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GAZETTE DES BEAUX-ARTS
encore, mais n’ont pu connaître Catherine de Médicis, comme leurs
voisins du xvie siècle.
Ainsi, dans les projets de M. de Nolhac, se devront poursuivre
logiquement les périodes d’histoire ; après viendra Louis XIII ;
ensuite, Louis XIV, tout le haut de l’attique Nord réservé à cette
académie de personnages glorieux, pour la première fois groupés
sans immixtion de non-valeurs, de faux portraits et de scènes
vaguement imaginées. Jamais besogne plus salutaire n’aura été
tentée chez nous. Il s’y ajoute un attrait matériel : un rajeunisse-
ment des êtres, plus de lumière, beaucoup d'air, ce que nombre de
gens réclament pour le Louvre, les mêmes, croyez-le, qui ont, au
sujet de Versailles, manifesté leurs réserves polies et leurs craintes,
et qui maintenant ne savent qu’applaudir.
HENRI BOUCHOT
GAZETTE DES BEAUX-ARTS
encore, mais n’ont pu connaître Catherine de Médicis, comme leurs
voisins du xvie siècle.
Ainsi, dans les projets de M. de Nolhac, se devront poursuivre
logiquement les périodes d’histoire ; après viendra Louis XIII ;
ensuite, Louis XIV, tout le haut de l’attique Nord réservé à cette
académie de personnages glorieux, pour la première fois groupés
sans immixtion de non-valeurs, de faux portraits et de scènes
vaguement imaginées. Jamais besogne plus salutaire n’aura été
tentée chez nous. Il s’y ajoute un attrait matériel : un rajeunisse-
ment des êtres, plus de lumière, beaucoup d'air, ce que nombre de
gens réclament pour le Louvre, les mêmes, croyez-le, qui ont, au
sujet de Versailles, manifesté leurs réserves polies et leurs craintes,
et qui maintenant ne savent qu’applaudir.
HENRI BOUCHOT