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GAZETTE DES BEAUX-ARTS
appartiennent à des collections privées de Londres et l'on s’est efforcé,
à plusieurs reprises, de persuader à leurs propriétaires de les expo-
ser côte à côte pour permettre la comparaison. L’un, appartenant à
sir Charles Robinson, qui a été toujours prêt à subir l’épreuve, a
été exposé publiquement en 1878 ; l’autre a été montré pour la der-
l'iiot. Hanfslaengl.
L A NATIVITÉ, I1 A R I’ E R I N O DEL V A G A
(Collection de sir Francis Cook, Richmond.)
nière fois en 1882, à New-York, où il ne put trouver acquéreur.
Je n’ai pas la prétention de jouer au Salomon, ni de décider quelle
est l’œuvre authentique et quelle est l’apocryphe. Voici les deux
reproductions placées en regard. La seule chose évidente est que ni
Lun ni l’autre de ces ouvrages n’est entièrement de Raphaël et que
chacun d’eux a des beautés qui lui sont propres1.
Nous ne rencontrerons pas autant de difficultés pour une autre
d. Une étude complète des deux tableaux rivaux a été publiée par sir
Charles Robinson, dans une brochure parue en 1878; l’auteur conclut en faveur
du tableau qu’il possède.
GAZETTE DES BEAUX-ARTS
appartiennent à des collections privées de Londres et l'on s’est efforcé,
à plusieurs reprises, de persuader à leurs propriétaires de les expo-
ser côte à côte pour permettre la comparaison. L’un, appartenant à
sir Charles Robinson, qui a été toujours prêt à subir l’épreuve, a
été exposé publiquement en 1878 ; l’autre a été montré pour la der-
l'iiot. Hanfslaengl.
L A NATIVITÉ, I1 A R I’ E R I N O DEL V A G A
(Collection de sir Francis Cook, Richmond.)
nière fois en 1882, à New-York, où il ne put trouver acquéreur.
Je n’ai pas la prétention de jouer au Salomon, ni de décider quelle
est l’œuvre authentique et quelle est l’apocryphe. Voici les deux
reproductions placées en regard. La seule chose évidente est que ni
Lun ni l’autre de ces ouvrages n’est entièrement de Raphaël et que
chacun d’eux a des beautés qui lui sont propres1.
Nous ne rencontrerons pas autant de difficultés pour une autre
d. Une étude complète des deux tableaux rivaux a été publiée par sir
Charles Robinson, dans une brochure parue en 1878; l’auteur conclut en faveur
du tableau qu’il possède.