ORFEVRERIE D’ART.
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charmant. Nous n’avons pas coutume d’entretenir les lecteurs de la
Gazette de ces questions de toilette; cependant ils doivent considérer
ces matériaux comme des appoints de haut goût, comme des couleurs
vibrantes dont une femme se sert pour assaisonner sa beauté. L’artiste
en use pour piquer de lumières éclatantes les tons sourds des costumes.
G UI RI. AN DE DE COIFFURE EN JOAILLERIE, EXPOSÉE PAR M. VE VER.
(Exposition universelle de 1889.)
Nous admirons ces vibrations dorées dans un costume oriental, nous
les trouvons admirables dans les tableaux de Véronèse, il faut rap-
prendre l’art de nous en servir; notre habit est triste.
Ce n’est pas qu’on soit avare de pierreries, en aucun temps on
n’en a tant vu. Les diamants brillent partout, il n’est pas de bour-
geoise qui n’en ait aux oreilles. A l'Opéra, c’est un scintillement
de feux qui s’allume dans toutes les loges dès que la lumière du
lustre s’adoucit; au bal, tous les fronts sont chargés de fleurs
diamantées; il y a des perles et des pierreries sur toutes les épaules
nues et on sait la lettre qu’écrivait le chancelier de fer, où il avouait
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charmant. Nous n’avons pas coutume d’entretenir les lecteurs de la
Gazette de ces questions de toilette; cependant ils doivent considérer
ces matériaux comme des appoints de haut goût, comme des couleurs
vibrantes dont une femme se sert pour assaisonner sa beauté. L’artiste
en use pour piquer de lumières éclatantes les tons sourds des costumes.
G UI RI. AN DE DE COIFFURE EN JOAILLERIE, EXPOSÉE PAR M. VE VER.
(Exposition universelle de 1889.)
Nous admirons ces vibrations dorées dans un costume oriental, nous
les trouvons admirables dans les tableaux de Véronèse, il faut rap-
prendre l’art de nous en servir; notre habit est triste.
Ce n’est pas qu’on soit avare de pierreries, en aucun temps on
n’en a tant vu. Les diamants brillent partout, il n’est pas de bour-
geoise qui n’en ait aux oreilles. A l'Opéra, c’est un scintillement
de feux qui s’allume dans toutes les loges dès que la lumière du
lustre s’adoucit; au bal, tous les fronts sont chargés de fleurs
diamantées; il y a des perles et des pierreries sur toutes les épaules
nues et on sait la lettre qu’écrivait le chancelier de fer, où il avouait