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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 9.1861

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Nr. 5
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Mouvement des arts et la curiosité
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https://doi.org/10.11588/diglit.17225#0329
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320 GAZETTE DES BEAUX-ARTS.

6 juin au 1er juillet, à Mannheim; 4° du 2 juillet au 27 juillet, à Stuttgard ; 5° du28 juil-
let au 22 août, à Garlsruhe ; 6° du 23 août au 20 septembre, à Fribourg en Brisgau ;
7° du 21 septembre au 4 0 octobre, à Strasbourg.

Les artistes, sans distinction de nationalité, sont invités à envoyer à Strasbourg, si
faire se peut, avant le '1er avril 1 861, les ouvrages qu'ils destinent à l'exposition de cette
année. Les ouvrages envoyés plus tard, non-seulement perdront à n'être pas exposés
dans toutes les villes unies, mais encore ceux qui n'arriveront qu'après le 30 juin au-
ront à supporter les frais de transport, d'envoi et de renvoi.

Les ouvrages des artistes français devront être envoyés par la voie la plus directe,
par l'intermédiaire de la société des Amis des arts de Strasbourg, à l'adresse du conser-
vateur de cette société.

Les artistes hollandais sont priés d'adresser leurs envois à MM. Tilmes et compa-
gnie, à Cologne; les artistes belges, par chemin de fer, par Paris, à M. le conservateur
de la société des Amis des arts, à Strasbourg, jusqu'au 30 juin; passé cette époque, à
M. François Jongen, à Liège.

L'Association jouissant de la faculté de transit, il importe aux artistes de ne pas né-
gliger de faire faire cette déclaration par leurs expéditeurs, afin de ne pas voir tomber
à leur charge les droits d'entrée en France, qui, en cas d'omission de leur part, seraient
exigés et payés en pure perfe.

Les envois des artistes suisses seront adressés directement à la société do Stras-
bourg, sous déclaration de transit.

«—Le Salon des Arts unis a eu l'heureuse idée d'offrir à ses abonnés de la musique de
chambre pour les soirées du lundi. Les œuvres des plus grands maîtres, exécutées par
nos premiers virtuoses, ont un charme particulier, entendues dans un local qu'embel-
lissent la peinture et la sculpture, et qui est vivement éclairé sur ses parois par des
réflecteurs, tandis que le milieu de la salle, où se tiennent les auditeurs, est doucement
enveloppé d'une pénombre. Comment il faut juger la musique du Salon, nous le laissons
dire à un homme dont tout le monde connaît la parfaite compétence:

« Vous désirez que je vous exprime en peu de mots mon sentiment sur l'admirable
quatuor de Beethoven (celui en la majeur) qu'on a exécuté, l'autre soir, au Salon des
Arts unis, où j'ai eu le plaisir de vous rencontrer en si bonne et si nombreuse com-
pagnie? Cela m'est bien facile, car je n'ai qu'à traduire la sensation de ravissement que
l'audition de ce chef-d'œuvre a produite sur vous.

« Je suis étonné, me disiez-vous avec une sincérité d'enthousiasme qui devrait être
le partage de tout vrai critique, de trouver autant de grâce et de libre fantaisie dans
un génie que je croyais plus passionné et plus puissant que flexible et varié? C'est que
Beethoven, comme Dante Alighieri, comme Michel-Ange, que vous connaissez bien, ou
mieux encore comme Shakspeare, est delà grande famille des esprits créateurs, qu'il a
embrassé tous les genres et pratiqué tous les styles et, que dans son œuvre immense,
on ne sait ce qu'on doit le plus admirer de la richesse infinie de son imagination ou de
la profondeur passionnée de ses accents dramatiques.

« Vous l'avez dit, mon cher monsieur Charles Blanc, la musique est un art ma-
gique qui révèle par les sons ce complément d'idéal qui échappe à la couleur, à la ligne
et même à la parole. P. Scudo. »

Le rédacteur en chef : CHARLES BLANC.

Le directeur - gérant : EDOUARD HOUSSAYE.

PARIS. — IMPRIMERIE DE j. CLAYE, UUli SAINT-BENOÎT, 7,
 
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