaine , moyeit-
Kant tient e-Gx livres , prix de l’ Abonnement , port sranc par la Pofie , à Paris , au Bureau général des Ga-
lettes étrangères , rue de la Jussienne : à Abbeville , chez M. Morte Hier ; à Amiens, chez M. François ;
Are as , chez M. Laureau; à Bethune , chez M. Rameau; à Besançon , chez M. Raymond; à Bok-
SÏAVX , chez les freres Laboitiere, A Boulogne, chez M. Lennel ; à Calais, chez M. Casfiery ; à Cah-
sr>y chez M. Berthoud; à Douay, chez M. Dubois; à Dunkerque , chez Ni. Fourcade ; à Lille , chex
M. Jacqueç ; à Lyon , chez M. Chomcty ; AMaubeuge , chez M. JT'i/mer,- à Nancy,chez M. fFarlet; à
St. Omer , chez M. Huguet ; à Valenciennes chez M. Quefnel.
L<s prix de la gouscrtpiiop des deux Galettes pour l’Allemagne, esl de 6for chacune prise aux , Deux-Fort,
1D ü L’IMPRIMERIE DUCAL S.