CLAUDE H OIN
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femme? Toujours est-il qu’elle s’éloignait, le 18 juillet 1811, dans le
logement de la rue Rameau, n° 1, c’est-à-dire dans une des ailes du
Palais des Etats, occupé par Hoin comme conservateur du musée.
Tout au déchirement de cette séparation cruelle, le pauvre artiste
JEUXE FILLE E X ALLÉGORIE DU PRINTEMPS, PASTEL PAR CLAUDE II OIN
(Ancienne collection Baudot.)
n’eut pas le courage d’aller faire à la mairie la déclaration du décès,
et ce sont ses voisins, les libraires-éditeurs Lagicr, qui lui rendirent
ce service L 1
1. Acte de décès de Mme Claude Hoin, communiqué par M. Henri Marc,
membre de la Commission des Antiquités de la Côte-d’Or :
« N° 344. L’an mil huit cent onze, le dix-huit du mois de juillet, à cinq
heures du soir, par-devant nous, Laurent Villeneuve, adjoint à la mairie de Dijon,
canton de Dijon, dép4 de la Côte-d’Or, faisant, en l’absence du maire, les fonc-
xxiii. — 3e PÉRIODE.
39
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femme? Toujours est-il qu’elle s’éloignait, le 18 juillet 1811, dans le
logement de la rue Rameau, n° 1, c’est-à-dire dans une des ailes du
Palais des Etats, occupé par Hoin comme conservateur du musée.
Tout au déchirement de cette séparation cruelle, le pauvre artiste
JEUXE FILLE E X ALLÉGORIE DU PRINTEMPS, PASTEL PAR CLAUDE II OIN
(Ancienne collection Baudot.)
n’eut pas le courage d’aller faire à la mairie la déclaration du décès,
et ce sont ses voisins, les libraires-éditeurs Lagicr, qui lui rendirent
ce service L 1
1. Acte de décès de Mme Claude Hoin, communiqué par M. Henri Marc,
membre de la Commission des Antiquités de la Côte-d’Or :
« N° 344. L’an mil huit cent onze, le dix-huit du mois de juillet, à cinq
heures du soir, par-devant nous, Laurent Villeneuve, adjoint à la mairie de Dijon,
canton de Dijon, dép4 de la Côte-d’Or, faisant, en l’absence du maire, les fonc-
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