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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 2.Pér. 21.1880

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Nr. 3
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Clément de Ris, Louis: Musée impérial de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg, 5: musées du Nord
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https://doi.org/10.11588/diglit.22841#0275
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MUSÉES DU NORD.

MUSÉE IMPÉRIAL DE L’ERMITAGE

A SAINT-PÉTERSBOURG

(CINQUIÈME ET D K lt N I E H ARTICLE1)

ÉCOLE FRANÇAISE.

N fait d’œuvres de l’École française, l’Er-
mitage est aussi riche qu’en œuvres de
l’École hollandaise. J’ai signalé, au début,
les origines de cette richesse; j’en ai né-
gligé une, toutefois, qu’il serait injuste de
passer sous silence. Au xvnr siècle, les
relations étaient intimes et suivies entre la
cour de Saint-Pétersbourg et les hommes
de lettres français, ceux que l’on appelait
les « philosophes ». Voltaire, Diderot,
Grimm, M'nc Geoffrin, Mm“ du Defïand, échangeaient, contre de grasses
pensions, des correspondances régulières avec les ministres et les grands
seigneurs russes, constituant ainsi une agence qui tenait le gouverne-
ment russe au courant du mouvement de la littérature, des arts et de
la politique (hélas!) de notre pays. Gomme les liaisons étaient intimes
entre les littérateurs et les artistes, il est tout simple que les premiers
aient facilité aux seconds le placement de leurs œuvres dans les collec-
tions de leurs correspondants. La présence des œuvres françaises du
xvnp siècle au Musée de l’Ermitage n’a pas d’autre origine.

I • Voir la Gazelle des beaux-Arls, 2e période, c. XIX, p. 178, 342, 573, et t. XX,
p. 377.
 
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