EXPOSITION RETROSPECTIVE DES DESSINS.
265
Jugez-en par les trois aquarelles de Jules de Goncourt : la Rue
de la Lanterne, d’une délicatesse de ton extraordinaire, et, dans les
détails, d’une finesse de touche à dérouter les plus madrés praticiens.
A quoi cela ressemble-t-il ? à du Bonington et à de l’Hervier, fondus en
ÉTUDE DE MOUTONS, PAR BRASCASSAT.
(Dessin à la sanguine de la collection Hugues Krafft.)
une palette d’une distinction personnelle et sans apprêt. Il est curieux
comme ces aquarelles expliquent et rehaussent l’idée du travail
inanalysable de leur littérature. — Une vue de Bruges (1850); l’un
des ponts de la ville, le pont blanc. Ici le Bonington se complique de
Decamps : un sentiment profond de la couleur cuisinée et de la richesse
raffinée du ton; — et, même année, une Vue de Saint-Adresse : tou-
II. — 3e PÉRIODE. 34
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Jugez-en par les trois aquarelles de Jules de Goncourt : la Rue
de la Lanterne, d’une délicatesse de ton extraordinaire, et, dans les
détails, d’une finesse de touche à dérouter les plus madrés praticiens.
A quoi cela ressemble-t-il ? à du Bonington et à de l’Hervier, fondus en
ÉTUDE DE MOUTONS, PAR BRASCASSAT.
(Dessin à la sanguine de la collection Hugues Krafft.)
une palette d’une distinction personnelle et sans apprêt. Il est curieux
comme ces aquarelles expliquent et rehaussent l’idée du travail
inanalysable de leur littérature. — Une vue de Bruges (1850); l’un
des ponts de la ville, le pont blanc. Ici le Bonington se complique de
Decamps : un sentiment profond de la couleur cuisinée et de la richesse
raffinée du ton; — et, même année, une Vue de Saint-Adresse : tou-
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