jniamjaafeni
sSryyxT'g x a ~» wa«t)g-frw
nzSïTTîyjJtVi @ ÿc@|"£")"ü ica Tlje'V
fot/A gcg»>ftw#i4^y *#v <3P«A„f|l.-,?> if
UNE PAGE SliH LES ARTS DÉCORATIFS DE L’INDE
LA CÉRAMIQUE ET LES ÉMAUX1
(premier article)
LA CÉRAMIQUE
S’il est une profession impor-
tante en Inde, c’est assurément
celle du potier qui fabrique indif-
féremment la vaisselle usuelle, les
statues des dieux destinées aux
cérémonies annuelles, les briques
et les tuiles. En certaines régions,
comme le Dekkan, le potier, ou
kumbar, est un véritable fonction-
naire, payé à l’année, et ses fonc-
tions sont héréditaires. Les poteries communes sont, en Inde comme
partout ailleurs, façonnées sur une roue horizontale que met en
mouvement une forte poussée de la main, répétée toutes les cinq ou
six minutes. Depuis plusieurs milliers d’années, ces procédés primi-
tifs n'ont pas varié, et les formes des pots et des écuelles sont
aujourd'hui les mêmes que celles des objets figurés sur les plus
anciens monuments boudhiques. Ces terres cuites, rouges, brunes,
noires ou grises, sans vernis, représentent les premiers états d'une
I. Noire collaborateur M. Maurice Maindron a détaché pour nous le présent
chapitre de son volume sur L'Art indien, sur le point de paraître dans la collec-
tion bien connue et justement réputée de la Bibliothèque de l'Enseignement des
Beaux-Arts (H. May, éditeur).
sSryyxT'g x a ~» wa«t)g-frw
nzSïTTîyjJtVi @ ÿc@|"£")"ü ica Tlje'V
fot/A gcg»>ftw#i4^y *#v <3P«A„f|l.-,?> if
UNE PAGE SliH LES ARTS DÉCORATIFS DE L’INDE
LA CÉRAMIQUE ET LES ÉMAUX1
(premier article)
LA CÉRAMIQUE
S’il est une profession impor-
tante en Inde, c’est assurément
celle du potier qui fabrique indif-
féremment la vaisselle usuelle, les
statues des dieux destinées aux
cérémonies annuelles, les briques
et les tuiles. En certaines régions,
comme le Dekkan, le potier, ou
kumbar, est un véritable fonction-
naire, payé à l’année, et ses fonc-
tions sont héréditaires. Les poteries communes sont, en Inde comme
partout ailleurs, façonnées sur une roue horizontale que met en
mouvement une forte poussée de la main, répétée toutes les cinq ou
six minutes. Depuis plusieurs milliers d’années, ces procédés primi-
tifs n'ont pas varié, et les formes des pots et des écuelles sont
aujourd'hui les mêmes que celles des objets figurés sur les plus
anciens monuments boudhiques. Ces terres cuites, rouges, brunes,
noires ou grises, sans vernis, représentent les premiers états d'une
I. Noire collaborateur M. Maurice Maindron a détaché pour nous le présent
chapitre de son volume sur L'Art indien, sur le point de paraître dans la collec-
tion bien connue et justement réputée de la Bibliothèque de l'Enseignement des
Beaux-Arts (H. May, éditeur).