DOI issue:
Nr. 5
DOI article:Duhousset, Émile: Le cheval dans l'art, 4
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.24585#0466
GAZETTE DES BEAUX-ARTS.
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siècles. 11 suffira, pour s’en convaincre, de regarder les croquis compa-
ratifs que nous donnons. Les chevaux escortant notre Japonais, dont l’un
est emprunté à Meissonier, l’autre à Détaillé, cheminent lentement et
correctement à l’allure du pas; sur l’appui diagonal droit, ayant tous les
trois le même membre antérieur au soutien et celui hors montoir de der-
rière, diagonalement opposé, sur le point de s’y mettre.
En effet, le Japonais qui occupe le centre a, à sa droite, un cheval pris
sur la gravure du tableau connu de tout le monde de la Campagne de
France (1844), exposé en 1864; à sa gauche, celui du cavalier condui-
sant les prisonniers du Salut aux blessés de Détaillé, Salon de 1877.
Nous pourrions, au point de vue de la reproduction naïve de la vérité,
multiplier les exemples, en les prenant même dans les précurseurs de la
Renaissance, car Benozzo Gozzoli nous fournirait des poses identiques,
que nous regrettons de ne plus trouver aussi exactes dans des produc-
tions hippiques qui suivirent, et que négligèrent aussi Van derMeulen,
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siècles. 11 suffira, pour s’en convaincre, de regarder les croquis compa-
ratifs que nous donnons. Les chevaux escortant notre Japonais, dont l’un
est emprunté à Meissonier, l’autre à Détaillé, cheminent lentement et
correctement à l’allure du pas; sur l’appui diagonal droit, ayant tous les
trois le même membre antérieur au soutien et celui hors montoir de der-
rière, diagonalement opposé, sur le point de s’y mettre.
En effet, le Japonais qui occupe le centre a, à sa droite, un cheval pris
sur la gravure du tableau connu de tout le monde de la Campagne de
France (1844), exposé en 1864; à sa gauche, celui du cavalier condui-
sant les prisonniers du Salut aux blessés de Détaillé, Salon de 1877.
Nous pourrions, au point de vue de la reproduction naïve de la vérité,
multiplier les exemples, en les prenant même dans les précurseurs de la
Renaissance, car Benozzo Gozzoli nous fournirait des poses identiques,
que nous regrettons de ne plus trouver aussi exactes dans des produc-
tions hippiques qui suivirent, et que négligèrent aussi Van derMeulen,