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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 2.Pér. 7.1873

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Mancino, Léon: Sir Richard Wallace, Bart., 2, Richard Wallace: les grandes collections étrangères I
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https://doi.org/10.11588/diglit.21409#0075
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LES GRANDES COLLECTIONS ÉTRANGÈRES

[

SIR RICHARD WALLACE, B art.

II. — RICHARD WALLACE.

If for any tliing he loved greatness, it was because
therein he might exercise his goodness.

Sidse y.

out Paris a connu Lord Hertford, le pre-
mier, le plus illustre des collectionneurs.
Avant d’hériter du titre et des biens
paternels, le marquis était loin d’avoir
de la fortune; simple officier dans l’armée
anglaise, il était déjà ce que nos pères
appelaient un curieux; fanatique de tout
ce qui touche à l’art, il sut commencer
à satisfaire sa passion des belles choses
en dépit de tous les obstacles matériels;
obligé de se restreindre, il débuta, fort
jeune, par former cette très-remarquable réunion de tabatières choisies
que l’on admire aujourd’hui à Bethnal Green. 11 fut élu membre du
Parlement pour un comté d’Irlande, fit de longs voyages en Europe,
qu’il explora jusqu’à l’extrême Nord, visita toutes les capitales, et de
Constantinople passa en Égypte, multipliant ses études artistiques,
développant son goût, qui était inné et d’une finesse exceptionnelle.
Devenu, en 1842, l’un des plus puissants seigneurs du Royaume-Uni, il
se décida, tout en faisant de fréquents séjours en Angleterre, à s’établir à
Paris, entraîné par son affection profonde pour sa mère à qui le climat de
Londres était fatal. Spirituel comme sa race, qui est du nombre des pri-
vilégiées, — un Seymour, c’est tout dire, — le noble amateur se trouva
transporté sur le terrain qui lui convenait le mieux, et, demeurant I.

I. Voir Gazette des Beaux-Arts, t. VI, 2e période, p. 512.
 
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