DOI issue:
Nr. 1
DOI article:Merson, Luc-Olivier: L' exposition de Nantes
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.21409#0074
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GAZETTE DES BEAUX-ARTS.
le Gibier, de Boel; le paysage de J. Cuyp; un superbe portrait de femme
par Yan Bylert; un autre presque aussi beau par Mirevelt ; une Scène aux
jlambeaux; de Bramer, très-impressionnante; un Paul Potter d’une jolie
qualité; un Huet imitant Watteau; une magnifique esquisse de Géri-
cault, intitulée l'Epave; des Fleurs, de Bachel Ruisch; une Tête de vieil-
lard, par Yan der Yliet; des portraits de Tocqué, de Chardin, de Nattier,
de Gros, etc.
Quant aux monuments de l’archéologie, réunis par milliers dans les
salles de l’Exposition, objet d’un vif empressement de la part des visi-
teurs, il faut renoncer à en parler. C’est avec un vif regret, à coup sûr,
que je les néglige ; mais le moyen de tout mettre dans un cadre trop
étroit !
Un mot encore. Préparée avec autant de zèle que d’intelligence,
l’Exposition dont nous venons de nous occuper réalise toutes les pro-
messes de son programme et répond à l’attente générale. C’est l’une
des plus belles, sous tous les rapports, qu’ait jamais organisées la pro-
vince, et j’en félicite sans réserve la cité où l’instinct des Arts se déve-
loppe ainsi à côté des préoccupations incessantes et multiples de l’Indus-
trie et du Commerce.
OLIVIER MERSON.
GAZETTE DES BEAUX-ARTS.
le Gibier, de Boel; le paysage de J. Cuyp; un superbe portrait de femme
par Yan Bylert; un autre presque aussi beau par Mirevelt ; une Scène aux
jlambeaux; de Bramer, très-impressionnante; un Paul Potter d’une jolie
qualité; un Huet imitant Watteau; une magnifique esquisse de Géri-
cault, intitulée l'Epave; des Fleurs, de Bachel Ruisch; une Tête de vieil-
lard, par Yan der Yliet; des portraits de Tocqué, de Chardin, de Nattier,
de Gros, etc.
Quant aux monuments de l’archéologie, réunis par milliers dans les
salles de l’Exposition, objet d’un vif empressement de la part des visi-
teurs, il faut renoncer à en parler. C’est avec un vif regret, à coup sûr,
que je les néglige ; mais le moyen de tout mettre dans un cadre trop
étroit !
Un mot encore. Préparée avec autant de zèle que d’intelligence,
l’Exposition dont nous venons de nous occuper réalise toutes les pro-
messes de son programme et répond à l’attente générale. C’est l’une
des plus belles, sous tous les rapports, qu’ait jamais organisées la pro-
vince, et j’en félicite sans réserve la cité où l’instinct des Arts se déve-
loppe ainsi à côté des préoccupations incessantes et multiples de l’Indus-
trie et du Commerce.
OLIVIER MERSON.