Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art (3. Pér. 31.1904)

L’EXPOSITION DES PRIMITIFS FRANÇAIS

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rencontré partout que très aimable accueil, empressement même,
conseil et direction. Berlin, Londres, Anvers, Bruxelles, Vienne,
Florence, non seulement n’ont pas refusé de nous entendre, mais
ont ajouté le plus souvent à leur gracieuseté un quelque chose de
plus : l’indication d’œuvres à demander, de pièces à recueillir. Les
plus grands personnages du monde ont pour un instant oublié leurs
préoccupations et nous ont écoutés avec faveur. Certaines autorisa-
tions demandées ont été accordées dans des formes d’une bienveil-
lance telle, que nous en prîmes un courage surhumain.Nous devons
une révérence à de semblables procédés; si nous pouvons tantôt
montrer aux Parisiens tous les tableaux de notre maître national
Jean Fouquet, nous le devons aux étrangers, à Berlin, à Anvers, à
Vienne, qui en possèdent une bonne part; restées en France, ces
œuvres ne fussent peut-être point venues, sauf qu’elles appartinssent
au Louvre. L’administration de nos musées, éclairée sur nos des-
seins, a voulu donner le gage du prêt aux organisateurs; ceux-ci
l’avaient inp-è mi lovior unissant urès des musées de province, près


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îs exceptions furent rares,
ernps, quelques-uns rcfu-
t de ceux qu’un amoureux
la fragilité, les risques de
de protester.

ations viendra donc à peu
ut un tableau exceptionnel
196 ; nous n’aurons pas les
r van den Bergh d’Anvers,
Louvre prête, Lille non, —
fait précieuses dans leur
upart, contemporaines de
nos statues du xiv° siècle,
nt outre mesure; les corn-
era au pavillon de Marsan
des débuts de notre école
Charles V, du duc de Berry,
morceaux rares nous vien-
isée royal), de Florence (col-
in Le Roy), de Berlin (Musée
de Hambourg (collection
blés et à origine sûre, aux
cette première

à Angers