LE MUSÉE DE L’ÉCOLE DES BEAUX-ARTS.
193
Panhellénien à Égine (parM. Charles Garnier), du Temple d’Apollon
Epicurius, à Bassa, de l’Acropole de Sunium, de l’Acropole
d’Athènes (par M. Lambert), du Temple de Délos (par M. Nénot), de
l'Altis d’Olympie (par M. Laloux), de l'Enceinte sacrée d’Eleusis (par
M. Blavette), etc., etc.
L’Asie Mineure, à son tour, compte dans la collection la brillante
restauration du Temple de Balbek (Héliopolis) par Joyaux, et une
instauration plus récente du même monument par M. Redon, celle du
tombeau de Mausole à Halicarnasse, par M. Bernier, celle du temple
d’Apollon à Didyme, par M. Thomas.
Espérons que le jour viendra où il sera loisible aux pensionnaires
de la Villa Médicis d’aborder l’étude des monuments chrétiens et
d’entreprendre pour tant de cathédrales ou de palais célèbres
du moyen âge et de la Renaissance une tâche analogue à celle qu’ils
ont si bien menée à fin pour l’antiquité classique. Jusqu’ici, un seul
d’entre eux a eu le courage de s’attaquer à un édifice qui ne fût ni
grec, ni romain. Il faut féliciter M. Besnard d’avoir fait choix de la
Villa Madame : il a prouvé qu’un Grand Prix de Rome pouvait, sans
déroger, tenter la restitution du chef-d’œuvre de Raphaël et de
Jules Romain.
Il eût été fâcheux que cette série inestimable, qui fait revivre
dans des restitutions à la fois si scrupuleuses et si brillantes, les
chefs-d’œuvre de l’architecture grecque et de l’architecture romaine,
demeurât à l’état de simples documents inédits. Dés le début du
siècle, Achille Leclère s’occupa de publier sa belle restauration du
Panthéon d*Agrippa (1813) et plusieurs de ses successeurs à la Villa
Médicis imitèrent son exemple. Plus récemment, l’Administration
des Beaux-Arts a pris en main la publication de la série entière
(entreprise peut-être un peu trop vaste) et a fait paraître, à la
librairie Didot, les restaurations suivantes : la Colonne Trajane, par
Percier, le Temple de Pæstum, par Labrouste, la Basilique Ulpienne,
par Lesueur, le Temple de la Pudicité à Rome, par Dubut, le Temple
de Vesta à Rome, par Coussin, le Temple de Neptune à Rome, par
Villain, le Temple de Jupiter Panhellénien à Egine, par M. Charles
Garnier. Une autre restauration, celle des Thermes de Dioclétien,
par M. Paulin, est sur le point de voir le jour. Enfin M. F. Dutert a
publié, à la librairie Lévy, sa restauration du Forum romain, et
M. Laloux, à la librairie Quantin, sa restauration d’Olympie.
Les Concours scolaires joints aux Restaurations des Pensionnaires
— 3e période. 23
v.
193
Panhellénien à Égine (parM. Charles Garnier), du Temple d’Apollon
Epicurius, à Bassa, de l’Acropole de Sunium, de l’Acropole
d’Athènes (par M. Lambert), du Temple de Délos (par M. Nénot), de
l'Altis d’Olympie (par M. Laloux), de l'Enceinte sacrée d’Eleusis (par
M. Blavette), etc., etc.
L’Asie Mineure, à son tour, compte dans la collection la brillante
restauration du Temple de Balbek (Héliopolis) par Joyaux, et une
instauration plus récente du même monument par M. Redon, celle du
tombeau de Mausole à Halicarnasse, par M. Bernier, celle du temple
d’Apollon à Didyme, par M. Thomas.
Espérons que le jour viendra où il sera loisible aux pensionnaires
de la Villa Médicis d’aborder l’étude des monuments chrétiens et
d’entreprendre pour tant de cathédrales ou de palais célèbres
du moyen âge et de la Renaissance une tâche analogue à celle qu’ils
ont si bien menée à fin pour l’antiquité classique. Jusqu’ici, un seul
d’entre eux a eu le courage de s’attaquer à un édifice qui ne fût ni
grec, ni romain. Il faut féliciter M. Besnard d’avoir fait choix de la
Villa Madame : il a prouvé qu’un Grand Prix de Rome pouvait, sans
déroger, tenter la restitution du chef-d’œuvre de Raphaël et de
Jules Romain.
Il eût été fâcheux que cette série inestimable, qui fait revivre
dans des restitutions à la fois si scrupuleuses et si brillantes, les
chefs-d’œuvre de l’architecture grecque et de l’architecture romaine,
demeurât à l’état de simples documents inédits. Dés le début du
siècle, Achille Leclère s’occupa de publier sa belle restauration du
Panthéon d*Agrippa (1813) et plusieurs de ses successeurs à la Villa
Médicis imitèrent son exemple. Plus récemment, l’Administration
des Beaux-Arts a pris en main la publication de la série entière
(entreprise peut-être un peu trop vaste) et a fait paraître, à la
librairie Didot, les restaurations suivantes : la Colonne Trajane, par
Percier, le Temple de Pæstum, par Labrouste, la Basilique Ulpienne,
par Lesueur, le Temple de la Pudicité à Rome, par Dubut, le Temple
de Vesta à Rome, par Coussin, le Temple de Neptune à Rome, par
Villain, le Temple de Jupiter Panhellénien à Egine, par M. Charles
Garnier. Une autre restauration, celle des Thermes de Dioclétien,
par M. Paulin, est sur le point de voir le jour. Enfin M. F. Dutert a
publié, à la librairie Lévy, sa restauration du Forum romain, et
M. Laloux, à la librairie Quantin, sa restauration d’Olympie.
Les Concours scolaires joints aux Restaurations des Pensionnaires
— 3e période. 23
v.