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Gazette universelle de littérature — 1777

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[Num. 31-40]
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https://doi.org/10.11588/diglit.44757#0251
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Annee 1777

< 249 )

Num. 32,

AU X DEUX-PONTS.


GAZETTE UNIVERSELLE
De Litterature.

SCIENCES.

Histoire Naturelle.


e Camphora ejusqiie
virtutibus, &c. c'cst-
ä-dire: Du Camphre,
de Ja nature, de la
mattiere de le prepa-
rer & de [es proprie-
tes. Theses soutenues
au College Royal de
Ravenne ; par M.
SebastienSevdrius. A

Pavle 1777 »I vol. 8Q.
Heureux & tres heureux qui peut se pas-
ker de cette drogue medicinale, de cette mer-
■veilleuse substance qui n’est ni un corps
rclineux, ni un sei volatil, ni une huile,
ni un suc, ni un bitume, ni unc gomme :
rnais un mixte sec , blanc , transparent,
fragile, d’une odeur forte , penetrante ,
«bominablc , luiyanuious^ commc suivant

tous ceux qui sont forces d’en user quel-
quefois ; inssammable, brulant dans la neige
& dans l’eau; d’un goüt amer tres piquant,
tres mauvais , & pourtant de la plus ad-
mirable salubritd , comme l’affurent tou-
tes les Faculres existantes de Medecine.
On rraverse les mers , on va peniblemenr
aiix cxtremites de i’Asie pour se procurer
du Camphre , dir M. S. S., & pourtant ii
nous seroit facile d’en tirer de teures ed-
les de nos plantes qui contiennent de l’huik.
elsentielle, du Laurier, du Thim , du Ro-
marin , de la Sauge, de la Lavande, des
racincs du Galanga , de la Zodoaire , &e.
II est vrai que ce Camphre n'auroit pas
l’odeur de celui d’Asie , & il n’en seroit
que moins infeärant; il n’auroit que ccllc
de l’huile de la plante d’oü on l’auroit tird ;
mais qu’importe s’il operoit les meines ef-
fets ? il nous semble que M. S. S. auroit
bien du examiner ce fait; nous lui en eus-
sions eu la plus grande Obligation , nous
qui avcugldmcat soumis aux ordonuaaces
 
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