LE
TRÉSOR DE SAINT-MARC
A VENISE
(dedxième article1.)
IV
ombien l’archéologue n’éprouve-t-il pas de diffi-
cultés quand il lui faut assigner une date et clas-
ser à son rang tel monument de l’antiquité, du
Moyen Age ou de la Renaissance ! Et pourtant ce
sont là des époques relativement bien connues,
sur lesquelles les travaux abondent et où nous
trouvons mille points de repère. Ces difficultés
grandissent quand nous étudions les monuments
orientaux ; on peut dire que là, c’est le chaos le plus absolu et
que tout ou à peu près tout est à faire. Qui nous donnerait un
tableau complet de l’art oriental rendrait un réel service à la
science. Mais les monuments sont épars, difficiles à rassembler, plus
difficiles encore à expliquer. Je n’ai nullement la prétention de
m’aventurer sur un terrain aussi glissant et sur lequel je ne saurais
marcher sans risquer de faire un faux pas. Je me bornerai à admirer
les monuments que je vais énumérer, en indiquant l’âge que les spé-
cialistes leur ont attribué; il y en a même quelques-uns au Trésor de
Saint-Marc pour lesquels point ne me sera besoin de me donner cette
peine, car ils n’ont encore, à ma connaissance, fait l’objet d’aucune
étude particulière, et à ce titre, comme à beaucoup d’autres, il con-
vient de les signaler.
1. Voy. Gazette des Beaux-Arts, 2° période, t. XXXV, p. 361.
TRÉSOR DE SAINT-MARC
A VENISE
(dedxième article1.)
IV
ombien l’archéologue n’éprouve-t-il pas de diffi-
cultés quand il lui faut assigner une date et clas-
ser à son rang tel monument de l’antiquité, du
Moyen Age ou de la Renaissance ! Et pourtant ce
sont là des époques relativement bien connues,
sur lesquelles les travaux abondent et où nous
trouvons mille points de repère. Ces difficultés
grandissent quand nous étudions les monuments
orientaux ; on peut dire que là, c’est le chaos le plus absolu et
que tout ou à peu près tout est à faire. Qui nous donnerait un
tableau complet de l’art oriental rendrait un réel service à la
science. Mais les monuments sont épars, difficiles à rassembler, plus
difficiles encore à expliquer. Je n’ai nullement la prétention de
m’aventurer sur un terrain aussi glissant et sur lequel je ne saurais
marcher sans risquer de faire un faux pas. Je me bornerai à admirer
les monuments que je vais énumérer, en indiquant l’âge que les spé-
cialistes leur ont attribué; il y en a même quelques-uns au Trésor de
Saint-Marc pour lesquels point ne me sera besoin de me donner cette
peine, car ils n’ont encore, à ma connaissance, fait l’objet d’aucune
étude particulière, et à ce titre, comme à beaucoup d’autres, il con-
vient de les signaler.
1. Voy. Gazette des Beaux-Arts, 2° période, t. XXXV, p. 361.