BONNE S F O R Z A A NAPLES
399
Bonne offrit encore à Sigismond :
1 table d’argent ;
2 brocs d’argent avec sculptures en relief ;
I pot à eau et 1 cuvette d'argent ;
6 grandes tasses, 12 grands plats, 12 plats moyens, 24 assiettes « à la
française », 1 salière, 1 coffre, des cuillères, des fourchettes, 4 grands
chandeliers, 2 grandes bouteilles, 1 jatte en argent et 1 coupe en or.
V
II y eut grand dîner, le soir, «à deux heures de la nuit » (àpeu
près neuf heures), Passaro ne fut pas invité, je suppose ; mais il
trouva le moyen do se faufiler dans les cuisines, et il obtint de copier
le menu. Ce n’est pas sans quelque vanité que le marchand de toile
nous communique « l’ordre des plats», que voici :
la primis, la pignonade dans quatre plats, avec natte et attornata.
La salade verte.
La gelée de viandes.
Le bouilli au blanc-manger, avec moutarde selon l’usage.
Les pigeons en papillote.
Le rôti ordinaire, avec mirausto, à la sauce au vinaigre.
Les tartes feuilletées.
La venaison bouillie, avec potage hongrois et garniture.
Les pâtés de viande.
Les paons avec leur sauce.
Les gâteaux florentins.
Le rôti de venaison avec les « étrangle-prêtres ».
Les boulettes de viande.
La soupe nacema.
Le rôti de faisans.
L’almongiavare.
Les chapons couverts.
Les tartes blanches.
La gelée de viandes en pots.
Les lapins avec leur sauce.
Les guanti.
Les perdrix au citron.
La confiture de coings.
Les tartes de paon.
Les croquignoles pour toutes les tables.
Et, à la table de Madame la Reine, en plus, les marrons confits à
l’échiquier.
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Bonne offrit encore à Sigismond :
1 table d’argent ;
2 brocs d’argent avec sculptures en relief ;
I pot à eau et 1 cuvette d'argent ;
6 grandes tasses, 12 grands plats, 12 plats moyens, 24 assiettes « à la
française », 1 salière, 1 coffre, des cuillères, des fourchettes, 4 grands
chandeliers, 2 grandes bouteilles, 1 jatte en argent et 1 coupe en or.
V
II y eut grand dîner, le soir, «à deux heures de la nuit » (àpeu
près neuf heures), Passaro ne fut pas invité, je suppose ; mais il
trouva le moyen do se faufiler dans les cuisines, et il obtint de copier
le menu. Ce n’est pas sans quelque vanité que le marchand de toile
nous communique « l’ordre des plats», que voici :
la primis, la pignonade dans quatre plats, avec natte et attornata.
La salade verte.
La gelée de viandes.
Le bouilli au blanc-manger, avec moutarde selon l’usage.
Les pigeons en papillote.
Le rôti ordinaire, avec mirausto, à la sauce au vinaigre.
Les tartes feuilletées.
La venaison bouillie, avec potage hongrois et garniture.
Les pâtés de viande.
Les paons avec leur sauce.
Les gâteaux florentins.
Le rôti de venaison avec les « étrangle-prêtres ».
Les boulettes de viande.
La soupe nacema.
Le rôti de faisans.
L’almongiavare.
Les chapons couverts.
Les tartes blanches.
La gelée de viandes en pots.
Les lapins avec leur sauce.
Les guanti.
Les perdrix au citron.
La confiture de coings.
Les tartes de paon.
Les croquignoles pour toutes les tables.
Et, à la table de Madame la Reine, en plus, les marrons confits à
l’échiquier.