QUELQUES TABLEAUX DE JAN FYT
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des éléments plus nombreux, mieux en rapport avec la richesse
d’une nature méridionale.
C’est là, du reste, ce que nous pouvons constater dans quatre
autres tableaux exécutés par Fyt à cette même époque, qui appar-
tiennent également à M. Ivann ; deux sont datés, de lfiii et de 164-6.
Avec des analogies positives, le sens de la vie et du mouvement y
revêt des formes très variées. Deux d’entre eux présentent à la fois
L E C II A T E N M A R A U D E , PA R J A N F Y T
(Collection de M. R. Kami.)
des chiens d'une race absolument pareille, haletants, les yeux en-
flammés, excités par la vue et le fumet du gibier, et un fond de
paysage d'automne dont les arbres jaunissants et les collines bleuâ-
tres rehaussent merveilleusement les colorations des bêtes mortes
qui occupent le premier plan. C’est, au contraire, l'intérieur d’un
cellier rustique qui nous est offert dans un troisième tableau où,
à côté de pièces de gibier mort, un coq et des poules sont mis en
émoi par l’apparition d’un chat en maraude, se glissant sournoi-
sement à travers le grillage d’un soupirail pour satisfaire ses con-
voitises. Enfin, dans un autre tableau, auprès d’une terrasse à l’ita-
lienne dominant un petit parterre, des lapins, à l’ombre de grands
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des éléments plus nombreux, mieux en rapport avec la richesse
d’une nature méridionale.
C’est là, du reste, ce que nous pouvons constater dans quatre
autres tableaux exécutés par Fyt à cette même époque, qui appar-
tiennent également à M. Ivann ; deux sont datés, de lfiii et de 164-6.
Avec des analogies positives, le sens de la vie et du mouvement y
revêt des formes très variées. Deux d’entre eux présentent à la fois
L E C II A T E N M A R A U D E , PA R J A N F Y T
(Collection de M. R. Kami.)
des chiens d'une race absolument pareille, haletants, les yeux en-
flammés, excités par la vue et le fumet du gibier, et un fond de
paysage d'automne dont les arbres jaunissants et les collines bleuâ-
tres rehaussent merveilleusement les colorations des bêtes mortes
qui occupent le premier plan. C’est, au contraire, l'intérieur d’un
cellier rustique qui nous est offert dans un troisième tableau où,
à côté de pièces de gibier mort, un coq et des poules sont mis en
émoi par l’apparition d’un chat en maraude, se glissant sournoi-
sement à travers le grillage d’un soupirail pour satisfaire ses con-
voitises. Enfin, dans un autre tableau, auprès d’une terrasse à l’ita-
lienne dominant un petit parterre, des lapins, à l’ombre de grands